Le Mercantour
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Ceci est le compte-rendu du grand voyage de l'année. Autant vous le dire tout de suite, il y a un goût de trop peu. Je serais bien resté quelques jours de plus, voire à prolonger en Auvergne ou en Alsace, enfin n'importe quoi plutôt que de retourner travailler le lundi matin ! Mais bon, on fait avec ce qu'on a et 7 jours d'affilée à moto, c'est déjà très bien... même sous la pluie.
Et puis voila que le boulot, justement, entrave mes tentatives de compte-rendu... J'ai bien prévenu les copains qu'il y aurait du retard dans la livraison mais je suis sûr que si je n'ai rien pondu après le week-end, je vais me faire remonter les bretelles. Dans un premier temps, j'ai donc décidé, à la vue de ce que le copain Alberto a déjà écrit, que je me contenterai de reproduire son texte en y rajoutant mes commentaires ou corrections si nécessaire. Cela allait me faciliter la tache.
Mais cela semble être encore plus difficile que de rédiger un compte-rendu comme je le fais d'habitude. Donc j'abandonne ma première idée et je recommence tout à zéro.

Deuxième partie: les quatre derniers jours

mercredi 11 juin

On a décidé que ce soir on mangerait au resto tous ensemble ! Ce que je n'avais pas précisé, c'est que Henri et Bernadette ne pieutent pas à l'Hotellerie de Notre Dame du Laus mais au couvent des carmélites à Montgardin. Donc, depuis dimanche matin, nous n'avons pas soupé ensemble le soir alors que le but de ces voyages est de passer du bon temps ensemble... qu'on soit sur nos motos ou à pied

Et le rendez-vous du matin avait aussi été adapté: puisqu'on partait en direction de Briançon, nous nous étions mis d'accord pour nous retrouver à 9h15 à la pompe à essence la moins chère de la région qui se situait à l'entrée de Chorges. Le resto du soir serait d'ailleurs aussi à Chorges mais il fallait encore le sélectioner.

Nous nous retrouvons donc à la station Elf de Chorges où tout le monde fait le plein pour la journée et on part en direction de Briançon derrière le guide du jour, j'ai nommé Jacques. Je dois maintenant faire une petite parenthèse pour bien expliquer la situation:

  1. Jacques aime bien, que dis-je, adore les petites routes tortueuses. Plus c'est petit, mieux c'est et plus y'a de gravier, mieux c'est.
  2. moi, je n'aime pas rouler dans les caillasses. Je l'ai d'ailleurs crié haut et fort dans un email envoyé quelques jours avant le départ et après lecture des road-books concoctés par Jacques.

Nous avons donc un certain désaccord sur ce point. Je ne m'attarderai pas sur les autres points de discorde qui sont plus liés à nos caractères différents. Tout ce que je vais dire, c'est que les road-books de Jacques ont tendance à être du genre farfelu (farfelous en anglais) et qu'il vaut mieux ne pas trop se fier aux kilométrages ni aux numéros de route.

Mais revenons à nos moutons, comme dirait un loup dans la bergerie [Anon.]. Un peu avant le pont qui traverse le lac de Serre-Ponçon, nous quittons la N94 à gauche vers Puy-Sanières pour grimper dans la montagne d'où nous avons une vue magnifique sur le lac. Je regrette maintenant de ne pas m'être arrêté pour prendre des photos car la lumière du matin était parfaite. Mais j'étais sûr que Jacques connaissait un coin superbe pour faire halte et je suivais le groupe bêêêêêtement. Rien du tout ! On roule, on roule et on roule sans s'arrêter (ça m'étonne de lui, ça) et on retrouve la N94 à Embrun que l'on traverse pour passer de l'autre côté de la Durance qu'on longe sur la D994d jusqu'à Saint Clément. De là, on pique à droite vers Guillestre puis sur la D902 vers Chateau-Queyras.

