Les Alpes en Moto Guzzi V85TT
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les Alpes - voyage organisé par Henri

J1: Bousval - Couvin - Langres

Parti de la maison un peu avant 9:00, je suis arrivé à Couvin vers 10:00 où j'ai retrouvé Jacques. Nous avons discuté de tout et de rien en attendant Gull et Henri, tout en admirant les cigognes qui se préparaient au grand départ vers le sud.

Il faisait déjà chaud quand nous sommes partis en groupe vers 11:00. Gull avait réservé le resto à Varennes-en-Argonne où nous avons bien mangé.

N'ayant parcouru que 120 kms depuis Couvin, il nous retait 200 kms pour arriver à Langres. Et il faisait déjà chaud ! Tout au long du voyage, nous avons eu un temps exceptionnel: 30°C en journée, ciel tout bleu et pas beaucoup de vent. Il fallait donc se désaltérer régulièrement.

Nous avons eu une déviation un peu avant Montigny-le-Roi, entre Neufchateau et Langres, puis nous sommes arrivés à notre hôtel vers 18:00. L'Ibis budget avait été réservé et pré-payé, chacun avec sa chambre single, et nous avons eu le temps de prendre une douche après avoir rangé les motos dans le parking fermé. Nous nous sommes retrouvés au restaurant "Le Rempart" à 100m de l'hôtel où nous avons soupé.

Ce fut une journée de liaison tranquille.

J2: Langres - Saint-Jean-de-Maurienne

A l'initiative de Jacques, nous sommes partis tôt afin d'éviter les grosses chaleurs de l'après-midi. J'ai pris de l'essence à Champlitte après quoi j'ai suivi Henri jusqu'à Gray où je l'ai perdu. Jacques et Gull étaient restés un peu en arrière et j'ai pensé m'arrêter pour les prendre en photo mais heureusement que je ne l'ai pas fait car ils se sont retrouvés devant et j'aurais pu attendre longtemps pour les voir passer. En fait, le TomTom de Henri nous avait fait quitté la route principale pour passer par le village de Changé-les-Gray et rejoindre la route plus loin pendant que Jacques et Gull nous dépassaient. C'est en arrivant à Dole que j'ai vu qu'ils nous attendaient sur la place Jules Grevy où nous avons pris une table en terrasse du pub Northwich.

Après avoir repris la route, nous nous sommes arrêtés à l'entrée de Lons-le-Saunier pour acheter un sandwich dans une boulangerie que Gull avait répérée auparavant. Il était un peu trop tôt pour moi (environ 11h30) et j'ai gardé mon sandwich pour plus tard. Nous nous sommes ensuite arrêtés au lac de Vouglans pour admirer la vue avant de continuer sur Bellegarde et puis le massif des Bauges. La grosse montagne nous attendait...

Je crois que c'est à Rumilly que notre petit groupe s'est scindé en deux: tandis que certains cherchaient une pompe à essence et tournaient en rond, je suis resté derrière Henri. Nous avons attendu Jacques et Gull avant de descendre dans la vallée (il était 17:00 et j'en ai profité pour manger mon sandwich) mais comme ils tardaient à venir, nous avons continué en évitant soigneusement de prendre l'autoroute A43, préférant la D1006.

Nous sommes arrivés à l'hôtel de l'Europe vers 18:00 où nous avons pu garer les motos dans le parking privé puis monter dans nos chambres respectives et prendre une bonne douche. Je tiens à faire remarquer que ma chambre était assez petite avec un lit de 90 et surtout que le WC était tellement étroit que je pouvais à peine m'asseoir dessus. A part ce détail, l'hôtel était plutôt bien, surtout pour payer la note finale... Vous verrez si vous lisez plus loin.

Heureusement, la vue de ma chambre était sublime. Avant le souper, nous nous sommes retrouvés au bar de l'hôtel où j'ai pris une bière pour étancher ma soif. Le repas proposé dans la formule demi-pension était simple et suffisant.

