Les Cévennes
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Prologue

Samedi 2 septembre 2017

Départ de la maison vers 8 :00 pour arriver Wanlin vers 9 :15 après avoir pris de l'essence en route. Il y a déjà un nombre important de motards qui arrivaient et qui repartaient, pas tous faisant partis de notre voyage Europamoto. A la cafétaria, Paul était occupé avec des GPS alors qu'Alberto arrivait quelques minutes plus tard.

La descente dans les Cévennes se faisant en trois jours, notre première étape ne comptait que 300 kilomètres pour arriver à Chaumont, mais toujours en empruntant des petites routes que notre GO prend plaisir à découvrir. En ce qui concerne les arrêts culturels, Paul avait privilégié la grande guerre avec des moments de recueillement au mémorial américain et un autre au mémorial français. Entre les deux, nous nous sommes restaurés à Varennes-en-Argonne où Henri et Gull nous ont rejoints, bien qu'ils ont préféré rester dehors pour pique-niquer. Petite parenthèse culturelle : c'est à Varennes-en-Argonne que le fuite de Louis XVI et Marie-Antoinette a pris fin.

Comme il avait bien plu pendant la pause de midi alors que nous étions à table, j'ai décidé d'enfiler le plastique un peu plus loin car je voyais de méchants nuages à l'horizon et dans la direction générale dans laquelle on se dirigeait. Nous avons en effet traversé quelques averses mais celles-ci n'étaient que de courte durée et ne justifiaient pas l'utilisation de la combinaison de pluie. C'est pour cela, qu'à la halte suivante, j'ai ôté le plastique et continué sans.

Arrivé à Chaumont, j'étais légèrement mouillé car d'autres averses m'avait saucé alors que le soleil avait commencé à me sécher. J'ai trouvé l'hôtel sans problème car j'avais étudié les road-books à l'avance pour ne pas me perdre en ville. Etant arrivé en fin d'après-midi, nous avons eu le temps de faire un petit tour en ville avant de passer à table. J'ai fait remarquer à Alberto que Chaumont ressemblait fort à Florence (que nous avions visité en juin avec Europamoto) mais il n'a pas pris la mouche comme je l'espérais.

Lors de ce voyage, j'allais partager la chambre avec Georges qui s'est montré être un cokoteur idéal : très discret et très courtois. A l'hôtel, notre chambre " Twin " avait des lits impossibles à séparer mais cela ne nous a pas trop gênés. Par contre, Gull et Alberto - mais surtout Gull - a réussi à se faire attribuer une chambre " Single " avec aucun supplément (à vérifier avec Paul…) laissant Alberto seul en chambre " Twin ".

Dimanche 3 septembre 2017

L'hôtel se situait en face de la gare ce qui nous a valu d'être réveillé au petit matin par des annonces de train entrant en gare. Ayant l'habitude de me lever entre 6 :00 et 6 :30, cela ne m'a pas vraiment incommodé et j'ai pu comme ça descendre prendre mon petit-déjeuner dans les premiers.

Le deuxième jour proposait un parcours un peu plus long pour rejoindre Issoire. Paul avait prévu un itinéraire roulant sans arrêt culturel et j'avais de mon côté étudié les cartes en détail pour trouver un moyen d'éviter l'autoroute au nord de Clermont-Ferrrand. En fin de compte, je n'avais aucunement modifié le road-book mais j'avais gardé en tête plusieurs possibilités pour éviter le péage.

Avant de quitter le Morvan, Gull nous a conduit jusqu'au temple des mille Bouddhas (ça fait 2000 lettres 'd') à Paldenshangpa La Boulaye. Et je me rappelle maintenant que c'est à Toulon-sur-Arroux (merci Alberto) que nous avons dîné ; cela nous a d'ailleurs pris près de deux heures car le restaurant était rempli. J'ai ensuite roulé avec Alberto, Henri et Gull et parfois seul. Même que pendant une dizaine de kilomètres sur la D994, je me suis trouvé avec une voiture de la gendarmerie derrière moi ce qui m'a obligé à respecter scrupuleusement les limites de vitesse ; c'est dangereux car on passe plus de temps à regarder son compteur plutôt que la route !

