le Touring Day
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samedi 9 avril 2016

Première vraie sortie de l'année car je ne compte pas les deux ou trois petits tours à moto de moins de 100 kms que j'ai faits pour faire plaisir à la V7.

Rencontre non programmée avec Alberto sur la E19, lui qui venait de Charleroi et moi du R0; on aurait voulue le faire qu'on n'aurait pas pu. Arrivés à Forrest sur le site de Touring Secours, on se serre la pince et on se dirige vers les stands où on retrouve plein de têtes connues. Il y a une petite foule sur le stand de Zero Motorcycles où on peut essayer une des motos électriques. Il y a aussi uin stand hamburger-frites et surtout un bout de parking où PYM fait une démonstration de la stabilité de sa moto équipée de grosses roulettes. Ca sert à montrer ce qu'il ne faut pas faire, typiquement: freiner alors qu'on est sur l'angle. Et la démo est réussie car même PYM arrive à se faire éjecter de la moto. Il y a aussi un stand "premier secours" et d'autres un peu moins intéressant.

On retrouve aussi Didier, Jacques et Gull ainsi que l'incontournable Paul qui est de toutes les sorties. Et bien d'autres encore comme Claude, Alain, Dominique, etc. Pendant qu'Alberto part faire ses exercices (il était le seul à s'être inscrit), nous faisons le tour des stands avec un petit passage chez Tripy pour apprendre qu'on aura bientôt droit à une mise à jour de la cartographie. Et pas trop tôt ! Après un gros hamburger et une longue attente, Alberto revient et se goinfre rapidement pour qu'on puisse enfin démarrer la balade. Même si elle ne fait que 131 kms, c'est pour ça qu'on est venu, meeeerde !

Avec des routes typiquement Cap Moto (c'est un style qu'on reconnait tout de suite), nous roulons (moi devant je crois me souvenir) jusqu'à Ronquières où nous nous arrêtons pour boire un café, une bière ou manger une glace. Gull, qui nous avait quitté pour aller admirer un vieux pneu, nous a rejoints juste à temps pour une ou deux bières. en fait, nous sommes restés assez longtemps en terrasse tellement il faisait bon au soleil. Au moment de repartir, chacun a décidé de rentrer directement chez soi plutôt que de retourner à la case départ chez Touring Secours.

Ca a fait du bien de retrouver les copains après 4 ou 5 mois; ma dernière balade en groupe était la balade d'Halloween le 31 octobre 2015. Comme le bloc compteur a été changé en novembre, j'affiche très peu de kilomètres. Par contre, j'ai toujours les pneus Pirelli Daemon qui ne me donnent pas toute confiance. Je n'ai pas eu de problème mais je pense sérieusement à prendre un autre monte avant les grands voyages 2016, rien que pour me rassurer (c'est tout dans la tête).

Les photos

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Remise en forme au circuit des Ecuyers
Totalisateur: 406Partiel: + 880 = 1 286

En écrivant ce compte-rendu le lendemain du voyage, je regarde par la fenêtre et je vois qu'il neige ! Et des gros flocons en plus... Qui l'eut cru, qu'un 28 avril, il neigerait en Belgique ?

dimanche 24 avril 2016

Départ vers 8:20 pour rejoindre la station Q8 à Le Roeulx où Cap Moto nous a fixé le rendez-vous. Sur place, je retrouve des têtes connues en plus de l'organisateur Pierre-Yves et de Paul qui donne un coup de main. Alberto arrive un peu avant 9:30 mais pas de Gull qui est malade. Il avait prévenu la veille et Pierre-Yves a eu le temps de modifier les arrangements pour les chambres à l'hôtel "La Bagatelle" à Epernay.

Nous enfourchons nos bécanes, tous révêtus de nos combinaisons de pluie car non seulement il fait mouillé mais en plus il fait froid. Certains qui ont eu l'audace de s'écarter du road-book ont même eu de la neige ce matin-là. Mais nous en reparlerons de la neige... En attendant, Alberto et moi partons seuls et sommes vite rattrapés par une chiée de motards qui se collent à nos roues. Je décide alors de m'arrêter à "Bonne Espérance" comme indiqué sur le road-book tandis que les autres continuent.

L'itinéraire de la matinée empruntait des petites routes à la Cap Moto et nous n'avons trouvé aucun café ouvert (sauf un où tout le groupe, ou presque, s'était arrêté) et ce n'est qu'à midi, quand nous étions près de Laon, que j'ai osé quitter le road-book pour trouver un restaurant. Je suis parti en direction du centre ville, toujours avec Alberto, et nous nous sommes arrêtés, trempés, dans un MacDo. L'avantage de ce genre de restaurant, c'est qu'on ne perd pas trop de temps. Mais il faut savoir choisir son menu !

