La Normandie |
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Départ de la maison à 8h20 pour rejoindre Couvin en roulant tranquille. La Cagiva était passée chez Hors Piste à Péronnes-lez-Binche pour l'entretien des 40 000 quelques jours avant et nous étions tous deux près pour ce premier voyage de l'année. Petit détail: le pneu avant aurait sans doute dû être changé mais, heureusement, la météo annonçait un temps sec pour les 4 prochains jours donc je n'étais pas trop inquiet.
Henri était déjà à Couvin quand je suis arrivé et nous n'avons pas attendu longtemps avant que Didier nous rejoigne. Nous sommes partis vers 10:00 par des routes connues mais très agréables: Régniowez, Brunehamel, Sissonne, etc. en passant au sud de Laon pour rejoindre Coucy-le-chateau où nous avons fait une pause café avant de continuer sur Compiègne. Nous avons fait une halte culturelle à la clairière de l'armistice et avons visité le musée de l'armistice avant de continuer sur Compiègne où nous avons déjeuné tard dans une sandwicherie. Le musée de l'armistice est intéressant et vaut la visite, 6 euros si je me souviens bien, car on peut s'imprégner de l'atmosphère de l'époque grâce aux nombreuses pièces en exposition.
Ayant quelque peu trainé sur cette première partie du parcours, il nous restait plus de 220 kms pour arriver à notre hotel avant 19:00. Et comme il était presque 16:00 quand nous avons quitté Compiègne, autant vous dire tout de suite que nous n'avons pas réussi, surtout que la toute dernière partie du road book nous aurait fait prendre une route en sens interdit pour sortir de Fécamp. Ca, c'est la faute à Tripy qui n'offre pas de mise à jour des cartes et qui ne connait donc pas les derniers changements de circulation locale... que je croyais. Mais mon GPS Garmin souffrait aussi des mêmes syndromes et j'ai donc éxaminé le problème plus profondément à la maison et ils s'avère que les sens interdits éxistent depuis belle lurette car on peut les voir sur Google Maps. Ce serait donc la faute à Navteq qui fournit les cartes.
Bref, après multe traversées de village qui sont maintenant ponctuées de stops en entrée et sortie en plus de limitations de vitesse à 30 associées à des bosses ou des chicanes, et ayant été victime de quelques facéties supplémentaires du Tripy, nous sommes arrivés à bon port en fin de journée. Heureusement que nos chambres étaient réservées car l'hotel affichait complet. Il était convenu d'aller souper en ville et Didier avait trouvé dans son guide Michelin vert de 2006 deux bonnes adresses de restaurant en ville qui, si je ne me trompe pas, étaient aussi reprises dans le guide du routard. Mais je peux me tromper. On reprend donc le Garmin qui nous avait déjà sauvés pour trouver notre hôtel et on sélectionne "le Vicomté" à moins de 2 kms, réputé pour sa cuisine de la mer. Pas mon premier choix, mais bon... Pas de chance, c'est complet; entendez par là que nous n'avons pas réservé alors dehors ! On se rabat sur le deuxième choix: "le Maritime" à 100m de là. Surprise: le restaurant est vide et une charmante jeune fille nous accueille avec ces mots gentils: nous sommes en rupture de saumon, de sôle, etc. Comme il était tard et que nous avions faim, on rentre quand même. Sur le carte présentée, des 12 plats de poisson il ne restait que la marmite de la mer qui n'était pas en rupture. De toute façon, j'avais choisi un steak avant même de m'asseoir.
On peut dire que la cuisine n'était pas à la hauteur de la réputation et on comprend pourquoi nous étions les seuls clients ce soir. Heureusement que la jeune serveuse était bavarde car cela nous a bien amusés. C'est vrai qu'elle n'était pas débordée. Le retour à l'hotel dans le noir se fit par des cul-de-sacs pentus non éclairés avant de trouver le bon chemin, pas grâce au Gramin qui insistait pour nous faire prendre des sens interdits. Enfin arrivés à l'hotel, nous sommes allés nous coucher. Tout ça aurait été cent fois plus drôle si la pluie s'en était mêlée... pas !
Petit-déjeuner à 8:00 - très bon avec un grand choix de salés ou sucrés - puis en route vers 9:00. Le programme de la journée ? Rendez-vous avec Eric quelque part sur la Seine pour le repas de midi et la visite d'une abbaye. Parfait car je me laisse conduire. On passe d'abord en empruntant la route côtière par Etretat et ses falaises pour les photos d'usage. Personne en ville ! Mais où sont tous les touristes par ce beau temps ? On ne s'en plaindra pas car les routes sont désertes. Il doit être 10:00 quand on quitte la ville pour rejoindre le lieu de rendez-vous avec Eric qui est programmé pour 11:00. Ca ne va pas le faire car il y plus de 100 kms et on n'est pas du genre casse-cou. En plus, le voyant de la réserve s'allume sur la Cagiva et je m'arrête à une pompe pour faire le plein tandis que les autres continuent pour m'attendre un peu plus loin sur la route. Quand c'est leurs tours de s'arrêter pour faire le plein, je continue jusqu'au lieu de rendez-vous afin de ne pas faire patienter Eric trop longtemps. Quand j'arrive au bac de La Bouille, personne ! J'allume mon GSM et j'écoute le dernier message reçu qui m'indique que (1) le lieu de rendez-vous n'était pas là où on m'avait dit, (2) Eric n'était de toute façon pas au lieu de rendez-vous prévu et (3) je pouvais faire demi-tour pour revenir sur Saint-Martin-de-Boscherville er réserver une table à la brasserie en face de l'abbaye.