Nous nous sommes regroupés à La Palisse sur la terrasse d'un bistrot en dessous du château avant de continuer vers Vichy. Après un parcours qui traversait des petits villages, nous avons rejoint Riom où le Tripy nous faisait prendre la A71 (payante) jusqu'à Clermont-Ferrand puis la A75 (gratuite) jusqu'à Issoire. Je ne suis pas particulièrement radin mais je n'aime pas m'arrêter aux péages d'autoroute : ça prend du temps car il faut enlever ses gants, chercher sa monnaie ou son ticket, puis tout remettre en place. J'ai donc choisi de continuer jusqu`à l'entrée de Clermont-Fd avant de monter sur la A75.

Je suis arrivé à Issoire à l'hôtel Le Pariou dans les derniers mais avant Henri et Alberto. La chambre avait deux lits séparés cette fois et mon cokoteur (Georges) était déjà là et avait pris le petit lit. Je suis redescendu au parking pour constater que j'avais besoin de retendre la chaine de la Honda. Heureusement que Sacha était là et que Paul avait les outils adéquats car ce n'est pas aussi facile qu'on le croit. On perd vite l'habitude de ce genre d'intervention quand on a eu une moto avec cardan… Après le souper, Paul, Alberto, Gull, Henri, Xavier et moi avons fait un petit tour en ville pour boire un dernier verre (ou deux).

Je n'ai pas pris de photo ce jour-ci car j'en ai déjà un paquet que j'ai pris les années passées lors de voyages dans la région. Par exemple, l'an dernier, nous avions visité le fameux temple bouddhiste à l'occasion de notre voyage en Lozère 2016.

Lundi 4 septembre 2017

Le road-book du jour était un peu plus cool avec moins de kilomètres que la veille et quelques visites culturelles indiquées sur le Tripy. Après avoir pris de l'essence le matin, j'ai été rejoint par Alberto et nous avons attendu Henri à la sortie d'Issoire. Gull avait modifié son road-book pour aller voir de viaduc de Garabit et roulerait donc seul.

Après quelques minutes d'attente sur le bord de la route, j'ai vu qu'Alberto était impatient de rouler et je l'ai poussé à partir devant. Henri m'a rejoint quelques instants plus tard et nous sommes partis à deux pour les 270 kms de petites routes. Nous avons retrouvé Alberto au premier arrêt " panorama " puis Henri et moi nous sommes retrouvés seuls sur la route. Le deuxième arrêt culturel était prévu à Lavaudieu mais comme nous connaissions déjà pour l'avoir visité l'année précédente, Henri a proposé d'aller visiter le musée de la Résistance un peu plus loin sur la route.

Le musée était fermé et un panneau indiquait qu'il fallait s'adresser au bistrot d'à côté pour contacter le responsable. Nous l'avons trouvé et il a bien voulu nous ouvrir les portes d'un bâtiment qui contenait un nombre de pièces impressionnant (voir les photos). Le bonhomme, âgé de 80 ans et qui avait donc vécu la guerre, était lui-même intarissable et nous aurait bien retenu plusieurs heures avec ses histoires sur la résistance.

Après cette visite, Henri et moi avons repris la route pour rouler jusqu'à Lavoûte-Chilhac où nous nous sommes arrêtés pour manger. Nous avons acheté un sandwich dans une petite épicerie avant de nous installer sur une place ombragée au bord de l'Allier.

Un peu avant Serverette où Henri et moi nous sommes arrêtés devant la maison de notre ami Eric, nous avons retrouvé Paul qui roule comme un pété avec sa superbe camionnette Ford Transit (dont l'éclairage intérieur est formidable). Nous avions du mal à le semer, même sur les petites routes blanche et rouge hachurées sur la carte Michelin. Ce n'est qu'après Marvejols que j'ai pu le distancer et le perdre. Après une route bien sinueuse dans les Causses et une descente d'enfer dans la vallée du Tarn, je me suis arrêté à Sainte Enimie où j'ai retrouvé quelques motards du groupe. Henri, qui s'était trompé de route à Marvejols, m'a rejoint un peu plus tard en terrasse d'un café.

Nous avons ensuite parcourus les derniers 40 kms le long du Tarn pour rejoindre notre hôtel à Florac vers 18 :30 où Gull attendait au bord de la piscine en compagnie de Didier qui était venu de Provence pour nous rejoindre. Tous les motards étaient logés dans un bâtiment annexe dont les chambres étaient de niveaux variés. Georges, mon cokoteur, et moi avons eu la chance de nous voir attribué une grande chambre avec deux grands lits mais d'autres ont eu moins de chance. La seule consolation fut le repas du soir qui, pour les 4 soirs, a été de bonne qualité. La bière locale, une Lupiline, était aussi très bonne mais un peu chère (6,30 euros pour 33 cl).