Et c'est là qu'on s'est séparé pour la première fois: après un arrêt pour prendre des photos, Jacques et Solange, suivi par votre serviteur puis Henri et Bernadette ont filé par la combe du Queyras vers Chateau-Queyras alors que Didier et Alberto, ayant retardé leurs départs de quelques secondes et nous ayant perdu de vue, ont bifurqué vers Ceillac... comme indiqué sur le road-book. Bref, arrivé au croisement de la D902 et la D947, ne voyant pas arriver Didier et Alberto qui auraient eu cent fois le temps de nous rattraper vu l'allure sénatoriale imposée par Jacques,je m'arrête au bord de la route pour les attendre, tout en faisant signe à Henri de continuer. Après 5 minutes d'attente, je commence à m'inquiéter et je décide de redescendre à leur rencontre. Je dois avouer que j'ai été motivé dans ma décision par l'envie de refaire la route à allure normale, c'est à dire en prenant un peu d'angle...

De retour à l'endroit où nous étions arrêtés pour prendre des photos, je ne trouve pas de trace de Didier et Alberto. Il faut dire qu'à ce moment, je n'étais pas "aware" que nous n'avions pas suivi le road-book. Bref, je téléphone à Didier puis à Alberto mais n'obtiens pas de réponse. Je décide alors de remonter rejoindre Jacques et Henri, toujours à allure "normale", que je croise alors qu'ils redescendaient, sans doute pour prendre de mes nouvelles. Ca devient compliqué ! STOP ! RESET ! Je rejoins Jacques et Solange puis Henri et Bernadette. Jacques a eu des nouvelles de Didier et on se rejoint tous à Chateau-Queyras, OK ? OK.

Là, on s'achète tous un sandwich, et je décide de m'offrir une tarte aux myrtilles avec Solange. C'est un détail très important pour la suite du récit car cette tarte aux myrtilles m'est resté en travers de la gorge. Suivez bien. Le guide nous invite à aller pique-niquer au Grand Belvédère, tout au bout de la D947. Comble de malchance, la route est fermée suite à un éboulement. On fait donc demi-tour pour essayer un autre cul-de-sac un peu plus loin. Encore une fois la route est fermée mais cette fois-ci, l'intrépide Jacques et le diable malicieux qu'est Didier continuent leur chemin suivi par Alberto. Henri et Bernadette décident avec moi de rester pour pique-niquer sur un banc, à l'ombre des sapins et au bord de la rivière.

Une fois notre pique-nique terminé, nous décidons d'aller prendre un café à Abries. On laisse les motos bien en vue pour que les autres ne nous ratent pas au cas où ils descendraient et on se met en terrasse d'un café pour commander. Le temps passant et les autres ne venant pas, Henri et moi en profitons pour déguster une glace artisanale au yaourt (merci Bernadette pour la glace) tandis que Bernadette se jette 2 cappuccinos derrière les dents. Finalement, les autres arrivent et, après concertation, nous décidons de "faire l'Izoard" plutôt qu'une incursion en Italie qui ferait un très long détour pour revenir.

A mi-hauteur, on s'arrête pour admirer la vue:

Cette halte étant un peu trop longue pour moi, je décide de prendre les devants et me lance à l'assaut du col de l'Izoard... et je me prends une averse de grêle dans la gueule ! Arrivé en haut, le ciel noir et la grêle me font faire demi-tour et je rejoins mes camarades toujours au parking. Je leur raconte ma route mais ils n'ont pas l'air de me croire et se lance à leur tour à l'assaut du col. Je les regarde partir puis je vois que le ciel s'est fort éclairci alors je les suis. Une fois en haut, aucune trace de mauvais temps: le ciel s'est dégagé et la route est sèche !

Bon, le récit de cette journée commence à devenir un peu long... et ressembler à un blog. Il faut couper dans le gras.

Descente sur Briançon. Stop. Arrêt parking. Stop. Pas visite vieille ville. Stop. Plein sud vers l'Argentière. Stop. Crochet vers Pré de Mme Carle sous la pluie. Stop. Temps dégueulasse, Renault Laguna bloquée dans la neige. Stop. Coup de main pour dégager puis retour dans la vallée. Stop. Les autres pas suivre. Stop. Continuer vers Chorges. Attention radar. Stop. Arrêt au lac de Serre-Ponçon. Petite sieste sur un banc. Stop. SMS envoyé à Henri. Stop. Repartir sur Chorges. Stop. Petit tour en ville: personne. Stop. Attendre sur parking. Les autres arriver. Stop. Table en terrasse au restaurant. Trop froid. Rentrer en salle. Stop. Bien manger, bien boire. Stop. Retour à N-D du Laus dans le noir. Stop. Garer moto, dire bonne nuit. Dodo. Stop.

