Le Mercantour |
|
Ceci est le compte-rendu du grand voyage de l'année. Autant vous le dire tout de suite, il y a un goût de trop peu.
Je serais bien resté quelques jours de plus, voire à prolonger en Auvergne ou en Alsace, enfin n'importe quoi plutôt que de retourner
travailler le lundi matin ! Mais bon, on fait avec ce qu'on a et 7 jours d'affilée à moto, c'est déjà très bien... même sous la pluie.
Et puis voila que le boulot, justement, entrave mes tentatives de compte-rendu... J'ai bien prévenu les copains qu'il y aurait du retard dans la livraison
mais je suis sûr que si je n'ai rien pondu après le week-end, je vais me faire remonter les bretelles. Dans un premier temps, j'ai donc décidé, à la vue de ce que
le copain Alberto a déjà écrit, que je me contenterai de reproduire son texte en y rajoutant mes commentaires ou corrections si nécessaire.
Cela allait me faciliter la tache.
Mais cela semble être encore plus difficile que de rédiger un compte-rendu comme je le fais d'habitude. Donc j'abandonne ma première idée et je recommence
tout à zéro.
Départ de bonne heure, comme d'hab, avec un peu de tourisme dès les premiers kilomètres; à cause du temps maussade (bruine, ciel gris, température basse), j'ai pris l'autoroute E411 jusqu'à la sortie 22a jusqu'à Lavaux Saint-Anne, ai décidé de ne pas aller visiter le chateau (il était encore un peu trop tôt) puis ai rejoint Pondrôme par les petites routes pour arriver au Relais du Motard quelques secondes avant Alberto. Nous avons eu le temps de prendre un petit café tout en discutant avec le patron en attendant les autres: d'abord Henri et Bernadette puis Didier, Jacques et Solange qui avaient quelques minutes de retard.
Un petit détail amusant que j'ose raconter au risque de me prendre des claques: notre ami Didier qui, dans son bon coeur a voulu prendre Solange en croupe sur 200 mètres, est tombé de sa moto alors qu'il roulait à... 0 km/h. Cela bat de loin mon record (voir visite chez Moto Guzzi en 2002) quand je suis tombé à du 10 km/h. Cela s'est passé devant le Relais du motard, donc à 0 km du départ.
Autre détail important: j'ai profité de ce voyage pour tester le Tripy qu'un collègue de bureau m'a très gentiment prêté pour la semaine. J'avais donc passé du temps à reproduire tous nos road-books avec le logiciel Road Tracer avant de les transférer sur le Tripy. L'installation sur la DL650 a été très facile grace au système RAM. En ce samedi, j'ai utilisé le Tripy en mode "consultation"; entendez par là que je me suis borné à suivre les autres tout en gardant un oeil sur le Tripy pour voir s'il indiquait la bonne direction. En fin de journée, je suis même passé devant, ayant pris confiance en cet appareil qui est très bien pensé.
Le parcours de la matinée nous a amené à Ligny-en-Barrois par des routes déjà connues. Plus le groupe est gros et plus la moyenne baisse; il fallait donc emprunter des routes roulantes pour cette première journée qui comptait quand même 557 kms. Nous avons dîné dans un restaurant sur la place principale de Ligny avant de reprendre la route assez tard. Le parcours de l'après-midi était dessiné aussi sur des routes connues. En milieu d'après-midi, la pluie a commencé à bien tomber et nous avons eu droit à des averses éparses, comme le dit si bien monsieur Météo. En plus, comme les routes étaient détrempées, on avait aussi droit à être aspergés par les camions qui nous croisaient, même quand il ne pleuvait pas. Bref, nous sommes arrivés au Moulin de Champagne bien mouillés, malgré nos combinaisons protectrices.