Faire demi-tour ? Dans le temps, jamais on aurait oser ! Mais les temps ont changé et c'est avec le sourire que je suis revenu 10 kms en arrière sur le road-book pour retrouver Didier, Henri et Eric qui m'attendaient devant le resto. Il devait être midi et nous nous sommes installés pour le déjeuner après le serrage de mains de coutume. On a très bien mangé, bien mieux que la veille au soir, et j'ai pris une galette super-complète alors que les autres se rabattaient sur le menu à 12 euros. Je me suis rattrapé en fin de repas avec un café gourmand.
Avec un timing parfait, nous avons visité l'église avant de passer dans l'enceinte de l'abbaye qui ouvrait ses portes à 14:00. La visite coûte 5,50 euros et vaut la peine car les jardins sont une réussite. Je ne suis généralement pas fana de ce genre de lieux mais j'étais assez content de pouvoir prendre de belles photos pour mon album.
Après l'abbaye, nous sommes allés prendre le bac à La Bouille (que je connaissais déjà) pour passer de l'autre côté de la Seine et s'arrêter en ville pour une petite balade après recommandation d'Eric. Lors de cette balade, nous avons été invités à voir une petite exposition de sculptures dans le grenier au sel et, non des moindres, à donner notre avis sur l'artiste dont les oeuvres nous plaisaient le plus. Lourde responsabilité même si on ne sait pas ce que le gagnant ou la gagnante recevait comme récompense. J'ai eu un peu de mal à choisir parmis les trois que je considérais les meilleures (voir les photos). Nous avons terminé la promenade en ville au café du coin avant de reprendre la route.
Eric devait rentrer à Argentan et nous quittait donc après quelques kilomètres. Nous nous sommes séparés sur la route de Pont-Audemer où nous avons un peu merdé pour trouver la sortie avant de mettre les gaz pour ne pas arriver trop tard à l'hotel. Du coup, on a loupé la route de la côte entre Etretat et Fecamp mais ce n'est pas grave car on l'avait fait à l'aller et il y avait en soirée plus de traffic qu'en matinée donc on aurait sans doute pris plus de temps pour ce dernier tronçon de road-book.
Nous sommes arrivés à l'hotel un peu après 19:00 ce qui nous a permis de faire à notre aise avec la bénédiction de la patronne qui n'insistait pas pour qu'on se mette à table tout de suite. Le repas fut très agréable, les plats étaient très bons et le service impeccable. Cet hôtel est une adresse à retenir pour un week-end avec madame. Nous sommes restés quelque temps à table à la fin du repas pour discuter avant de rejoindre nos chambres.
Pas grand chose à dire pour ce dimanche. Le petit-déjeuner à l'hôtel était tout ausi bon que celui de la veille mais un peu plus tard because remise de pendule à l'heure d'été. Nous avons pris de l'essence à Fécamp avant de rouler jusqu'à Dieppe par la route côtière puis continuer sans s'arrêter (à part un court instant dans un bar-tabac à la sortie de Dieppe pour Didier) jusqu'à Aumale où nous avons déjeuné à l'hôtel de la gare d'un très bon menu à 15 euros et des poussières plus café gourmand pour 3,70 euros de supplément. Et j'ai fait des émules avec Didier qui m'a accompagné.
Nous avons continué notre route au sud de la N29 pour arriver à Saint Quentin où nous avouns repris de l'essence pour terminer chez Henri et Bernadette vers 17:30 Après un petit café offert par la maitresse de maison, Didier et moi sommes repartis par Chimay, Beaumont et Lobbes avant de nous séparer avant Seneffe. Il ne me restait alors plus qu'une quarantaine de kilomètres pour rentrer chez moi. Tout s'est bien passé et, comme le souligne Didier, on espère ne pas avoir fait de mauvaises rencontres sur le chemin du retour car je crains d'avoir peut-être dépassé la vitesse limite autorisée de quelques fractions.
Pendant tout le voyage, j'ai souffert de douleurs à la main droite ce qui m'a obligé à trouver des moyens de me détendre tout en roulant, en plus de profiter des haltes pour faire quelques exercices d'assouplissement. La main gauche m'a aussi donné quelques signes de méconfort mais c'était un peu plus supportable. Ah, quand on devient vieux, on se met à se plaindre de petits bobos...
J'ai apprécié pleinement le fait que tout soit organisé par quelqu'un d'autre. Pour ce premier voyage de l'année, je n'avais absolument rien préparé si ce n'est un Tripy en pleine charge. J'avais laissé faire Henri pour les road-books et les réservations et j'avais à peine regardé les parcours à l'avance, faisant confiance totale à Henri. Et bien sûr, dans ce cas, je ne peux émettre aucune critique négative puisque je n'ai en rien contribué à l'organisation. En fait, c'est très agréable de se faire conduire de la sorte: pas besoin de réfléchir et pas de fatigue ni de stress.
Bref, un bon moment passé en bonne compagnie. Et encore merci à Henri pour l'organisation.
Une sélection de mes photos du voyage se trouvent sur Google+ et sont accessibles au public.
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