J3: col de la Madeleine et col de l'Iseran

Bon début avec petit-déjeuner à 7:30 en compagnie de Gull qui remontait en Belgique en 2 jours. Henri n'avait pas bien dormi et allait voir comment la journée se présenterait avant de décider si il restait ou remontait en Belgique.

Pour les 3 jours sur place - J3, J4 et J5 - j'avais prévu d'installer une petite caméra sur le guidon pour prendre des photos et des vidéos en roulant. Autant le dire tout de suite, ça n'a pas donné le résultat escompté: les vidéos sont saccadées et les photos ne sont pas de bonne qualité. Pour preuve, voici une vidéo prise le jeudi 7 septembre (ne faites pas attention à la date sur la vidéo et je vous conseille de couper le son) lors de la descente du col de l'Iseran; si vous n'avez pas le mal de mer après avoir visionné les 2 minutes et 13 secondes, je peux vous envoyer les liens vers les autres vidéos du même style.

Nous sommes partis assez tôt, encore une fois pour éviter les grosses chaleurs, avec Henri en tête en direction du col de la Madeleine. Même si nous l'avions tous fait plusieurs fois les années passées, il est très difficile de se rappeler tous les virages. Ce dont je me souviens, c'est d'avoir "arsouiller" un peu du temps où j'avais la Cagiva GranCanyon et que Alberto avait sa VStrom 650. C'était en août 2004, donc j'avais 19 and de moins ! Pour info, Henri roulait en Tiger 955i avec Bernadette et Jacques roulait en KLE 500.

Tout ça pour dire que je me suis fort assagi depuis et que j'ai enroulé les virages en mode "pépère". Et ce n'est pas pour ça que j'y ai pris moins de plaisir.

Nous avons atteint le col de la Madeleine en fin de matinée puis nous avons continué vers le col de l'Iseran où Jacques a voulu s'arrêter pour aller piquer un roupillon sur un petit monticule. Henri ne se sentait pas bien et n'ayant aucun appétit, il s'était assis sur un rocher et comptait aussi faire une petite sieste. Comme je n'avais rien pris à manger avec moi, j'ai préféré continuer ma route et chercher une boulangerie où je pourrai m'acheter un sandwich.

Je suis donc redescendu tout seul du côté de Bonneval avec en prime avoir été pris en photo par Foxphotos qui attendait les motards au tournant. J'ai suivi pendant un temps un motard qui roulait aussi en mode "pépère" et j'ai atteint la RD1006 pour retourner vers Saint-Jean-de-Maurienne sans avoir trouvé de boulangerie ouverte.

A hauteur de Freney, une déviation avait été mise en place suite à l'éboulement du 27 août 2023. Je suis content d'être passé assez tôt car, quelques heures plus tard, la circulation était à l'arrêt - ou presque- selon les dires de Jacques.

Je suis arrivé à l'hôtel en milieu d'après-midi après m'être arrêté dans un super marché pour acheter un sandwich et des boissons. La journée était plutôt fatigante et j'ai profité de la tranquilité pour me reposer. Puis je suis descendu au bar vers 18:30 avec une bonne bière en attendant Jacques et Henri qui n'avait rien manger de la journée. Il n'a d'ailleurs pas mangé le soir car il suivait les conseils de son médecin qui avait prescrit diète complète et beaucoup boire... de l'eau.

Photos prises en roulant

Ah oui, j'ai oublié de mentionner les pauvres gars qui roulaient en hyper-sport et qu'on a croisés en descendant du col de la Madeleine. Il y avait des Porsche, des Ferrari, des Lamborghini, des MacLaren, des Mercedes, etc. Jacques pensent qu'ils avaient des plaques UK mais je me demande bien ce qu'ils faisaient là. Pour moi, ce ne sont pas les routes idéales pour rouler avec des engins pareils.

J4: col de la Croix de Fer et col du Galibier

Henri nous avait prévenu la veille: si il n'était pas complètement rétabli, il rentrerait en Belgique d'une traite. Encore fallait-il qu'il soit en état de rouler... Heureusement, c'était le cas et il est reparti tôt le matin, vers 7:00, après un dernier aurevoir par la fenêtre.

