Voyage de l'année: la Sardaigne organisée par Cap Moto
Totalisateur: 36 600Partiel: + 3 622 = 40 222

Samedi 26 mai 2012: Marseille - Paray-le-Monial (blog d'Alberto)

Bon, je vais la faire rapide, un peu comme le début et la fin du parcours de cette journée ensoleillée. Elle avait bien commencé d'ailleurs, cette journée, par un très beau lever de soleil sur Marseille. J'ai pris quelques photos dont je suis particulièrement fier. Nous sommes sortis du bateau en marche arrière (pendant 10m) pour rejoindre une longue file de véhicules qui n'avançaient pas. Ni une ni deux, j'ai dépassé tout le monde sous le regard réprobateur de Solange et je suis parti seul sur la A55 en direction d'Aix-en-Provence. Le road-book nous faisait parcourir 78kms sur autoroute, en partie payante, pour sortir à Avignon. C'est au péage de la sortie que les autres m'ont rejoint. Nous avons pris de l'essence en ville puis pris la direction de Bagnols-sur-Cèze et les gorges de l'Ardèche.

Nous avons fait une pause café avant d'attaquer les gorges proprement dit. La route est intéressante et les panoramas grandioses ce qui fait que nous nous sommes arrêtés plusieurs fois pour admirer le paysage tout en ne trainant pas entre chaque halte. Le groupe s'est un peu disloqué dans les gorges, et on a perdu deux des mousquetaires qui roulaient ensemble alors qu'Alberto s'est égaré comme un grand. Quand nous nous sommes arrêtés pour manger à Laviolle, nous étions neuf motards accueillis avec enthousiasme par un patron sympathique. Alberto nous a rejoint et nous avons tous pris le menu du jour à 16 euros. Nous sommes restés à table un peu trop longtemps et Henri s'est un peu énervé plus tard quand il a fallu forcer l'allure. Surtout qu'un certain membre du groupe ne voulait plus avancer dès que la route était devenue légèrement humide. Et pourtant, un peu de rosée n'a jamais fait de mal à personne. Ce n'est surtout pas sa femme qui me contredira.

Après un petit bout de A72, nous sommes sortis à Roanne pour y reprendre le road-book et continuer sur Paray-le-Monial et au Delfotel sur la D979 qui longe le canal du centre. Frustré d'avoir trimbalé mon maillot de bain dans mes bagages pendant tout le voyage et de ne pas avoir pu l'utiliser jusqu'à maintenant, je l'ai sorti de la valise et je suis allé plonger dans la piscine dès mon arrivée. Ensuite direction le bar pour la bière de fin de journée et retrouver le groupe au complet. Vers 20h20, la cuisinière a insisté pour qu'on prenne place à table et nous avons obtempéré gracieusement. On peut être motards et connaitre les bonnes manières, n'est-ce-pas ?

Dimanche 27 mai 2012: Paray-le-Monial - Bousval (blog d'Alberto)

Pas besoin de se dépêcher aujourd'hui car on rentre au bercail. A 9h30, au moment de partir et alors que les trois mousquetaires étaient déjà en route et que Philippe était parti vers 6h00 du matin, je m'aperçois qu'un clou a établi résidence dans mon pneu arrière. Comme je n'aime pas trop les pique-assiettes, je l'ai évicté par la force des baïonnettes, enfin une pince, quoi. Ca a fait pshhhht et Dimitri a vite posé son doigt sur le trou pendant que je cherchais mon kit de réparation caché sous la selle. L'opération est assez simple et consiste à:

  1. identifier où se trouve le trou (c'est fait)
  2. s'assurer que le trou est de taille pour insérer la mèche; pour ça, un outil est prévu pour agrandir le trou. Note: pas d'outil pour le rapetisser !
    C'est là qu'il a fallu l'assistance de l'assistance... heu... l'aide de Henri-le-GO, maçon de son métier et éleveur de biceps de nature.
    Il est le seul à avoir pu enfoncer l'outil dans le pneu, à l'endroit du trou je tiens à le préciser, sans doute à cause de la carcasse métallique dans le caoutchouc.
  3. ensuite, on prend une mèche qu'on enfile dans l'autre outil, une espèce de grande aiguille à coudre
  4. on enduit la mèche de colle (aussi fournie) et on enfonce la mèche dans le trou
  5. normalement, il faut rentrer la mèche en entier dans le pneu et la retirer à moitié
  6. on coupe ce qui dépasse et on attend un peu que la colle prenne.

C'est simple et ça fonctionne très bien. Le pneu avait perdu un peu d'air dans la maneuvre mais j'ai suivi les conseils des GOs qui estimaient que je pouvais rouler comme ça. J'aurais pu utiliser une des petites bonbonnes de gaz fournies mais ça risquait d'être trop et de faire sauter la mèche. Nous avons donc rouler jusqu'à Autun en cherchant une station ouverte avec pompe de gonflage tout au long de la route. Je n'ai mis que 200 à 300 g dans le pneu et j'aurais sans doute pu rentrer à la maison sans ça mais c'est toujours mieux pour la tranquilité d'esprit.

Nous nous sommes arrêtés pour prendre un café à Précy-sous-Thil où Didier a payé un verre. Lui "qui connait bien la maison où il y a un menu a 12,50 euros" nous a recommandé chaudement d'aller manger à Essoyes aux "Délices de l'Ource", un peu en dehors du road-book. On a regardé la carte et suivi Dimitri qui nous a guidé jusqu'au restaurant où nous avons eu de la chance de trouver trois tables en terrasse qu'on a pu rassembler. Le menu était à 21 euros, pas à 12,50 euros, et nous avons attendu plus d'une heure avant de commencer à manger. La patronne nous a d'ailleurs offert le café en guise de compensation.

Nous avons quitté Essoyes à 15h30 pour retrouver le road-book à Vendeuvre. Nous avons fait un dernier arrêt ensemble à Vitry-le-François où j'ai payé un verre. Ensuite, nous sommes partis en petits groupes pour rentrer chez nous. J'étais avec Dimitri et nous avons retrouvé Didier, Jacques et Solange à Signy-l'Abbaye pour ravitailler à la pompe Elan. Avec Jacques et Solange, nous avons décidé d'aller manger une boulette-frites à Couvin tandis que Dimitri et Didier rentraient chez eux. On avait perdu Alberto mais j'ai appris plus tard qu'il avait environ 30 minutes d'avance sur nous. C'est donc à Couvin, après un excellent repas typiquement belge, que j'ai dit aurevoir à Jacques et Solange. Je suis arrivé à la maison vers 22h10 après une journée bien remplie.

En conclusion, ce fut un très chouette voyage en agréable compagnie. Le groupe, pas trop grand, s'est bien entendu et le voyage était bien organisé. Le seul problème a été le temps un peu froid les premiers jours et un peu pluvieux aussi. Par contre, il n'a pas fait trop chaud ce qui est toujours mieux quand on roule à moto. Et bien sûr, on regrette tous la bête chute à l'arrêt de Henri et Bernadette qui les a obligés à faire appel à leur assurance pour le rapatriement de Bernadette et de la moto.

Les photos du voage se trouvent sur Picasaweb:

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