Normalement, nous nous serions défaits de nos frusques pour plonger dans un bon bain chaud avant de passer à table. Mais pas ce soir car notre hotesse ne faisait pas la cuisine. Nous nous sommes rabattus sur un restaurant local recommandé par le mari, Jean-Michel, et où nous avons bien mangé pour pas trop cher. De retour au Moulin de Champagne, j'ai pris une douche avant de mettre le Tripy en charge et de me coucher.
Bien dormi cette nuit. J'étais chargé de réveiller mes copains de chambrée, Didier et Alberto, pour qu'on soit à l'heure pour le petit-déjeuner à 8h00. Faute de clairon, j'ai utilisé le petite chaton qui ne demandait qu'à rentrer dans la chambre pour qu'il fasse ses griffes sur la barbe d'Alberto... A peine réveillé qu'il allumait sa première cigarette. Et oui, notre ami Alberto a recommencé à fumer; faute de pouvoir nous enfumer sur la route, il le fait pendant les haltes. Cela vaut d'ailleurs quelques clichés comiques tel celui-ci quand Alberto a confié sa cigarette à Didier pendant qu'il faisait le plein.
Après un solide petit-déjeuner, nous avons pris la route après avoir enfilé les plastiques. Malheureusement, il pleuvait toujours (ce sera le refrain de ce voyage) et on ne pouvait pas attendre que ça passe. Avec Henri devant, nous avons bien roulé jusqu'à Voreppe (au nord de Grenoble) où nous avons traversé l'Isère pour ensuite rentrer dans le Vercors. Nous nous sommes arrêtés dans un restaurant se situant à Les Geymonds, entre Lans-en-Vercors et Villard-de-Lans et, il faut le préciser, nous avons mangé sur la terrasse !
Le road-book préconisait un passage par Pont-en-Royans et Saint Jean-en-Royans mais nous avons court-circuité cette partie faute de temps et nous sommes allés directement sur le col de Rousset par la D103 et la D518. Le temps, l'autre, pas celui qui fait tic-tac, n'était pas au beau fixe. Dès notre départ après le repas, il a commencé à pleuvoir et les plastiques étaient nécessaires. La montée au col de Rousset s'est terminé dans un brouillard à couper au couteau et, à la sortie du tunnel, nous nous sommes tout d'un coup retrouvés au soleil !
On s'est arrêté quelques minutes pour admirer le paysage (on ne voyait que des nuages en dessous de nous) et Didier annonçait avec forte insistance que le soleil brillait dans la vallée. Je ne l'ai pas cru et j'ai gardé mon plastique. Bien mal m'en a pris car au fur et à mesure qu'on descendait, il faisait de plus en plus beau et de plus en plus chaud. J'ai le vague souvenir d'une petite arsouille dans la descente sur Die et, arrivé en bas, j'étais bien content de m'arrêter à l'ombre et enlever la combinaison-sauna.
Pour des raisons de logistique qui seraient bien trop longues à expliquer ici, notre groupe se scindait en deux: alors que Henri et Bernadette se rendaient à Montgardin pour y passer la nuit, Didier, Jacques, Solange, Alberto et moi continuions notre route vers le sud pour squatter la maison de vacances de Didier. Juste après avoir quitté Henri et Bernadette et alors qu'on roulait tranquillement sur la D1075 (anciennement N75) en direction de Sisteron et avec un trafic dense, on croisait plusieurs véhicules qui faisaient des appels de phare. Aucun doute, il y avait de la marée-chaussée plus loin. En effet, à la sortie de Serres, des schtroumpfs à lunettes guettaient les distraits (c-à-d ceux qui n'avaient pas vu les appels de phare).
Avant d'arriver à Sisteron, on s'est payé un de ces orages ! Nous nous sommes réfugiés dans une cahute en contre-bas de la route en attendant que ça passe mais le déluge n'a pas été apprécié par le Tripy: quelques kilomètres plus loin, alors qu'on avait repris la route, il s'est bloqué. J'ai même eu du mal à l'éteindre. Finalement, j'ai réussi à le réinitialiser et il s'est remis fidèlement sur le road-book.