Quand nous sommes repartis, il ne pleuvait plus mais les routes étaient toujours mouillées. Par prudence, nous avons gardé nos combinaisons de pluie ce qui m'amène à l'analyse suivante: sur route mouillée, j'ai tendance à rouler vraiment très cool. Alberto a eu la gentillesse de ne pas me "pousser" dans le dos mais je me demande s'il ne s'énervait pas un peu derrière moi. Sur la route, je cherchais en vain un troquet pour prendre un café et nous avons fait une deuxième halte à "Les Fantômes" où se dresse une statue de huit personnes représentant les morts pour la France à différentes époques de son histoire. Sur le petit parking où nous étions garés, Pierre-Yves et consorts nous ont rejoints et j'ai demandé s'il connaissait un café pas loin où nous pourrions nous désaltérer. Mais non, il n'y avait absolument rien d'ouvert.

Même s'il ne restait que 70 kilomètres à parcourir, un petit café aurait fait du bien. Après être passé devant le circuit des Ecuyers, le road-book nous guidait vers Epernay par la petite route en flanc de côteaux et à travers les vignes. Arrivés en ville, le guidage boule-et-flêche du Tripy nous a conduits direct à l'hôtel où nous étions bien contents d'arriver. On a profité du temps libre pour prendre un café en chambre puis descendre au bar rejoindre les autres motards pour une bonne bière belge (une Delirium Tremens).

La table de l'hôtel-restaurant était très correct avec buffet froid en entrée, plat chaud servi à table, suivi de buffet fromage et buffet dessert, et tout en abondance. Alberto et moi étions assis avec Paul et Bob (l'éponge) et entourés de deux "malades" Philippe et Olivier qui n'ont pas arrêté de taquiner le pauvre Paul. Le rire de Philippe était tellement communicatif qu'à certains moments, on ne savait même pas pourquoi on riait. La table où nous étions s'est vite fait remarquer par le volume sonore.

Alors que nous sommes montés dans les chambres à une heure raisonable, certains sont restés au bar jusqu'à pas d'heure et ont un peu souffert de leurs excès le lendemain. Et tandis qu'ils buvaient, je commençais à penser à ce qui m'attendait le lendemain, justement, en priant pour qu'il ne pleuve pas.

lundi 25 avril

Après un bon petit-déjeuner (vraiment, cet hôtel est très bien), Alberto et moi avons pris la route - sans avoir enfilé les combinaisons de pluie car il ne pleuvait pas - pour faire les 46 kms et rejoindre le circuit des Ecuyers. En arrivant sur le circuit vers 8:50, une petite pluie s'était invitée et la piste était déjà bien mouillée. Et comme la veille, la température tournait autour des 5°C.

Les séances de formation commençaient à 9:00 pile et, chapeau à Pierre-Yves, c'est pile à l'heure qu'elles ont débutées. Des petits autocollants de couleur avaient été distribués la veille et j'appartenais au groupe des débutants, les "bleus". Alberto avait demandé à rester chez les expérimentés, les "verts" et un autre groupe de confirmés, les "rouges", s'apprêtait et faisait chauffer les pneus.

Je ne raconterai ici que mon expérience personnelle chez les bleus et laisserai à Alberto le soin de raconter ce qu'il veut pour son groupe. Et je vais essayer surtout de remémorer les multiples conseils fournis par les quatre moniteurs qui nous encadraient. Il y avait Jean-Noël et Amby, aidés par Dimitri et le grand-aux-rouflaquettes-sans-nom.

Je me suis fixé comme devoirs du soir de lister tous les bons conseils prodigués par les moniteurs afin de faire quelques exercices dans l'année et avoir l'air moins c.. en 2017 si je décide de remettre ça:

Je rappelle ici que ces conseils ont été donnés à des débutants sur circuit. Il est évident qu'une fois qu'on a appris les bases et qu'on les a bien dans la peau, d'autres conseils viendront s'ajouter et pourront sembler contredire ceux qui nous ont été donnés. Et je rassure aussi les copains, la famille, les collègues et le monde entier tant que j'y suis que je n'ai aucune envie, à presque 60 ans, de commencer à faire de la compétition sur circuit. Le but ici était d'apprendre quelques techniques qui peuvent être utiles sur route et de m'amuser un peu par l'occasion.

Et des conseils, on en a eu tellement qu'il est difficile de se les rappeler tous. C'est pourquoi je suis bien content d'avoir trouver ce lien sur la toile: conseils de pilotage sur piste. Par chance, il n'était tombé que quelques gouttes par intermittence ce qui faisait que la piste restait mouillée de manière constante, donc pas de surprise de ce côté-là.