Jacques et moi sommes partis de bonne heure après le petit-déjeuner. Le col de la Croix de Fer est juste au-dessus de Saint-Jean-de-Maurienne. Arrivés en haut, Je propose à Jacques d'aller rendre visite à mon oncle et ma tante qui habitent à Herbeys, au-dessus de Grenoble. Un peu plus loin, je téléphone pour avoir des nouvelles et m'assurer qu'ils sont bien là. Ayant reçu confirmation que nous étions les bienvenus, nous prenons la route de Vizille puis Eybens pour arriver à Herbeys vers 11:15... juste à l'heure pour le déjeuner.

Nous avons passé un bon moment et avons remercié mon oncle et ma tante pour cette visite à l'improviste et qui ont su nous recevoir avec un bon repas. Nous avons rejoint le roadbook par la RD1091 à Le Freney-d'Oisans pour monter sur le Lautaret puis bifurquer vers le col du Galibier. Les derniers tournants, après l'entrée du tunnel, sont assez secs.

En descendant du col, nous nous sommes arrêtés à Valloire où Jacques a offert une glace. L'établissement dont Jacques nous avait vanté les sorbets étant fermé, nous nous sommes rabattus sur le seul qui restait ouvert en cette fin de saison.

Henri, qui était malade la veille, n'avait pas mangé avec nous le soir; note qu'il n'avait rien loupé car le spaghetti-bolo n'était pas fameux. En passant à table ce soir, après avoir pris des nouvelles de Henri qui était bien arrivé chez lui, je me suis demandé qui de nous deux allait abandonner... Avant le départ de Belgique, Luc et Brigitte avaient renoncé au voyage (pour une bonne raison, soit) puis Gull était reparti le troisième jour, suivi de Henri le quatrième jour. Ce voyage était-il maudit ? Allions nous tous y passer ?

Photos prises en roulant

J5: col du Glandon et visite du musée Opinel

Il ne restait donc que Jacques et moi, toujours vaillants, pour cette dernière journée dans les Alpes. La journée s'annonçait courte, 125 kms, car il était prévu de visiter le musée Opinel.

Nous sommes partis tôt encore une fois pour éviter les grosses chaleurs de l'après-midi. A noter que le matin, il ne faisait pas si chaud que ça, environ 13°C, et que, une fois en altitude, on ne dépassait guère les 17°C. Autant dire qu'on n'a pas vraiment souffert de la chaleur.

Arrivé au col du Glandon, Jacques s'est un peu attardé et je sentais qu'il aurait voulu partir en randonnée. C'est d'ailleurs ce qu'il m'a avoué le soir, à son retour à l'hôtel, et qu'il avait engagé la conversation avec des marcheurs. Il était même retourné l'après-midi pour voir si leur excursion s'était bien passée.

J'ai laissé Jacques en grande discussion et je suis redescendu sur Saint-Jean-de-Maurienne par une petite route en lacets. J'ai garé la moto au parking de l'hôtel, je me suis changé et je suis parti à la recherche du musée. Il est possible que j'ai court-circuité une partie du roadbook et que j'aurai dû faire une petite boucle en plus mais je n'avais pas envie de me rhabiller après la visite.

Le musée Opinel est sympa; la visite ne dure vraiment pas longtemps et on peut se faire plaisir en achetant un souvenir dans la boutique. Il était encore tôt quand je suis sorti du musée et je suis allé faire un petit tour en ville pour m'acheter un sandwich, une couque et des boissons.

De retour à l'hôtel, je suis monté dans ma chambre pour manger mon sandwich puis je me suis allongé sur le lit pour regarder le match de rugby à la télé. Pour info, l'Irlande a écrasé la Roumanie 82 à 8. Les Roumains ont créé la surprise en marquant un essai en tout début de match mais leur espoir n'a pas duré longtemps.

Photos prises en roulant

J6: Saint-Jean-de-Maurienne - Langres

Partis vers 8:00, nous avons suivi fidèlement le roadbook que Henri avait préparé des semaines à l'avance. Nous sommes arrêtés à Dole pour pique-niquer le long du Doubs puis nous sommes arrivés à Langres vers 15:00 L'hôtel étant fermé et n'ayant pas le code de réservation avec nous, nous sommes allés boire une bière au café du coin.