Le soir, après le repas, nous avons fait un petit tour à pied en ville pour constater que Florac est une ville morte hors saison. A part dans la rue principale où un café était ouvert, tous les bistrots étaient fermés après 22 :00 et nous sommes passés devant plusieurs bâtiments abandonnés.

Mardi 5 septembre 2017

Après une bonne nuit au calme (chambre côté jardin), un bon petit-déjeuner s'imposait et je n'ai pas été déçu. Non seulement la nourriture est bonne mais en plus le personnel de l'hôtel est très aimable. M'étant levé de bonne heure, j'ai eu tout le temps pour me préparer pour la journée intitulée " Cirque de Navacelles ".

Gull, et ça devient une habitude, avait un autre road-book en tête car il ne voulait pas descendre jusqu'à Navacelles. Cela ne nous a pas empêché, Didier et moi, de rouler tous ensemble jusqu'à Ganges où nous avons déjeuné et que nous avons rejoint en faisant un petit détour par des routes plus roulantes que celles proposées par Paul. Il est vrai que les petites routes du genre " gorges de l'enfer du diable qui tue ", ça va cinq minutes mais pas plus.

Nous sommes passés devant les Grottes des Demoiselles et je regrette de ne pas m'y être arrêté pour la visite mais ce ne serait que partie remise. A Ganges, nous avons été rejoints par Henri qui roulait seul et suivait fidèlement le road-book.

Après le repas, Henri est parti devant tandis que Gull prenait le chemin du retour en passant par le Mont Aigoual. Je restais avec Didier pour visiter le cirque de Navacelles. Nous nous sommes arrêtés au restaurant sur le plateau qui offre une très belle vue sur cette originalité géologique et avons vu passer plusieurs motards du groupe. Paul nous a rejoints pour boire un verre avant de repartir.

J'avais dans l'idée d'éviter les petites routes gravillonnées mais l'itinéraire de retour était assez plaisant ce qui fait que nous avons suivi le road-book. Et on a bien eu raison car les derniers kilomètres sur la D9/D983 furent un vrai plaisir avec quelques arrêts pour admirer les vues panoramiques, un autre arrêt à Le Pompidou pour boire un verre, et surtout une très belle route pour angler un maximum.

De retour à l'hôtel avec la banane dans le casque, Gull m'a fait signe de le rejoindre au bar pour boire une Lupiline. La journée parfaite !

Le mardi soir, on a fêté l'anniversaire de Daniel qui avait atteint 65 ans. L'apéro a été payé à distance par sa femme. Nous avons ensuite fait le petit tour en ville pour constater que tous les bars étaient fermés mais nous avons remarqué une plaque sur le mur d'une maison avec un visage dessiné et une tête d'âne et qui portait le nom de Robert Louis Stevenson. Dans le but d'impressionner les autres, j'ai dit qu'il s'agissait de l'auteur de Robinson Crusoe (alors que, tout le monde le sait, il s'agit de l'auteur de l'île au trésor, entre autres). Apparemment, le brave homme aimait bien la marche et le grand air et un circuit de randonnée lui a été dédié.

Mercredi 6 septembre 2017

Déjà à la moitié du voyage et toujours du beau temps… avec pas mal de vent. Et je suis toujours dans les premiers pour le petit-déjeuner. Le road-book du jour nous faisait visiter le sud-ouest, ce qui comprend les gorges du Tarn, les gorges de la Jonte et le Mont Aigoual, entre autres car j'avoue avoir court-circuité une bonne partie ce jour-là.

J'ai roulé avec Didier toute la journée en rencontrant d'autres motards du groupe par endroits. En quittant Florac, on devait se retrouver avec Henri et Alberto, l'un qui était parti acheter un sandwich à la boulangerie locale et l'autre qui était allé faire le plein. On les a perdus tous les deux dès les premières centaines de mètres et ce n'est qu'en descendant sur Les Vignes qu'on les a revus.

Après un court passage dans les gorges du Tarn, nous nous sommes dirigés vers Meyrueis par les gorges de la Jonte. Alors qu'Alberto visitait le repère des Vautours (où j'en ai profité pour acheter une casquette), Henri continuait son chemin et je m'attardais sur place avec Didier. Arrivés à Meyrueis vers 11 :00, Didier est allé trouver un garage local pour faire remplacer la lampe de son phare qui avait pété ; en fait il comptait simplement acheter une ampoule de rechange mais un gentil mécano moto la lui a remplacée.