Nous avons fait 3 heures de formation le matin sur un petit circuit de 1,3 kms avec seulement 4 virages plus un pif-paf et nous avons étudié tout spécialement un gauche à 90° et un double droit qu'on pouvait approcher de deux façons différentes (pour les bleus) avec en plus un petit exercice de freinage/rétrogradage en bout de ligne droite. En ce qui concerne le 90° à gauche, je me rappelle très bien avoir vu Amby qui me faisait signe de m'écarter de la moto encore plus en montrant que je devais tenir mon guidon à 1 mètre de moi. Enfin, c'est ce que je crois avoir compris: donc plus de déhanchement et le nez dans le rétrovieur, s'il-te-plait bien.

A midi tout le monde s'arrête pendant deux heures, juste après avoir fait un tour du circuit complet de 3,5 kms avec les moniteurs en prévision de l'après-midi. Car à partir de 14:00, les séances de circuit sont organisées un peu différemment: les trois groupes restent comme ils sont et ne se mélangent pas mais chaque groupe a droit à 20 minutes sur la piste avec les moniteurs qui suivent et donnent des conseils après chaque séance.

Mais passons d'abord à table où nous attend une montagne de sandwichs préparés à l'avance, beaucoup de salade et de boissons diverses dont du café chaud, très utile et extrèmement bienvenu par cette froide journée d'avril. Pendant les deux heures de pause, j'ai eu l'occasion de parler avec des moniteurs (sauf le grand-aux-rouflaquettes-sans-nom qui mangeait plein de sandwichs - je vais l'appeler Averell - et Dimitri qui gardait son sourire moqueur/narquois/charmeur - à vous de juger).

Lors de la séance du matin, une seule personne était tombée mais sans gravité. Il faut dire que, la pluie et la piste mouillée aidant, personne n'avait vraiment envie de faire le zouave. La première séance de l'après-midi a débuté avec les rouges et, au premier tour de piste, une Honda carénée s'est retrouvée par terre à la sortie de virage numéro 10. Rien de grave et il a pu reprendre la piste pour rentrer au stand et faire quelques réparations avant de ressortir. Et c'est tout ce qu'on a eu comme chute, ce qui prête à penser que les conditions météo en ont refroidis plus d'un. Il paraitrait que d'habitude il y en a un ou deux qui se retrouvent à l'hôpital...

Pour ma part, quand les bleus ont été lachés sur le circuit, je me suis contenté de partir dans les derniers et de m'appliquer à bien piloter en suivant les conseils donnés le matin. Au fur et à mesure des tours accomplis, je sentais que ça allait mieux et je commençais à rattrapper d'autres bleus. Et puis il fallait rentrer après 20 minutes qui m'ont paru très vite passées. Pendant les 40 minutes d'attente, j'ai rejoint les autres au bord du circuit pour un peu discuter. C'est assez impressionnant de voir comment les rouges prennent de l'angle, certains avec des gros bacs qui sont beaucoup plus agiles qu'on pourrait l'imaginer. Il y avait quelques GS et des RT ainsi qu'une PAN et une FJR qui tenaient tête aux quelques sportives présentes.

Lors de la deuxième séance des bleus, j'ai été suivi pendant un ou deux tours par Pierre-Yves qui m'a donné de bons conseils quand nous sommes rentrés. Je dois être plus souple et plus mobile sur la moto et, tout specialement, me placer sur la selle avant le virage et pas quand j'ai déjà commencé à tourner. Donc il faut plus anticiper ce qui me donne quelques soucis car, comme je lui ai expliqué, j'ai des difficultés à enchaîner tous les conseils: d'après les moniteurs, il faut anticiper, serrer les genoux pour freiner puis lever une fesse, ouvrir le genou intérieur, serrer le genou extérieur sur le réservoir, tout en se tenant un peu en arrière sur la selle, chercher le point de corde puis regarder la sortie, restabiliser la moto pour accélérer, etc. Bref tout ça en quelques millisecondes alors que moi, mon unité de temps c'est la seconde, pas la milliseconde. Donc si j'arrive à appliquer une technique, deux à la rigueur, je suis déjà content de moi.

Pour la troisième et dernière séance des bleus (j'avoue que j'étais bien content d'être limité à trois séances), j'ai quand même réussi à faire des progrès car j'ai dépassé d'autres bleus plus souvent qu'aux séances précédentes. Je me suis même fait une petite frayeur au tout dernier virage avant la rentrée au stand avec un freinage raté quand ma roue arrière s'est bloquée et a un peu glissé. La moto s'est rattrapée toute seule et j'ai dû faire un peu peur au motard que je venais de dépasser.

Je pensais que le manque de puissance de ma petite V7 Stone serait un handicap mais les virages se suivent tellement rapidement sur ce circuit des Ecuyers que ce n'est pas le cas. Bien sûr, il y a une longue ligne droite où les rouges montent jusqu'à 210 (quand il fait sec) mais je ne me suis jamais fait dépassé dans cette ligne droite malgré ma faible vitesse de pointe; je crois que je suis monté jusqu'à 125 compteur, grand max.