Et la tarte aux myrtilles dans tout ça ? Ne vous en faites pas, je ne suis pas prêt de l'oublier. Le chef, avec sa générosité légendaire, a décidé que la tarte aux myrtilles que Solange avait eu la bonté de payer (mais qui devait être en moitié mon dessert) devait être partagée avec tous... sauf moi ! Comme esprit communautaire, on ne fait pas mieux. Je le soupçonne d'avoir été hippy dans sa jeunesse...

jeudi 12 juin

Programme de la journée: cols et gorges ou gorges et cols, c'est vous qui voyez. Hier, nous n'avions pas eu beaucoup de chance avec les routes fermées pour cause d'éboulement ou d'effondrement. Aujoud'hui, on courrait d'autres risques avec d'autres conséquences: cols fermés et gorges tranchées. Nous sommes partis par la N94 en direction de Savines-le-lac puis par la D7 par le col de Pontis qui surplombe le lac de Serre-Ponçon. Dans la descente sur la D954, une toute petite route qui serpentait à souhait et comme les aime bien Jacques, nous avons rencontré un troupeau de moutons conduit par une belle bergère... que je n'ai pas vue ! Il parait en plus qu'elle valait le coup d'oeil... Snif, mon voyage est foutu: je n'ai pas vu la belle bergère.

Direction le col de la Bonette en passant par Barcelonnette et Jausiers. Au fur et à mesure qu'on monte, le froid devient piquant et j'hésite à m'arrêter pour mettre mes gants d'hiver et enfiler le tour de cou. Mais j'ai déjà une belle avance sur les autres et je n'ai pas envie de me faire rattraper... C'est pas une course, je sais, mais tout de même. De fait, j'arrive en haut après m'être bien amusé dans les virolos et je m'arrête pour admirer le paysage.

Les autres arrivent à peine que j'ai déjà envie de redescendre. Je sais, c'est pas bien de rouler seul alors qu'on voyage ensemble mais j'aime bien ça; comme ça, je peux rouler à mon rythme. Après une descente bien rythmée (avec un arrêt photo près de la cascade) je m'arrête à Isola, passage obligatoire pour continuer le road-book. Me doutant que j'ai une bonne demie heure d'avance sur le groupe, je me promène en ville à la recherche d'un resto sympa et je trouve une pizzeria. Je retourne sur la route principale pour attendre les autres. Quelques minutes plus tard, le groupe est reformé et c'est l'heure de manger. On se dirige donc tous vers la pizzeria où nous avons mangé une excellente pizza... chacun. Enfin, ceux qui ont pu terminer.

Quand nous sommes repartis, le temps tendait à l'orage si je me rapelle bien. En fait, cela n'a pas beaucoup d'importance: tout au long du voyage, nous avons tous pris l'habitude d'enfiler et de retirer les plastiques en moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire. Ce qui fait que je ne suis plus très sûr des moments quand nous avons dû les mettre ou les enlever. Nous reprenons donc notre route en direction de Saint Sauveur-sur-Tinée et, si vous vous souvenez, c'est une route marquée d'un surlignage fluo ce qui signifie qu'on peut angler, ce dont je ne me suis pas privé !

A l'entrée de Saint Sauveur, nous prenons à droite par la D30 pour monter sur Beuil. Cette route est aussi un régal pour les Trails mais attention aux camions qui descendent car ils ne laissent pas beaucoup de place. A mi-chemin dans la montée, on s'arrête tous pour prendre une photo du village de Roubion puis continuer sur Beuil où nous virons plein sud pour descendre les gorges du Cians (supérieures puis inférieures) par la D28 encaissée entre des parois de roches rouges qui ont d'ailleurs une facheuse tendance à s'effriter et tomber sur la route. Avec toute la pluie qui est tombée ces derniers jours, toutes les routes de la région ont souffert et je ne vous raconte pas le nombre de chantiers en cours que nous avons traversés.