Nous sommes arrivés assez tard à Pont d'Argens après quelques passages pluvieux mais, arrivés à destination, il faisait beau et le soleil du soir était bien agréable. Tandis que Solange préparait un plat de spaghetti, nous mettions la table et sirotions un martini rouge... Aaaah, un peu de détente après une longue journée fatigante. Après avoir fait la vaisselle, la soirée s'est terminée dans le noir et nous avons pu admirer les étoiles avant d'aller nous coucher et faire de beaux rêves.
Rappelez-vous, le groupe était divisé en deux: d'un côté Didier, Jacques, Solange, Alberto et moi, tous partisans du farniente, et de l'autre Henri et Bernadette à quelques 100 kms au nord à vol d'oiseau, à condition d'être un aigle et de voler à 3000 m d'altitude ! Nous nous étions donné rendez-vous à Saint Sauveur-sur-Tinée pour le repas de midi mais avant cela, il fallait se lever, prendre son petit-déjeuner, enfourcher sa moto, et rouler dans la bonne direction... Un plan parfait si son éxécution avait été respectée, ce qui ne fut pas le cas car le responsable de l'intendance avait oublié de se rendre en ville pour acheter pains et croissants, comme promis la veille. Que voulez-vous, sans pain et sans croissant, le motard n'est plus qu'un homme comme les autres !
Didier a donc secoué un peu son ami Jacques pour qu'il s'active et nous avons tous eu droit à un petit-déjeuner plus que respectable. Un grand merci à Jacques pour sa contribution et son refus de se faire rembourser. A charge de revhanche...
Nous avons ensuite pris la route, un peu plus tard que planifié. La circulation autour de Grasse était franchement pénible ce qui me faisait jurer comme un charretier sous mon casque (y'a pas grand chose d'autre à faire dans ces cas-là) surtout quand on se retrouve coincé derrière un camion qui monte à 10 km/h avec impossibilité de dépasser. De plus, le pauvre Tripy que j'avais mis en charge la veille avait définitivement rendu l'âme et ne voulait plus s'allumer. Lors de notre premier arrêt au Saut du Loup, j'ai contacté Henri et Bernadette pour savoir où ils étaient. Ce fut le premier d'une série d'échange de la journée: nous avons échangé des SMS et des coups de fil avec H&B pour savoir où on en était... De notre côté, on prenait de plus en plus de retard sur l'horaire et, de leur côté, Henri et Bernadette se trouvaient coincés en bas de cols pas encore ouverts: la Bonette étant fermé, ils s'étaient repliés sur le col de Larche et le col de Lombarda... qui était aussi fermé ! Après s'être renseigné auprès d'une autochtone sur les conditions de circulation par le col de Lombarda, Henri a tenté le coup et a rejoint Isola puis Saint Sauveur-sur-Tinée par des routes tout juste practicables.
Vers 13h00, nous nous sommes arrêtés pour manger à Plan-du-Var, au croisement de la D6202 et la D2565, à l'Auberge Fleurie, pizzeria si l'on en croit la devanture. Surprise à l'intérieur: désolé les gars, pas de pizza ! Nous avons sélectionné la seule pizzeria de France, que dis-je, en Europe ou peut-être même dans le monde, qui ne sert pas de pizza ! Faut le faire, quand même. En plus, nous n'étions pas encore arrivés à Saint Sauveur-sur-Tinée donc Henri et bernadette n'étaient pas avec nous.
Après une salade, nous avons repris la route sous... devinez quoi ? La pluie ! A l'entrée de Saint Sauveur, nous retrouvons Henri et Bernadette qui nous font des grands signes.
On s'arrête, on se réfugie sous un arbre car il recommence à pleuvoir (tiens donc, c'est nouveau ça) et on discute... Puis on change d'abri car la pluie se transforme
en déluge et on continue à discuter. Des motards allemands en profitent pour démarrer alors qu'on voit bien que le ciel bleu va bientôt chasser les méchants nuages.
