Voyage en Espagne; descente en 3 jours |
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Départ de Couvin prévu à 8h00 pétante. Après un parcours sans problème pour venir de Bosuval, je suis le premier à m'arrêter à la pompe à essence du Maxi GB suivi de près par Henri et Bernadette qui s'y arrêtent aussi. Alberto arrivera quelques minutes plus tard et nous partirons avec Henri en tête (presque) à l'heure prévue. Le cortège ne se composait que de trois motos parce que Didier était déjà en Provence et comptait nous rejoindre le soir de deuxième jour et que Jacques et Solange étaient partis la veille pour eviter de rouler 800 kms le samedi et faisaient étape à Vézelay pour profiter de la visite de la ville.
Pendant le parcours du matin, je suis passé devant pour une raison que j'ai oubliée. Suite à cete maneuvre, Alberto et moi avons perdu Henri et Bernadette qui s'étaient aventurés en ville à Tonnerre pour prendre de l'essence. C'est là que je me suis rendu compte que la Breva, malgré son poids, celui des valises et le mien (qui n'est pas négligeable), avait un appétit d'oiseau. Après avoir attendu au bord de la route quelques minutes, nous avons fait demi-tour pour retrouver la Tiger et en profiter aussi pour faire le plein. Je ne sais pas trop ce qui s'est passé mais nous nous sommes loupés et tandis que Henri cravachait pour nous rattraper (alors qu'il était devant nous) Alberto et moi nous sommes arrêtés à Montbard pour manger, en espérant que Henri et Bernadette nous rejoindraient. Grace au GSMs, nous nous sommes retrouvés à Saulieu après le repas et avons continué la route vers le sud.
Nous nous sommes ensuite arrêtés à Lapalisse au bistrot Le Vaudois à l'entrée de la ville pour y prendre une boisson fraiche et c'est à ce moment que Jacques et Solange sont passés et nous ont rejoints. Ce n'était pas prévu mais ce n'était pas plus mal comme ça car nous avons pu continuer la route ensemble. Après un autre arrêt à Cusset pour prendre de l'essence, nous avons abordé les belles routes d'Auvergne pour arriver à Eycenac vers 20h00. Henri avait téléphoné pour signaler notre retard et cela arrangeait bien notre hôte qui a pas mal de boulot avec sa ferme et ses animaux en plus de la chambre d'hôtes.
Nous avons très bien mangé (pour pas trop cher): de la nourriture solide mais préparée avec soin et composée d'aliments maison. Je retiens tout particulièrement le pâté de campagne et la tourte aux lentilles et fromage bleu, d'Auvergne bien entendu. Rien que du bon pour rassasier des motards affamés ainsi que des pélerins car cette chambre d'hôtes se situe sur le chemin qui mène à Saint Jacques de Compostelle. En fait, les autres convives n'étaient pas plus pélerins que nous mais cela ne nous a pas empêché de discuter de notre but de voyage qui, au cas ou je ne l'aurai pas écrit, était Saint Jacques de Compostelle.
Autant le dire tout de suite, comme ça on en est débarassé, le 6 septembre est le jour anniversaire d'Alberto. Et parce qu'il n'a pas voulu de mon cadeau sous prétexte qu'il n'avait pas de place dans ses bagages (quand on veut, on peut...) je vais annoncer à tous qui veulent le lire qu'Alberto a 658 ans cette année ! On a donc souhaité un bon anniversaire à Alberto avant, pendant, et après le petit-déjeuner, tout au long de la journée en fait. Le petit-déjeuner était de très bonne composition (tout le contraire d'Alberto qui n'a pas voulu de mon cadeau) et nous sommes partis avec un léger retard sur l'horaire au grand dam de Henri qui savait que la route allait être longue.
Nous nous sommes arrêtés une première fois au viaduc de Garabit pour l'admirer et prendre des photos. Sur les petites routes charmantes qui traversent la montagne de la Margeride pour se rendre du Puy en Velay jusque là, la Breva a confirmé qu'elle n'aimait pas trop les chaussées déformées et qu'il valait mieux que je roule cool sur ces tronçons. Ceci n'a rien gaché car les vues étaient splendides et j'en ai profité pour admirer les paysages.
Pour rattraper un peu du temps perdu je ne sais plus où, nous avons déjeuné dans un Flunch à Rodez ce qui n'est pas nécessairement une bonne idée car il y avait beaucoup de monde et nous avons trainé pour manger. Il restait plus de 400 kms à parcourir quand nous avons quitté la table vers 14h00 avec pour conséquence que nous avons dû faire l'impasse sur quelques visites telles que Caylus ou Montauban. Nous avons pris l'autoroute entre Pau et Bellocq d'où il ne restait plus que 60 kms jusqu'à notre chambre d'hôtes où nous avons retrouvé Didier qui nous a grondé pour notre retard.
Le repas du soir n'était pas de la même facture que celui de la veille à la ferme d'Oustau mais nous avons bien mangé quand même. Encore une fois, cet établissement accueille en général des pélerins tout au long de l'année mais il n'y en avait aucun ce soir là. Je crois me rappeler que nous avons partagé la chambre avec Didier, lui en bas, Alberto et moi à la mezzanine. J'avoue que ces détails ne me laissent pas des souvenirs marquants car, dès que je suis dans mon lit, je m'endors...
Premier jour avec l'équipe au complet: Didier, Jacques et Solange, Henri et Bernadette, Alberto, et moi. Premier jour aussi avec quelques visites culturelles au programme. Les voici dans un ordre plus ou moins chronologique:
L'après-midi n'était pas mal non plus. Nous avons fait une première halte le long du Rio Ebro au café "La Playa" avant d'emprunter de superbes routes; le rêve pour tout motard qui se respecte. Un revêtement parfait, de grands virages rapides et, par endroits, de longues lignes droites avec une grande visibilité. J'ai laissé la Breva s'exprimer librement et j'ai pris mon pied.
Sur la petite route entre Valle et Puentenansa, le Tripy nous a joué des tours et nous avons dû un peu cherché notre chemin. Notre arrivée à l'hotel était donc un peu plus tard que prévue ce qui n'a pas empêché notre hôte de nous accueillir chaleureusement. Nous avions envisagé un moment d'acheter de quoi pique-niquer le soir mais le groupe s'est rabattu sur un restaurant local. Pour ma part, j'étais tellement crevé que j'ai préféré jeuner et aller me coucher tout de suite. Comme quoi, la moto, c'est fatigant.
P.S. Il semblerait que le 7 septembre 2009 était un jour férié en Espagne ce qui expliquerait pourquoi nous n'avons pas trouvé beaucoup de magasins ouverts... Mais je n'en trouve aucune trace sur le net.
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