La journée s'est terminée à 18:00 avec la dernière séance des verts. J'ai eu l'occasion de voir rouler Alberto qui, je l'avoue, arrive à faire sérieusement angler sa moto et a une accélération en début de ligne droite très impressionnante car même une GS 1200 n'arrive pas à le rattraper. Nous sommes rentrés à l'hôtel par le chemin des écoliers, cette fois sur le versant nord de la Marne et ne pouvant s'empêcher de pratiquer quelques techniques...

Après un passage obligatoire par le bar pour descendre une Delirium Tremens, nous nous sommes mis à table vers 20:00, avec les mêmes gus que la veille mais un peu plus calmes quand même. A 22:30, quand le personnel commençait à installer les affaires du petit-déjeuner, nous sommes montés dans la chambre tandis que d'autres restaient au bar pour terminer la nuit. Alberto et moi avons échangé nos impressions de la journée sans oublier de critiquer ceux qui le meritaient. Et puis dodo.

mardi 26 avril

Surprise: il fait sec ! Le temps est gris mais il ne pleut pas. Après un bon petit-déjeuner, nous disons au revoir à la troupe et faisons nos bagages. On retrouve la plupart des motards sur le parking en train de préparer les motos. Paul nous dit qu'il va rouler avec Sara et son père donc Alberto et moi partons seuls pour nous retrouver après à peine 1 km formant un groupe d'une douzaine de motards. Une fois sortie de la ville, le groupe se disloque et nous retrouvons assez vite des routes sèches sous un beau soleil. Ca change des deux jours précédents même s'il fait toujours bien froid.

Nous roulons à un bon rythme sur des routes très agréables et faisons un premier arrêt à Voncq pour admirer le panorama. Quelques kilomètres plus loin, un peu avant midi, nous nous arrêtons à Bohan avec d'autres motards dont je ne me rappelle pas les noms mais qui sont des habitués des voyages Cap Moto / Europamoto. Nous avons mangé au Petit Chaudron dans la véranda où il faisait bien chaud (toujours 7° à 8° dehors). J'ai pris un bon plat belge: boulettes Liègeoises avec frites.

Nous sommes repartis vers 13:00 pour passer devant Pierre-Yves et Amby qui pique-niquaient dans un parking. Quelques kilomètres plus loin, Alberto et moi nous sommes arrêtés pour enfiler les plastiques car il commençait à neiger !!! Et même si ça n'a pas duré, encore un peu plus loin, les routes étaient bien mouillées et le ciel était devenu très menaçant. C'est un peu après Givet, en bifurquant vers Gochenée que nous avons subi une tempête de neige avec un vent latéral très fort. La neige s'accumulait sur la visière du casque et on ne voyait plus grand chose. Encore une fois, ça n'a pas duré mais ce n'était que partie remise.

Les petites routes à la Cap Moto n'invitaient pas à l'exploit et je roulais très très cool pour être sur de rester sur la moto. Après avoir traversé la N97, un peu après Morville, Alberto m'a dépassé et je ne l'ai plus revu. J'avoue que je roulais vraiment doucement et je pensais qu'il allait jusqu'à Naninne pour le pot d'adieu. Pour ma part, à Saint-Gérard, j'ai décidé de rentrer directement à la maison. En plus, je m'étais trompé et n'étais plus sur le road-book, alors j'ai pris la direction de Fosses-la-ville pour reprendre une route que je connaissais par coeur.

Sur la N98 entre Fosses-la-ville et Sombreffe, j'ai essuyé la pire tempête de neige que j'ai jamais vue: des rafales de vent et la neige qui fouettait la moto. J'ai voulu m'arrêter mais ça n'aurait pas été raisonable car il n'y avait pas d'endroit s'y prêtant. J'ai donc continué tout doucement en faisant attention à rouler sur les traces laissées par les autres véhicules et évitant ainsi les monticules de neige. Je devais essuyer la visière de mon casque constamment pour enlever la neige alors que la température descendait jusqu'à 2°C. A Sombreffe, ça s'est un peu calmé et je suis rentré à Bousval sous la pluie et 5°C. J'étais bien content d'arriver.

Après avoir rangé la moto, j'ai envoyé un message à Alberto pour m'excuser de ne pas être allé à Naninne et j'ai appris par SMS qu'il était rentré directement chez lui par Mettet après m'avoir déposé. J'ai aussi envoyé un SMS a Pierre-Yves car, à sa place, je me serais inquiété du sort des participants. Quelques minutes après, assis dans mon bureau bien au chaud, une tempête de grêle s'est abattu sur la maison et le jardin. Heureusement que je n'étais plus dehors !

Epilogue

Les photos

Les 3 jours racontés par Alberto

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