Voyage en Espagne; destination: Saint Jacques de Compostelle
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Prologue

Pendant un long voyage comme ça, neuf jours quand même, on apprend à mieux se connaitre entre copains. Et ça peut se gâter si jamais les esprits d'échauffent ou que les caractères se heurtent. Mais je crois pouvoir affirmer en toute sincérité que tout s'est bien passé. Il y a bien eu quelques moments où le ciel s'est assombrit et même des instants où il semblait que l'orage allait éclater mais, à l'instar de la météo, nous avons eu 95% de soleil et de ciel bleu.
Pour la météo, c'est un coup de bol car le voyage ayant été préparé plusieurs mois à l'avance par Henri, on ne pouvait bien sûr pas faire de prédictions à si long terme. Mais pour l'ambiance et l'atmosphère, il est évident que chacun y a mis du sien pour se contrôler et s'assurer que tout irait bien. Je remercie donc les copains pour la très bonne compagnie et pour avoir fait de ce voyage un agréable souvenir.

Il ne faut cependant pas négliger l'aspect purement voyage qui a fortement contribué au plaisir. Le fait de découvrir un nouveau pays, des montagnes, des belles routes, des paysages grandioses, des villes avec une architecture typique, des gens accueillants, etc. est une expérience enrichissante.

Et, non des moindres, la Moto Guzzi Breva m'a bien servi pendant ces neuf jours; elle n'a montré aucun signe de faiblesse (je dirais même qu'elle s'en est tirée mieux que moi qui ai eu une petite fatigue le soir de troisième jour), s'est avérée très confortable et a dévoilé ses qualités de routardes... en plus qu'elle est très belle.

Il faut admettre que tous ces ingrédients, mélangés en proportions savamment calculées (c'est à dire plic-ploc), font un excellent cocktail... toujours difficile à reproduire car il n'y a a pas vraiment de recette. Mais bon, le principal est que nous en ayons bien profité cette fois-ci ce qui peut que nous inciter à recommencer.

Descente en Espagne

Le parcours pour descendre en Espagne partait de Couvin (en Belgique) avec une première étape à Eycenac, près du Puy-en-Velay, dans une chambre d'hôtes où Henri et Bernadette s'étaient déjà arrêtés plusieurs fois. Nous-mêmes, l'an dernier, avions pu apprécier l'accueil et la nourriture lors d'un long week-end de 4 jours en Auvergne.

Le deuxième jour, nous avons fait halte près de Saint Jean-Pied-de-Port, quelques kilomètres avant d'entrer en Espagne par le col de Ronceveau. Encore une fois, cette étape était connue de Henri et Bernadette donc pas de mauvaises surprises en perspective.

L'entrée en Espagne s'est faite le troisième jour avec un parcours sur de très belles routes dans la plaine et les montagnes pour arriver à Frama, près de Potes en Cantabria.

Consulter la descente en 3 jours pour plus de détails.

Trois jours sur place

Le but du voyage était la visite de Saint Jacques de Compostelle (Santiago de Compostela) mais du fait que c'est quand même assez loin, il fallait faire une étape pour s'y rendre. Henri avait donc réservé 2 nuits dans un hotel à Navia sur la côte atlantique.

Nous avons donc rallié cet hotel lors du quatrième jour du voyage et le cinquième jour était consacré à la visite de Saint Jacques de Compostelle.

Nous avons quitté Navia le sixième jour pour nous rapprocher de la France et faire étape à Deba, toujours sur la côte atlantique, dans un hôtel assez luxueux et qui était aussi un centre de thalasso-thérapie. Et c'est aussi la premier soir où j'ai pu m'asseoir à une terrasse pour boire une bière.

Consulter 3 jours sur place pour plus de détails.

Remontée en Belgique

Alors que nous étions descendus en deux jours pour rejoindre la frontière espagnole, nous avions trois jours pour remonter en Belgique, Deba n'étant pas très loin de la frontière française. Comme à l'allée, il a quand même fallu emprunter des autoroutes pour être sûr d'arriver à temps à nos logements du soir.

Le septième jour était donc une étape de ralliement avec beaucoup de kilomètres sur les autoroutes espagnoles et françaises. Nous sommes arrivés au Lou Peyrol à Montferrand-en-Périgord, un petit village perdu dans la campagne, après avoir dit aurevoir à Didier qui filait vers la Provence.

Henri avait réservé des chambres à l'hotel Les Diligences à Digoin pour le huitième jour. La traversée de la France en diagonale s'est effectuée en grande partie sur l'autoroute A89 où, soit dit en passant, les motards ont intérêt à prendre leur précaution car il y a un tronçon de 117 kms sans pompe à essence !

Le neuvième et dernier jour, le road-book annonçait 500 kms pour rejoindre Couvin, ou un peu plus pour ceux qui rentraient vers Bruxelles. Nous avons très bien roulé ce jour-là et nous sommes arrivés à Lompret en fin d'après-midi, trop tôt pour se mettre à table. Cela nous a permis de rentrer à la maison pas trop tard.

Consulter la remontée en 3 jours pour plus de détails.

Anecdotes

Les photos

Par soucis de ne pas priver les copains des plus belles photos (et je suis modeste), cela fait déjà quelques jours que je les ai publiées sur mon site à l'adresse suivante: Photos d'Espagne. Les photos défilent automatiquement (genre diaporama) mais on peut aussi les sélectionner facilement dans une liste. Le seul problème est qu'il y en a tellement, plus de 100, que le chargement est un peu lent.

Pour agrémenter cette page-ci, j'ai sélectionné ci-dessous un sous-ensemble de mes douze plus belles plus belles photos...

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