Le pays de la Loire... et de la Sarthe
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Pourquoi est-ce que je tarde à écrire mon compte-rendu sur cet agréable mini-trip dans la région d'Angers. Pourtant il a fait beau et la compagnie (restreinte) était fort agréable. Peut-être est-ce parce que c'est mon dernier voyage de 2014 et que je n'ose pas déjà cloturer l'année au mois de juin. Toujours est-il que j'ai du mal à me motiver et il m'est aussi difficile de rester devant mon écran ou derrière mon clavier alors qu'il fait si beau dehors.

jeudi 29 mai (jeudi de l'Ascension)

Rendez-vous chez Henri, donc déjà une bonne centaine de kilomètres de la maison pour un road-book de 428 kms pour rejoindre Cour-Chéverny au sud-est de Blois. Après une tasse de café offerte par Bernadette (qui ne nous accompagnait pas pour cause de bras droit en écharpe), Henri est parti en tête suivi de Jacques et Solange puis de moi.

Nous avons roulé jusqu'à Rethel pour prendre de l'essence et où Henri a oublié sons sens de l'orientation. Puis la double-voie jusqu'à Reims en faisant gaffe aux radars. A la sortie de Reims nous avons pris la route d'Epernay où nous avons rencontré notre première déviation. Je commençais à avoir un petit creux mais Henri n'avait pas l'air de vouloir s'arrêter. Heureusement, à Moussy, l'auberge Champenoise se dressait sur la route et Henri n'a pas pu l'éviter. Nous avons bien mangé pour une vingtaine d'euros et le service rapide nous a permis de ne pas perdre trop de temps.

Le road-book de l'après-midi nous faisait passer par Montmirail et Fontainebleau à la sortie duquel Henri a vu son porte-carte sur réservoir se faire la malle. Il a dû s'arrêter d'urgence pour aller le récupérer sur la route. A Pithiviers nous avons repris de l'essence avant de passer en-dessous d'Orléans pour arriver à Cour-Chéverny. L'hôtel présentait bien et la chambre que je partageais avec Henri était tout à fait correcte. Nous avons dîné au restaurant de l'hôtel avant de faire un petit tour en ville pour l'habituelle promenade digestive.

Je ne me rapelle plus ce que nous avons mangé à part le fait que j'ai pris des frites à midi et le soir. Faudra faire gaffe les jours suivants.

vendredi 30 mai

La journée commençait bien avec un bon petit-déjeuner copieux et varié. Nous n'avions pas beaucoup de kilomètres à parcourir, environ 250, mais il y avait une halte culturelle programmée avec la visite du musée des 24 heures [du Mans]. Il ne fallait donc pas trop trainer quand même, surtout qu'on commençait par une halte au chateau de Chambord, mais pas de visite. Après cette halte, nous avons longé la Loire en faisant un petit arrêt à Chaumont-sur-Loire puis, a Amboise, j'ai réussi à paumer les copains en traversant la Loire alors qu'il ne fallait pas, un peu désorienté par les indications pas très claires du Tripy. Je me suis rendu compte de mon erreur sur le pont mais comme il y avait un bouchon de plusieurs kilomètres pour revenir à cause d'une voiture en panne sur le pont, j'ai continué ma route sur la rive droite.

Après avoir repassé le fleuve après Montlouis-sur-Loire, je me suis arrêté à l'entrée de Tours pour donner de mes nouvelles à Jacques et Henri. Deuxième erreur (que je ne peux pas mettre sur le dos du Tripy), j'ai envoyé mon SMS à Bernadette au lieu de l'envoyer à Henri. Après quelques minutes, et sans réponse de Henri (...), j'ai décidé de continuer seul car nous nous étions donnés rendez-vous de toute façon au musée des 24 heures. J'ai donc roulé seul sur la longue D938/D338 jusqu'à Le Mans où je me suis arrêté pour reprendre des nouvelles. Quelle ne fut ma surprise d'apprendre que mes collègues s'étaient arrêtés pour manger quelques kilomètres avant ! J'ai donc fait demi-tour rebroussé chemin sur une vingtaine de kilomètres pour les retrouver à l'auberge Saint Hubert à Laillé.

Après le repas à 10 euros (jambon-frites), nous avons repris la route ensemble pour arriver au musée des 24 heures. Le dernier tronçon de la D338 fait partie du circuit des 24 heures et j'ai donc roulé sur la ligne droite des Hunaudières pour la troisième fois de la journée. Le pied, même si la route ouverte ne permettait pas d'excès de vitesse. La visite du musé coûte 8,50 euros si ma mémoire est bonne, et ça vaut le coup: il y a quand même de belles voitures et de bonnes explications sur l'histoire du circuit. Pour les photos, voir le lien en bas de page.

