Dodo - moto - boulot |
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Si ça existait, quelle serait la journée de travail idéale ? Moi, je sais: une journée "off-site" pour faire du scooter.
Et devinez quoi, c'est ce à quoi nous avons eu droit mardi dernier, le lendemain du lundi de Pentecôte.
C'est vrai qu'on peut difficilement faire mieux pour une journée de bureau. Le rendez-vous était fixé à 10h15 à Sint-Denijs-Westrem, c'est-à-dire à Gand, chez La Bella Vespa pour une balade à Vespa en groupe dans les environs. Nous étions environ 25 (je n'ai pas compté le nombre exact) sur plusieurs modèles de Vespa 50cc. J'étais le seul à être venu en moto malgré le fait qu'il y a plusieurs motards dans le groupe et, de ce fait, on m'a confié le scooter le plus fragile: une très belle Vespa décorée aux couleurs du drapeau italien. Et quand je dis "plus fragile", il faut comprendre "le plus cher à réparer si jamais il y a un accident". On m'a aussi confié la tache de rester en dernière position afin que les encadreurs sachent où se terminait le cortège.
Je m'étais fait un petit road-book Tripy pour aller de Bousval à Sint-Denijs-Westrem en évitant le ring de Bruxelles et les autoroutes. Je pensais ainsi pouvoir respecter une moyenne raisonable et avoir assez de 2 heures pour parcourir les 120 kilomètres. Mais c'était sans compter sur les nombreuses déviations pour cause de routes en travaux en Flandre. C'est terrible mais j'ai dû faire une bonne vingtaine de kilomètres en plus. Heureusement que j'avais aussi pris mon Garmin que j'avais déjà programmé avec la destination. Je suis arrivé avec 5 minutes de retard mais dans les premiers quand même car les autres avaient bêtement suivi le chemin le plus court (ring et autoroute) et s'étaient retrouvés dans les bouchons.
Après avoir attendu jusqu'à l'arrivée du dernier, les organisateurs nous ont expliqués la maniement de la Vespa et donnés quelques conseils de sécurité. Bien que certains n'étaient jamais montés sur un scooter, nous avons tous pris la route avec trois personnes pour nous encadrer. Même si nous roulions à faible allure, il était clair que certaines personnes avaient du mal à controler leur machine et ce qui devait arriver arriva: un scooter s'est retrouvé à terre suite à un tournant loupé. La personne responsable n'ayant plus envie de continuer, on m'a demandé de la prendre en duo, ce que j'ai accepté tout de suite, surtout que la personne en question était fort charmante.
Après une trentaine de kilomètres, nous sommes arrivés au restaurant Ter Biestmolen à Zwalm où le dîner nous attendait. A part les Maatjes en entrée, le repas était bon mais il faisait très chaud dans l'ancien moulin. Après deux heures, quand il fallait reprendre la route, les organisateurs nous ont annoncé qu'un orage de grêle s'approchait dangereusement et qu'il fallait rentrer le plus vite possible. J'ai conseillé à ma passagère de rentrer en voiture (deux personnes nous avaient rejoints en voiture au restaurant) car il pleuvait et les routes étaient mouillées. En plus, ma charmante passagère n'avait pas de vêtement de pluie.
Nous sommes arrivés à destination vers 16h30, certains complètement trempés (la protection sur une Vespa n'est pas top) et nous nous sommes donnés rendez-vous à la brasserie Terrazza Latem à Sint-Maartens-Latem pour terminer la journée. En fait, nous n'avons pas eu l'orage annoncé mais c'est beaucoup mieux comme ça. Par contre, sur la route du retour à Bousval, j'ai vu qu'il avait bien plu à certains endroits et surtout à Ronquières où, quand je suis passé, les pompiers étaient occupés à nettoyer les avaloirs et à vider les caves ainsi qu'à nettoyer la route menant à Nivelles suite à une coulée de boue qui avait bloqué la circulation. Je suis passé au bon moment car je n'ai pas eu à attendre trop longtemps mais je devais faire gaffe à ne pas glisser sur une route couverte de glaise mouillée.
Cette première expérience en Vespa est un bon souvenir. Il est surprenant commes ces machines sont confortables, même à deux. La conduite demande un peu d'attention car les commandes sont inhabituelles pour un motard mais, surtout, la réaction du moteur à l'accélération est très speciale et il ne faut pas s'attendre à une poussée démoniaque. Après tout, ce n'est qu'un 49,9cc qui fait de son mieux.
J'ai emprunté quelques photos à un collègue de bureau qui s'était armé d'un Fujica X-Pro1.
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