La Toscane
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du vendredi 2 juin au mecredi 14 juin 2017

J'avais commencé par rédiger ce compte-rendu, comme d'habitude, dans le style " journal de bord ", c'est-à-dire détaillé jour par jour . Puis j'ai réalisé que (1) je ne me rappelais pas de tous les détails, surtout après 4 semaines, et que (2) Alberto faisait ça bien mieux que moi. J'ai donc décidé de (1) ne rapporter que quelques anecdotes, ce qui me permettra de compléter la liste à loisir quand l'occasion se présentera, et de (2) mettre un lien vers le blog d'Alberto. Je sais, c'est une solution de fainéant, mais ça vaut mieux que rien du tout.

Anecdotes

  1. Gull m'avait proposé de partir la veille et faire étape à Toul, ce que j'ai accepté de bon cœur car je n'avais pas envie de rouler 500 kms le premier jour.
    Après le repas du soir, Gull et moi sommes partis à la recherche de la cathédrale de Toul que nous avons trouvée après un détour par la collégiale. Non loin de là, une habitante qui était sortie pour comprendre d'où venait " le vacarme " est devenue la cible des facéties de Gull qui s'en est donné à cœur joie. Ca s'est terminé avec une demande d'invitation au petit-déjeuner après qu'elle n'ait pas voulu nous indiquer où on pouvait trouver des péripatéticiennes.
     
  2. Ma Honda CBF600SA achetée d'occasion en juin 2016 n'a eu aucun problème. Pour les longs voyages, je la préfère à la Moto Guzzi. Le seul problème a été le léger guidonnage basse vitesse qui, heureusement, ne causait aucun soucis du moment que je tenais le guidon. En plus, la consommation a été plus que raisonnable, se situant aux environs de 4,5 L/ 100.
     
  3. J'avais quelques craintes concernant mon poignet droit qui m'avait donné des soucis dans le passé. Pour mon premier voyage de l'année, je ne savais pas s'il supporterait les 500+ kilomètres entre la maison et Pontarlier. En fin de compte, je n'en ai pas souffert de tout le voyage.
     
  4. A propos du guidonnage entre 40 et 70 km/h, comme cela m'inquiétait, je me suis rendu chez un garagiste à Montecatini qui m'a expliqué que cela venait du pneu arrière et que ce n'était pas dangereux. J'étais rassuré.
     
  5. Certains itinéraires empruntaient des tronçons d'autoroutes pour pouvoir avaler des kilomètres en évitant des traversées de villes ou des campagnes monotones.
    Ne pas oublier qu'en Italie, les autoroutes sont payantes. Sauf si on s'appelle Jacques…
     
  6. Il y avait énormément de travaux sur les petites routes de Toscane. C'est un mal nécessaire car certaines routes sont en très mauvais état et il vaut mieux ne pas rouler à moto trop près du bord.
     
  7. Grosse drache à Besançon (le deuxième jour) que nous avons évitée de justesse car Gull avait eu la bonne idée de s'arrêter pour boire un coup.
    Besançon est une ville nous aurions pu (et dû) éviter car la traversée a été un peu pénible. C'est une des seules critiques, toutes mineures, que j'ai à rapporter sur l'ensemble des road-books
     
  8. La traversée de Montreux au nord du lac Léman est toujours aussi chiante mais contrairement à l'an dernier lors de la descente dans les Alpes, nous n'avons pas été trop embêtés par le trafic, sans doute car c'était le dimanche veille du lundi de Pentecôte et qu'il pleuvait légèrement.
     
  9. Excellente initiative de Jacques qui nous a guidés par le col du Grand Saint Bernard, plutôt que par le tunnel payant, car la vue en haut du col était superbe. En plus, j'ai mangé ma première polenta dans un troquet dans la descente en Italie.
     
  10. Il a fait chaud et sec dès notre entrée en Italie, c'est-à-dire dès qu'on est descendus du col du Grand Saint Bernard. Il a fait même très chaud et très sec une fois arrivés en Toscane, frôlant les 30 degrés certains jours. C'est un peu trop pour moi qui sue comme un bœuf dès les premières petites chaleurs.
    Le seul jour où il a fait gris en Toscane, c'était pour notre visite de Florence. Ce fut d'ailleurs une bonne chose car marcher en ville sous un soleil de plomb m'aurait sans doute achevé.
     
  11. J'ai beaucoup sué dans ma veste en nylon les premiers jours et je n'ai pas eu le bon réflexe de l'aérer correctement en retournant les manches. Dès le troisième jour, elle sentait tellement mauvais que mon copain de chambre a suggéré que je la passe au lavage, ce que j'ai fait le mercredi soir après le retour de balade.
     