Les derniers 75 kms entre Le Mans et Chateauneuf-sur-Sarthe étaient beaucoup plus bucoliques qu'en fin de matinée et nous sommes arrivés à notre hôtel assez tôt. Cela nous a permis de prendre une douche et de prendre une bière ou deux avant de passer à table à 19h30. Je ne me rappelle pas de mon choix de menu mais je sais que j'ai eu des frites en accompagnement. Gare ! Après le dîner, nous avons fait une longue promenade digestive le long de la Sarthe avant d'aller nous coucher.

samedi 31 mai

Y'a pas photo: il faut se payer un Logis de France *** pour avoir droit à un bon petit-déjeuner. Après une bonne nuit de repos et un bon petit-déjeuner, nous avons pris la route pour 185 kms de petites routes avec quelques visites au programme. Ce fut aussi la plus belle journée du week-end. Nous nous sommes d'abord arrêtés à Le Thoureil, le long de la Loire, puis à Saumur pour admirer le chateau de loin avant les choses sérieuses.

Nous sommes arrivés à Brézé vers 11h30 pour la visite du chateau qui s'est montrée très orginale. Le chateau en soi n'a rien de spécial mais ce qui se trouve en-dessous est peu banal. Il y a tout un réseau de salles accessible par les douves; une petite ville, en fait, avec des accès facile à protéger en cas d'attaque ce qui pouvait être courant à l'époque. La visite a bien duré 2 heures et, nous avons repris nos motos pour quelques centaines de mètres et nous arrêter à la pizzeria du village où un groupe de cyclistes terminaient leurs repas.

En discutant à table la veille, nous avions décidé d'adapter le programme de la journée et d'aller visiter le chateau d'Angers. C'est d'ailleurs pourquoi nous avions fait l'impasse sur la visite du chateau de Saumur (manque de temps). Nous avons donc aussi modifié le road-book pour arriver au centre d'Angers où nous avons pu garer les motos à l'ombre du chateau, ou presque. Après un petit verre offert par Jacques et Solange, nous sommes entrés dans le chateau et nous sommes dirigés directement vers la salle où se trouve la tapisserie de l'apocalypse. On peut donc admirer dans un batiment moderne et dans l'obscurité une série de tentures vieilles de plus de 600 ans et qui dépictent l'apocalypse. J'avoue avoir été moins intéressé par la mise en image de l'apocalypse que par l'histoire de la tapisserie elle-même dont j'ai trouvé un résumé sur wikipedia.

Après le chateau,nous sommes restés en ville pour visiter la cathédrale Saint Maurice avant de nous réfugier dans une crêperie un peu après 19h00. Ici non plus je ne me rappelle pas de ce que j'ai mangé mais je suis sûr cette fois-ci de ne pas avoir eu de frites en accompagnement. Nous avons eu un peu de mal à sortir d'Angers par la route la plus directe, étant partis à un moment donné dans la direction totalement opposée à notre hotel. Mais nous sommes arrivés à bon port sans problème.

Pour info, et pour corriger une de mes erreurs, Angers se trouve sur la Maine et non à l'embouchure de la Maine et de la Loire. Par contre, le département Maine et Loire est masculin. Une explication est donnée sur ce site.

dimanche 1 juin

Avec 575 kilomètres pour rejoindre Couvin et encore 80 kilomètres pour rentrer à la maison, il ne fallait pas partir trop tard ce matin. Surtout quand on respecte les limites de vitesse ! Pas grand chose à raconter pour ce retour. Il a fait beau et les routes étaient bien choisies. Bien sûr, nous avons subi quelques contrariétés:
- un long détour à la sortie de Sézanne pour cause de fête locale
- une déviation à Epernay ce qui nous a mis dans un bouchon derrière un car de tourisme sur une petite route
mais je crois que c'est à peu près tout.

Au lieu de nous arrêter à Couvin pour le dernier verre, nous nous sommes arrêtés à Signy l'abbaye et où Henri nous a quittés. Ensuite j'ai suivi Jacques jusqu'à Marbais où j'ai bifurqué vers Villers-la-ville alors qu'il continuait vers Genappe. Je suis rentré après 20h00 et après une longue journée de moto, satisfait d'un travail bien fait.

Epilogue

A noter que nous avons très rarement roulé à plus de 20 km/h au-dessus de la vitesse limite et là, seulement sur les petites départementales. Sur les grands axes, genre anciennes routes nationales dégradées en routes départementales, nous avons scrupuleusement respecté les limitations. Donc aucune chance de se faire radariser... mais un peu barbant, il faut l'avouer.

Au fait, pas une goutte de pluie pendant ces quatre jours. Enfin, pas quand nous roulions à moto. Ca change du mois dernier pour le mini-trip dans le Vercors. Et bien sûr, j'avais cette fois pris mon pantalon et ma veste de pluie qui sont restés dans le top case. Je n'ai donc pas pu tester mes nouvelles bottes et ma nouvelle paire de gants.

Sur la photo de fond d'écran, les plus observateurs devraient avoir relevé une petite anomalie qui montre que j'ai "bidouillé" l'image. Le premier a trouver gagnera... quelque chose, par exemple un bon pour un pot gratuit que j'ai gagné lors d'un concours organisé par Alberto en début d'année.

Les photos

Une sélection de mes photos du voyage et de la visite du musée des 24 heures du Mans se trouvent sur Google+ et sont accessibles au public.

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