Les sujets de discussion ?
1. trouver une pompe à essence
2. quelle route pour remonter sur Gap
Pour ce qui est de la pompe à essence, Henri avait déjà repéré une station ouverte à Isola. Alors, hop ! Direction Isola pour faire le plein et continuer la discussion, le point 2 n'ayant pas encore été résolu. La route entre Saint Sauveur et Isola est un régal pour les motos et est à marquer au feutre fluo sur la carte Michelin pour être sûr d'y revenir. J'étais calé derrière Jacques et Alberto pendant quelques minutes avant de me rendre compte du gachis que c'était de rouler pépère... Alors j'ai un peu forcé l'allure et j'ai pris un grand plaisir à prendre des angles, toujours dans le respect du code de la route, assurément.
Tout en faisant le plein à Isola, les arguments fusent pour et contre le passage par le col de la Bonette et/ou le col de Lombarda. Pour moi, c'est tout choisi: quoi que fassent les autres, je passerai par le col de la Bonette qui est officiellement ouvert, l'autre ne l'étant pas. C'est mathématique ! En fait, Henri et Bernadette avaient eux aussi déjà fait leur choix (la Bonette) et il n'a pas fallu beaucoup d'effort pour convaincre Alberto de venir avec nous. Didier, Jacques et Solange ont opté pour le col de Lombarda.
Pendant la montée au col de la Bonette, nous avons eu un temps sec. Arrivés en haut, nous avons admiré le paysage pendant que les enfants faisaient des boules de neige puis nous sommes descendus sur Barcelonnette où nous nous sommes arrêtés en terrasse d'un café pour un petit rafraichissement bien mérité. On pensait qu'on avait facilement une heure d'avance sur les autres et on prenait notre temps. Nous avions calculé qu'il nous fallait un peu moins d'une heure pour rejoindre Notre Dame du Laus mais c'était sans compter sur une autre averse qui a entravé notre élan alors que nous roulions en surplomb du lac de Serre-Ponçon. Nous sommes donc arrivés à destination avec 15 minutes de retard sur le planning et juste après Didier, Jacques et Solange. Heureusement que la bonne fée qui s'occupait de la réception nous avait laissé les clefs sur le comptoir. Nous avons pu regagner nos chambres avant de passer à table.
Un petit mot au sujet des repas du soir à l'hotellerie de Notre Dame du Laus. Bien que je ne sois pas difficile et que les repas ne sont facturés que 10 euros, je vous déconseille fortement la formule demi-pension car la cuisine ne vaut pas grand chose. Et encore, j'aime assez bien le broccoli, moi !
On se retrouve tous au petit-déjeuner après une bonne nuit de repos. Tout le monde a bien dormi sauf moi qui n'ai pas trouvé le lit très confortable. Pour ce premier repas de la journée, nous avons le choix entre du pain rassis, du pain sec ou du pain de mie (mon choix est vite fait), du café ou de l'eau chaude (pas d'hésitation), de la confiture d'abricot ou de la confiture de fraise (je prends les deux). Comme la veille, nous sommes entourés de personnes nettement plus agées que nous ce qui a l'avantage de nous faire paraitre jeunes ! Il y a aussi un père fou qui de déplace sureptisieusement de table en table mais n'osant jamais venir nous affronter.
A 9h00, on retrouve Henri et Bernadette sur le parking pour la balade du jour qui s'était décidée la veille: un petit tour de 200 kms vers La Mure et Superdévoluy. Malgré la défaillance du Tripy (un dernier essai s'étant montré infructueux), je me mets en première position car c'est moi l'auteur du road-book. Je devrai donc faire appel à ma mémoire pour ne pas faire fausse route malgré le fait que j'ai la carte sous les yeux.