Arrivés sur la D6202 / D4202 / N202 (au choix), nous fions vers l'ouest jusqu'à l'embranchement de la D902 pour repiquer vers le nord par les gorges de Daluis. Enfin, ça c'est le plan. Malheureusement, la fête de la transumance nous oblige à modifier l'itinéraire et nous décidons de passer par le col d'Allos pour rejoindre Barcelonnette. Après enfilage des plastiques quelque part sur la D908, on se retrouve tous au sommet du col d'Allos.

La descente sur Barcelonnette ne présenta pas de difficulté et nous sommes rentrés tranquillement par la D900 et la D942 jusqu'à N-D du Laus. Vers la fin, alors que j'étais en queue de peloton, j'ai tenté un raccourci par une route de montagne (la D942a qui passe par Valserres) mais ça n'a pas marché et je suis resté derrière... de justesse. Arrivés à l'hotellerie, nous avons eu le temps de nous rafraichir avant de passer à table et c'est ce soir-là que nous avons le moins bien mangé. Voyez plutôt:

La pomme était OK.

vendredi 13 juin

Déjà le retour, malheureusement. En plus un vendredi 13 ! Le road-book du jour, ainsi que celui de demain, avait été préparé par Henri et nous ramenait à Viriat, notre étape lors de l'aller, par le chemin des écoliers. Jugez plutôt: col du Lautaret, col du Galibier, col du Télépgraphe, col du Granier puis direction Bourg-en-Bresse par le lac d'Aiguebelette, Yenne, Ambérieu et Pont d'Ain.

Nous sommes partis de bonne heure du lieu de rendez-vous fixé la veille: la station essence Elf de Chorges. Henri et Bernadette nous attendaient ainsi qu'une jolie bergère avec son troupeau de moutons. A noter que les bergères se déplacent maintenant en camion 30 T. Explication: les bêtes sont amenées par camion dans les paturages d'été; une transumance modernisée en quelque sorte. Nous craignions avoir des ennuis de circulation vu le nombre de camions qui passaient mais en fait ce fut le contraire: très peu de monde sur les routes en ce vendredi. Nous avons rejoint Briançon rapidement en faisant toutefois gaffe aux méchants schtroumpf à lunette qui sévissait dans un bosquet sur la N94.

Après Briançon, nous sommes montés au col du Lautaret puis au col du Galibier. Averti par ce qu'il s'était passé la veille en montant au col de la Bonette, j'avais mis mes gants d'hiver et mon tour de cou ce matin pour me protéger du froid. Mais sapristi, qu'est-ce qu'il faisait froid là-haut. D'accord on avait une belle vue mais quel froid !

Apparement, les autres avaient envie de s'éterniser ici, moi pas. Ce n'était pas vraiment l'endroit idéal pour pique-niquer alors je suis reparti assez vite pour redescendre sur Valloire, la dernière fois que je faisais cavalier seul, c'est promis. Après la traversée de Valloire et de plusieurs chantiers de la DDE, j'arrive au col du Télégraphe et me range pour attendre les autres. En effet, ils se font attendre... Après 30 à 40 minutes, ils passent tous en trombe sans même s'arrêter ! Pfff !

Bon, va falloir s'appliquer à les ratrapper maintenant. J'ai donc dû un peu forcer l'allure dans la descente sur Saint Michel-de-Maurienne afin de me placer derrière Jacques et Solange avant d'embrancher sur la D1006 (anciennement N6) en direction de Saint Jean-de-Maurienne, Aiguebelle et Chambéry. Nous nous sommes arrêtés une première fois à La Chambre pour manger mais les magasins étaient en train de fermer et les cafés du coin ne faisaient pas de sandwich... Nous avons donc continué jusqu'à Aiguebelle où Henri (ou Didier ?) a trouvé un café avec terrasse et parking privé. Nous avons tous commandé une salade minable à 8 euros sauf Henri qui a pris un sandwich, ce que nous aurions tous dû faire.