  12. Appréciations des hôtels :
     
  13. Mon Tripy 2 a fonctionné à merveille ; plus de problème d'écran qui s'assombrit. Une toute autre histoire pour l'appareil d'Alberto qu'il a dû rentré en réparation à son retour en Belgique.
    Par contre, le Tripy 1, s'il fonctionne bien, ne tient pas la charge très longtemps. Il faut à tous prix que j'emporte avec moi le connecteur 12V. Je n'ai pas eu besoin d'utiliser le Garmin sauf à la fin du voyage quand j'ai voulu rentrer à la maison en évitant les autoroutes.
     
  14. Il m'est arrivé de rouler en solitaire deux jours sur les douze jours du voyage. Je prétendais et je confirme que cela ne me dérange pas car je peux alors rouler à mon rythme, ce qui fait du bien de temps en temps. En général, quand je roule seul, la journée se termine beaucoup plus tôt.
    Lors de la sixième journée (visites de Luca et de Pisa), j'ai roulé en solitaire à partir de Luca, les copains s'étant arrêtés alors que je préférais sortir des embouteillages de la ville. Revenu plus tôt à l'hôtel, j'en ai profité pour (1) prendre le funiculaire de Montecatini Alto pour visiter le village à pied et (2) passer à la washerette pour laver ma veste de moto et quelques autres vêtements.
     
  15. Les cartes de banque étrangères ne sont en général pas acceptées dans les automates de stations service pour prendre de l'essence. En quittant Pongibonsi le dixième jour, un dimanche, je n'ai trouvé aucune pompe à essence avant d'avoir roulé sur la réserve une bonne cinquantaine de kilomètres. J'en suis arrivé à demander à un villageois où se trouvait la prochaine pompe. Je ne parle pas italien mais il suffit de faire beaucoup de gestes pour être compris.
     
  16. Les scooters !
     
  17. Les italiens, s'ils sont friands de belles voitures, roulent plus souvent en petites voitures. Cela doit être dû aux limitations physiques imposées par les rues de leurs villes et villages. Je vois mal une Posche Cayenne dans les petites rues de Siena…
    Les italiens conduisent comme des fous. Ils ne respectent guère le code de la route et surtout pas les limitations de vitesse. On n'a plus compté le nombre de fois où on s'est fait grillé la priorité. Mais comme ça a l'air d'être de rigueur, on a tous fait pareil. If you can't beat them, join them…
     
  18. Il n'y a aucun doute que la Toscane est belle ; le terrain est fort accidenté et on trouve des villages parsemés dans la campagne, plantés sur des buttes, avec une grande tour en plein milieu. D'un autre côté, ça a l'air assez pauvre vu l'état des routes. Mais c'est très riche d'un passé culturel et d'une architecture inégalés.
    J'ai fort apprécié le retour par l'Autriche et la Bavière avec des très belles routes et ses beaux paysages. Je peux comprendre que certains aient adoptés la Toscane mais je pense que je me plairais plus en Autriche. En plus, la nourriture y est excellente (tout du moins dans les hôtels).
     
  19. Il n'y a eu aucune panne ou accident, ce qui est assez rare pour un voyage de 12 jours avec une trentaine de motos (dont un grand nombre de BMWs ;-)). Bien sûr, il y a eu quelques cas d'ajustements de la mécanique, comme par exemple, des chaines à retendre.
     
  20. J'ai pris plus de 250 photos lors du voyage et, comme à mon habitude, je n'ai " posté " qu'une sélection des meilleures sur Google Photos (lien).
     
  21. Il est évident que, pour ce voyage, la reconnaissance a été bénéfique. J'ai cru comprendre que le nombre de modifications faites sur place (lors de la reconnaissance) ou plus tard (lors du peaufinage des road-books) était très élevé. Un tout grand merci à Gull qui s'est sacrifié pour fournir les road-books Tripy à temps.
     
  22. Parmi les anciens copains (= ceux que je crois connaitre depuis plusieurs années), rien n'a vraiment changé:
    Bref, on s'amuse toujours en leurs compagnies.
     
  23. Lors du voyage, j'ai demandé aux copains s'ils connaissaient le nom de la ville où se déroulent les histoires de Benoit Brisefer… Et je me suis planté. Après vérification sur Wikipedia, la ville en question n'est pas Monte Casino mais bien Monte San Sone. Comme quoi, quand on veut étaler sa culture, il vaut mieux vérifier que le pot est suffisamment rempli.

Les photos

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