Pendant que nous pique-niquions sur un banc, j'ai fait part à Didier de mon envie de visiter les grottes de Dargival et l'Abîme de Bramabiau. Nous avions demandé au magasin Vital où nous avions acheté de quoi manger si cela valait vraiment la peine et on avait reçu une réponse positive. Il y avait aussi la grotte de l'Aven Armand dans le coin mais il aurait fallu rester un jour de plus. Nous avons donc quitté le road-book pour nous rendre à Dargival où nous avons dû attendre plus d'une heure pour la visite guidée. Pas de problème, on s'est installé en terrasse et on a bu un café.

La visite des grottes demande une bonne heure mais il faut savoir qu'on marche beaucoup, qu'il y a beaucoup de marches et qu'il fait très humide et plutôt froid (10° C). J'ai donc dû garder ma veste et j'ai sué comme un bœuf. Mais le spectacle en valait la peine.

Nous nous sommes ensuite dirigés vers l`Abîme de Bramabiau où nous nous sommes renseignés pour la visite. Comme il fallait marcher 2 kms pour atteindre l'abîme, faire la visite guidée pendant une bonne heure puis remonter à pied, Didier et moi avons fait l'impasse.

Prochaine étape le Mont Aigoual pour un court arrêt et admirer la vue panoramique à 360 degrés. Puis retour sur Florac par des petites routes désertes et pleines de gravillons après seulement 160 kms au compteur.

Le soir, au repas, on a fêté l'anniversaire d'Alberto avec deux bougies sur un gâteau en chocolat. Le pauvre avait l'air gêné, lui qui n'hésite pas à faire le pitre à la moindre occasion. Ce qu'il n'a d'ailleurs pas manqué de faire quand je lui ai mis une casquette sur la tête.

Nous avons ensuite fait le petit tour habituel dans la ville endormie avant d'aller se coucher. Sauf que j'ai appris le lendemain qu'Alberto était resté au bar et avait fêté dignement - ou pas - ses 61 ans.

Jeudi 7 septembre 2017

Dernier jour à Florac et déjà le temps se gâtait un peu en prévision de ce qui nous attendait en Belgique où, selon les dires, il avait fait moche toute la semaine. C'est vrai que la température avait un peu chuté la veille et que le vent se levait ce matin-là.

L'itinéraire du jour nous amenait au nord-est puis à l'ouest avant de revenir à l'hôtel avec la visite de la Garde Guérin, le lac de Villefort et les gorges du Tarn (encore). J'avais prévu de passer par l'aérodrome de Mende (que j'avais raté l'année d'avant), faire la boucle des gorges du Tarn à l'envers et passer par le Roc des Hourtous (que j'avais raté la veille). Gull de son côté voulait visiter la cathédrale de Mende. Henri était parti de son côté et nous nous sommes retrouvés à quatre, Gull, Didier, Alberto et moi, pour partir de l'hôtel.

Nous avons fait un premier arrêt à la Garde Guérin où nous avons rencontré Sacha et Cie et où Paul nous a rejoints. En partant, quelle ne fut notre surprise en trouvant Claude sur le parking. Coincidence ou pas, nous avons discuté un peu avant de continuer la route.

On s'est arrêté pour manger devant un Carrefour Express où Didier et Alberto ont failli se battre mais ça s'est bien terminé. Il est vrai que Didier s'impose parfois sans demander l'avis des autres et que ça peut être énervant. Tout ça pour quelques tomates et une tranche de bacon…

Avant de repartir, Didier et moi avons fait le plein alors qu'Alberto filait à l'italienne. Sur la route, en voulant me rendre à l'aérodrome de Mende par l'autre côté (Paul nous avait dit que la route au sud était en travaux), j'ai foiré et on s'est retrouvé en ville. J'ai donc encore une fois raté ce lieu de culte pour ceux qui sont fans du film " La Grande Vadrouille ".

Pas de panique, il restait pas mal de lieux à visiter tel que le Point Sublime, le Roc des Hourtous et le panorama au-dessus de Saint Chély d'Apcher. Seul problème : depuis le Tripy, je n'ai plus l'habitude de suivre un itinéraire avec une carte et j'ai aussi perdu l'habitude de préparer un road-book papier à l'avance. J'ai donc été obligé de m'arrêter à plusieurs reprises pour enlever mes lunettes et examiner la carte ouverte dans le sac de réservoir afin de me diriger.