Nous avons quitté Aiguebelle sans regret pour continuer notre route sur les anciennes N6 puis N90 avant de rejoindre la petite D285 à Chapareillan et qui monte vers le col du Granier puis redescendre par Saint Pierre-d'Entremont où nous nous sommes arrêtés pour prendre le café et le dessert, les gorges du Guiers Vif, Les Echelles, Saint Béron, etc. Juste avant etc, Jacques a essayé d'influencer le groupe et de passer par le nord du lac d'Aiguebelette mais Henri n'a rien voulu entendre et a continué sa route en suivant fidèlement le road-book. Didier lui a emboité le pneu et j'en ai fait autant. Il ne restait donc que Alberto qui, prenant trop de temps d'hésitation, a été contraint de suivre Jacques et Solange... ou peut-être est-ce son esprit aventurier qui avait repris le dessus ?

Nous nous sommes retrouvés à Bourg-en-Bresse, les uns ayant pris de l'essence et les autres pas. Ayant une âme charitable et voulant me faire pardonner de mes excès de solitude ces derniers jours, j'ai conduit Jacques et Alberto à la pompe à essence la plus proche et je les ai attendus afin de les guider ensuite vers le Moulin de Champagne, chez Marie & Jean Michel FAMY. Ce soir-là, nous avions droit à la table d'hôtes et nous avons très bien mangé. C'est autre chose que l'hotellerie de N-D du Laus ou le café au bord de la N6 à Aiguebelle; aucune comparaison possible.

Et vous savez quoi ? Ce vendredi 13 est le seul jour de notre voyage où nous n'avons pas eu besoin des plastiques. Il n'ya pas eu une seule goutte de pluie de toute la journée ! Enfin, une toute petite goutte au col du Granier mais que nous n'avons pas pris en considération.

samedi 14 juin

Ce matin, ça sent vraiment la fin. Il y en a déjà qui parlent de se séparer à Charleville, d'autres à Le Chesne, afin de rejoindre ses pénates plus rapidement. Mais cela aura été la bonne surprise de cette fin de voyage: nous nous sommes tous réunis autour d'une table à Couvin pour une bonne frite bien grasse en fin de journée. J'ai un peu sauté les étapes mais je vous assure que ça fait plaisir de terminer tous ensemble un voyage de 8 jours.

La route entre Viriat et Couvin s'était passé sans problème: cette D996 qui passe par Louhans, Seurre, Dijon (où nous nous sommes perdus), puis devient D396 avant Bar-sur-Aube, Brienne-le-chateau, Vitry-le-François est formidable. On peut rouler à son aise sans crainte de se faire schtroumpfer (aie !) à condition de faire attention sur les tronçons où nous partageons quelques instants une route plus importante. Nous avons mangé dans un petit resto de campagne à Leuglay si je me souviens bien. Nous avons repris de l'essence à Vitry-le-François (on s'était encore une fois séparés: Henri et Alberto filant devant sous la pluie et sur une route détrempée alors que Jacques, Didier et moi faisions preuve d'un peu plus de prudence). D'une manière générale, plus nous nous rapprochions de la Belgique et plus la cadence augmentait. Henri qui roulait devant, avait démarré tranquillement à du 100 / 110 km/h mais à la fin du voyage, il roulait plutôt à du 130 / 140. J'ai oublié la visite très rapide de l'abbaye de Citeaux au sud de Dijon car en fait c'était plus un arrêt pipi qu'une halte culturelle. Il y a eu aussi une pause café à Le Chesne avant d'arriver à Couvin.

Donc, à Couvin, nous avons tous mangé un plat typiquement belge, genre américain-frite, boulettes-frite, etc. Personne n'était vraiment pressé de rentrer. En repartant, j'ai même décidé en dernière minute de prolonger le plaisir en passant pas les barrages de l'Eau d'Heure en compagnie d'Alberto et guidé par Henri. Je suis arrivé à la maison vers 21h10.

Grand merci à tous pour ce beau voyage et les bons moments. Comme je l'ai dit au début, ce voyage a un gout de trop peu et j'aimerais bien remettre ça plus tard dans l'année. Si quelqu'un a une proposition intéressante pour septembre, je suis partant.

Les quatre premiers jours...

Fin de la deuxième partie

Quelques détails en plus:

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