Première entorse: Jacques demande à aller explorer la vallée de la Séveransse et les Ouilles du Diable où se situe la plus belle cascade du monde (Niagara, prends-en pour ton grade). Malheureusement, la route est barrée et, selon ma logique incontournable, je m'arrête au pied de la pancarte et refuse de continuer. Alberto fait de même et je soupçonne que cet élan de solidarité est tout aussi dû à l'envie de griller une cigarette qu'à une expression de son support inconditionnel. Après 10 minutes, Alberto et moi décidons de retourner au village voisin pour s'en jeter une (tasse de café).
Le groupe s'est reformé plus tard pour continuer la route sur les traces de Napoléon jusqu'à La Mure où nous avons pris de l'essence avant de redescendre sur Mens où nous avons déjeuné. Au cours de ce voyage, les tentatives de Didier de pique-niquer à midi n'ont jamais vraiment abouti et nous nous sommes retrouvés chaque jour, ou presque, assis au restaurant pour le dîner. Ce coup-ci, nous avons trouvé un petit restaurant sympa où nous avons été servis en terrasse.
Nous avons eu pile le temps de manger à notre aise avant que la pluie ne revienne et nous force à prendre refuge sous la tente. Ensuite, nous avons repris la route vers le lac du Sautet et avons réussi à perdre Jacques et Solange malgré un road-book impeccable. On se doutait bien qu'ils avaient dû suivre les panneaux routiers plutôt que les indications du road-book (impeccable, si je ne l'ai pas déjà dit) qui nous amenaient à Superdévoluy. Nous les avons retrouvés non loin de là pour continuer la route ensemble et arriver à une station de ski complètement déserte. Franchement, je ne vois pas l'intérêt d'être passé par là.
Pour continuer la balade, nous avons fait demi-tour en direction de la Joue du Loup, La Cluse et Montmaur où la route mérite encore une fois un surlignage fluo sur la carte Michelin: quel pied cette descente de 10 kms ! A refaire. Arrivé en bas avec Alberto qui me suit de près et avec un aussi grand sourire que moi, on attend les autres qui ne tardent pas. A gauche: ciel bleu. A droite: ciel noir. Et devinez quoi, le road-book nous fait prendre à droite... Tant pis, on y va. On reste quelque centaines de mètres sur la départementale avant de prendre à gauche sur une toute petite route blanche qui, par bonheur, semble vouloir éviter les nuages noirs. Nous montons dans la montagne par la D20 et franchissons le col d'Espréaux et le col de la Beaume pour nous retrouver sur une toute petite route minuscule qui se tortille dans tous les sens. Il faut faire une photo !
Nous descendons ensuite dans la vallée de la Durance où nous rejoignons la D1085 (anciennement N85) et prenons la direction de Tallard où nous nous arrêterons pour boire un pot et déguster un petit kilo de cerises que j'avais acheté à Saint Firmin. Pour une fois, nous avions tout notre temps et, comme il faisait beau, nous nous sommes un peu attardés en terrasse. Les 15 kilomètres restants pour arriver à N.D du Laus ne nous tracassaient pas trop.
Une fois arrivés, nous avons eu le loisir de prendre une bonne douche et même de s'allonger un moment avant de descendre prendre le repas du soir. Le problème de cette hotellerie n'est pas uniquement dû à ces repas insipides mais aussi (ou surtout) au fait qu'il n'y a pas de bar à distance raisonable ! Je me retiens de boire de l'alcool pendant la journée et comment suis-je récompensé ? En devant faire pénitence le soir ! Pas de bière, rien ! Bon d'accord, ceux qui aiment le vin ont le droit de se saouler la gueule mais les amateurs de bière n'ont rien à se verser derrière la glotte. C'est honteux.
Trèfle de plaisanterie, comme dirait un lapin dans un carré de luzerne [F. Raynaud], je dois corriger quelques détails:
This page belongs to the web site of François Coulombeau where much more is available... | page updated on 06-May-2008 |