Vers 16:15, ne voyant toujours personne à la réception de l'hôtel, nous avons contacté Henri pour avoir le code de réservation. Ca nous a permis d'ouvrir le sas et d'aller dans les chambres. A noter que le garage était inaccessible car le mécanisme d'ouverture des portes était en panne. Jacques a donc utilisé sa chaine pour attacher les deux motos devant l'hôtel.

Tandis que Jacques visitait la ville, je suis monté dans ma chambre et j'ai regardé le match de rugby Ecosse-Afrique du Sud. Nous sommes retournés le soir au restaurant Le Rempart où j'ai pris un hamburger et un tiramisu en dessert.

Après quoi nous sommes allés au belvédère pour admirer la vue avant de rentrer à l'hôtel. Ca fait quelques années que Henri réserve aux Ibis Budget et je confirme que cette chaîne d'hôtel fournit un bon rapport qualité-prix. Les chambres sont bien, l'hôtel est propre et le petit-déjeuner convient à tous les gouts. Le seul hic est le fait que la réception n'est pas ouverte toute la journée. Mais une fois qu'on le sait et qu'on s'y est préparé, il n'y a pas de problème.

Dodo: la journée de demain sera longue et chaude.

J7: Langres - Couvin - Bousval

En fait, la dernière journée du voyage ne fut pas aussi chaude que prévue. La météo nous avait annoncé des températures frisant les 33°C mais le plus chaud qu'on a eu, c'est 26°C arrivés en Belgique.

Nous avons bien roulé car, partis vers 8:00, nous étions à hauteur de Couvin vers 12:15. Nous ne nous sommes pas arrêtés (j'avais évoqué la possibilité d'une bonne grasse frite pour respecter les traditions) mais nous avions tous les deux envie de rentrer au bercail. Je suis arrivé à la maison une heure plus tard.

Ce voyage a été très agréable malgré le fait que Henri soit tombé malade le troisième jour. Aux dernières nouvelles, il s'est fait soigné et s'est bien rétabli. Ce n'était que mon deuxième voyage de l'année et, quand je compare avec l'année 2004 avec mes 22 sorties à moto dont 3 voyages, je me dis que je pourrai faire mieux.

Album photos

Mes photos du voyage sont visibles sur mon album 2023-09-05 Les Alpes à moto sur Google Photos.

Anecdotes

A propos de l'hôtel de l'Europe à Saint-Jean-de-Maurienne, la nuit en demi pension était à 86,65 euros pour une single (avec WC trop petit mais une belle vue sur la montagne). La veille de notre départ, nous demandons au patron de préparer la note. Il demande si il y avait des boissons et je réponds que j'ai pris une bière de 50 cL chaque soir, et qu'on l'a fait inscrire sur la chambre. D'un air fatigué, il regarde le registre de loin puis fait signe qu'il n'a pas envie de se déplacer pour aller voir et demande de payer 346,60 euros pour les 4 nuits. De fait, ni Jacques ni moi n'avons payé les boissons. Ce n'est pas avec ce genre de pratique qu'il va faire fortune. Comme me disait Christine, son business va faire long feu et ne va pas faire long feu ! Si si, c'est correct !

En roulant, j'ai pris beaucoup plus de photos que celles que je propose dans ce compte-rendu. Malheureusement, la plupart d'entre elles ont été prises alors que la moto n'était pas parfaitement droite sur la route. C'est normal, il y a tellement de virages dans les Alpes ! Un bon nombre sont aussi mal orientées avec, par exemple, le soleil de face. J'ai donc dû faire une sélection pour ne montrer que les meilleures.

Remerciements

Grand merci à Henri qui a organisé ce voyage avec réservations d'hôtel et roadbooks.

Petit merci à Jacques et Gull qui ont apporté leurs grains de sel (sites à visiter et réservations de restaurants).

Pas de merci du tout à moi qui n'ai absolument rien fait, sauf profiter du travail des autres.

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