En fait, on a suivi le road-book en sens inverse entre Sainte Enimie et Les Vignes en passant par le Point Sublime avant de traverser le Tarn et remonter sur le plateau pour atteindre le Roc des Hourtous. La vue y est superbe - peut-être plus belle que celle du Point Sublime - et il y a une petite buvette privée où on s'est offert un Magnum. Un peu plus loin sur la route, il y a une dernière halte au-dessus de Saint Chély d'Apcher avant de redescendre sur Sainte Enimie par une belle route bien large (ça change des virages en épingles-à-cheveux où les Motorhomes doivent maneuvrer pour tourner).

Nous sommes ensuite rentrés à Florac en suivant le Tarn (comme lors de notre arrivée le lundi soir) et avons pris de l'essence à l'Intermarché avant de rentrer à l'hôtel. Je trouvais bizarre qu'il n'y avait pas grand monde et nous avons appris plus tard que Georges était tombé lors d'une maneuvre avec la moto de Michel qui la lui avait prêtée pour essayer… Comme quoi, cela confirme ce que j'ai toujours dit : les motos, c'est comme les slips, ça ne se prête pas !

J'ai aussi eu le temps de m'inquiéter de l'absence d'Alberto qui, de son côté, était allé voir le viaduc de Millau avec Paul (ce dernier en camionnette Ford Transit dont l'éclairage intérieur est extraordinaire). J'ai d'ailleurs reçu un coup de fil de Paul qui m'a demandé de prendre le groupe en main pour passer à table vu qu'il devait se rendre à Mende où Georges avait été conduit par Philippe pour se faire soigner. Vous suivez ?

Au même moment, j'ai reçu un coup de fil de la maison avec de mauvaises nouvelles et j'ai pris la décision de rentrer directement le lendemain. J'avais déjà préparé mes bagages et la moto vu qu'on devait entamer le retour en trois jours. Seulement maintenat, j'allais devoir le faire en un jour. N'ayant pas de carte de France, j'ai allumé mon vieux GPS Garmin Zumo 550 mais celui-ci n'a pas voulu calculer l'itinéraire jusqu'en Belgique et se bloquait à 50%. Je me suis alors rabattu sur Google Maps sur mon Smartphone mais l'itinéraire proposé favorisait les autoroutes en passant par Paris. Pas glop.

J'ai donc convenu avec moi-même que je rejoindrai la A75 le plus rapidement possible pour remonter jusqu'à Clermont-Ferrand puis prendre la direction Nord-Est. Et si jamais je sentais que ça n'allait pas, je m'arrêterais pour la nuit.

Vendredi 8 septembre 2017

Après un petit-déjeuner rapide et avoir informé Paul que je ne serai pas du reste du voyage, je suis parti en direction de Mende pour monter sur l'autoroute au sud de Marvejols. J'ai roulé jusqu'à Gannat pour prendre la D2009 (ancienne N9) jusqu'à la N79 pour rejoindre Moulins.

De là, je pensais connaitre assez bien la route pour rentrer par les départementales et j'ai bifurqué vers Bourbon-Lancy (où j'ai pris de l'essence) puis Autun avant de prendre la direction de Saulieu et Bar-sur-Seine. Je me suis ensuite dirigé vers Vitry-le-François puis Sainte Ménehould (où j'ai encore pris de l'essence et un Snicker) avant de rejoindre Vouziers, Le Chêne, Poix-Terron, Signy-l'Abbaye, Rocroi, Couvin, Charleroi et la maison.

J'ai vu venir la pluie dans la campagne du département des Ardennes françaises et je me suis arrêté pour enfiler le plastique. Jusque là, je n'avais eu que du vent sous un ciel gris avec de très courtes périodes de ciel bleu. La pluie s'est invitée pour les deux dernières heures avec quelques rafales de vent assez violentes.

J'ai roulé un total de 930 kilomètres en 11,5 heures sans avoir mal aux fesses ce qui montre que la CBF600 est une bonne moto (ou que j'ai des fesses bien rembourrées). C'est la plus longue distance que j'ai parcourue d'une traite.

Notes

Les photos

La photo de groupe

Placez la souris sur un visage pour savoir qui est qui. Bien sûr, si vous avez une tablette entre les mains plutôt qu'une souris, ça n'ira pas !

Olivier Michel S Sacha Murielle Mathieu Jean Ildiko Jean-Pierre Danuta Jacky Xavier Richard Anne Yvan Henri C Josiane François (moi) Didier Alberto Henri L Philippe Michel P Virginie Georges Jean-Marc Carina Gull Paul Daniel le chat

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