Le voyage en Irlande de 2011 (suite)
Totalisateur: 29 030Partiel: + 3 300 = 32 330

Si jamais les responsables du support chez Tripy lisent ce texte, je voudrais qu'ils se rendent compte comme il est important que les cartes Tele Atlas soient mises à jour. Le tripy I est un outil formidable: il permet de suivre aisément un itinéraire pré-programmé grâce au système boule-et-flèche, son autonomie est largement suffisante, son écran est parfait (bien éclairé, assez grand, etc.). Le seul hic est la prommation de l'itinéraire avec le Road Tracer: ce n'est pas l'interface moyennement intuitive qui gêne (une fois qu'on a pris l'habitude de créer quelques road-books, on comprend comment ça fonctionne); non, c'est la carte Tele Atlas qui a besoin d'être mise à jour ! Elle est maintenant vieille de 4 ans ou plus et c'est un sérieux handicap de ne pas voir les nouvelles routes ou même tout simplement les changements de sens unique en ville.
Autre chose qu'il serait bon de corriger: les indications (et pictogrammes) dans les rond-points quand on roule à gauche. Il me semble que, une fois sur deux, les indications sont erronées et il arrive très souvent que la sortie indiquée soit à l'opposé de la sortie à prendre. Et c'est assez difficile de s'y faire car les indications sont parfois correctes. Il faut donc savoir où on veut aller, avoir une carte en vue et avoir un bon sens de l'orientation ce qui, avouons-le, est un peu contraire au but primaire de l'utilisation du Tripy.

samedi 28 mai: Ringasiddy - Ennis

Voyons voir ce que je me rapelle du premier jour de ce voyage en Irlande...

En bref, voici les points principaux:

Première épreuve: rejoindre et traverser Cork pour prendre la route de Limerick, plein nord.

Après un petit arrêt dans le parking à la sortie du bateau (le féri-boite), nous sommes partis en direction de Cork en suivant les indications du Tripy et les panneaux routiers. Dès les premiers rond-points, le Tripy nous a rappelé une de ses faiblesses (voir texte en commentaires ci-dessus). Résultat: dans un rond-point sur la route de Cork, j'ai suivi les indications du Tripy (première sortie à gauche dans un rond-point) et je me suis retrouvé sur la mauvaise route. Heureusement, cette erreur a été signalée rapidement par le Tripy qui me montrait que j'avais quitté l'itinéraire prévu. Petit demi-tour, avec tous les autres derière qui suivaient, et retour sur le rond-point où j'ai pris cette fois la bonne sortie. Après quelques kilomètres, nous sortons de la double-voie pour emprunter une petite route locale et c'est là que nous nous sommes rendus compte qu'on avait perdu Didier. En fait, Didier avait été retardé au demi-tour et n'avait pas vu la sortie qu'on avait empruntée au rond-point; de son côté, il avait donc mis son Tripy II en marche qui lui indiquait gentiment de retourner à Ringaskiddy (port du débarquement) pour rejoindre l'itinéraire à son départ.

Après quelques recherches infructueuses, nous avons laissé un message à Didier sur son téléphone et avons continué notre route vers Cork. Nous nous sommes égarés encore une ou deux fois (merci le Tripy) avant de rejoindre le centre de Cork et, là, bonjour le sport, le Tripy voulant à tous prix nous faire passer par des sens interdits. De notre côté (Henri et Bernadette, Alberto et moi), nous avons suivi les panneaux routiers pour nous retrouver sur la N20 en direction de Limerick. Do son côté, Didier avait rattrapé son retard et nous avait rejoint bien que lui avait suivi les indications de son Tripy et avait pris les routes en sens interdit et du mauvais côté pour corser un peu l'affaire.

Deuxième épreuve: limites de vitesse et travaux.

En Irlande (du sud), il faut savoir que les limites de vitesse sont très simple:

et ce, quelque soit l'état de la route.

Sur la N20 en direction de Limerick, nous avons donc pu rouler à plus ou moins 100 km/h. Ne sachant pas trop si la police faisait des controles, nous avons été prudents au début. Après une vingtaine de kilomètres, nous tombons sur des travaux. Là, on se rend compte que les limites de vitesses ne servent pas à grand chose car les autochtones ne ralentissent pas vraiment à l'approche des travaux. Deuxième remarque: le temps d'attente au feu rouge (il s'agissait en fait d'un ouvrier qui tenait un panneau GO/STOP et qui restait en communication avec un collègue à l'autre bout des travaux) m'a semblé bien long.

Troisème épreuve: la traversée de Limerick.

Allez, pas vraiment une épreuve... Le Tripy ne connaissait pas le tout nouveau contournement payant de Limerick donc il a tout simplement fallu suivre les indications boule-et-flèche en faisant très attention aux ronds-points. Nous sommes sortis de Limerick par la N18 en direction de Galway. Didier nous avait indiqué une halte culturelle à quelques kilomètres au nord de Limerick, à Bunratty pour être précis, et j'avais intérêt à ne pas manquer la sortie. Nous nous étions arrêtés quelques kilomètres avant Limerick pour faire le point côté repas de midi. Comme il était encore un peu tôt à ce moment, nous étions d'accord pour continuer la route et trouver un pub plus loin. En fait, il n'y a plus eu de pub sur la route et, après avoir pris la sortie vers Bunratty, j'ai estimé qu'il était grand temps de manger. Je me suis donc arrêté au premier pub rencontré dont le parking était assez plein. En effet, le pub aussi était bien plein pour cause de célébrations de communion et nous avons dû attendre un bon quart d'heure avant d'avoir une table. Le patron offrait un service très efficace car il a pris notre commande alors qu'on attendait près du bar et nous avons été servis très rapidement une fois installés à table. J'avais commandé le "fish and chips" à 14,95 euros et j'ai été très copieusement servi (c'était aussi très bon). Passage ensuite à notre première halte culturelle.

Un petit mot à propos des haltes culturelles de ce voyage et pour cela, il est nécessaire de faire un petit retour en arrière. En début d'année, lors de notre réunion annuelle pour décider et organiser nos voyages, nous avons tous confirmer notre intérêt pour ce voyage en Irlande. Retour en arrière encore plus loin: à la fin de l'année 2010, Alberto avait dégoté un site français qui proposait un joli lot de voyages organisés, entendez par là que les réservations sont faites et les hébergements pré-payés ce qui assure normalement des prix intéressants. En parcourant la brochure, j'avais tout de suite remarqué plusieurs possibilités de voyage en Irlande, destination qui me tentait depuis plusieurs années. Les copains étaient d'ailleurs tout aussi intéressés que moi. Didier s'était porté volontaire pour faire une petite enquête auprès des organisateurs puis avait entamé l'organisation de notre côté, c'est-à-dire une demande de devis. Tout à la fin de l'année, Didier demande à Henri de s'occuper des réservations car il ne sera pas "connecté" pendant tout un mois avant le départ prévu fin mai.
L'organisation se ferait donc ainsi: Henri pour les réservations et les road-books Tripy pour lesquels il s'est porté volontaire sans qu'on lui demande et Didier pour les aspects culturels dont il s'est magnifiquement éxécuté:
1. il s'est d'abord rendu au salon du voyage en début d'année et a récupéré beaucoup d'information sur le stand de l'Irlande ainsi qu'un lot de bons de réduction pour les visites touristiques et
2. il s'est fortement inspiré d'une de ses lecture préférées: le guide vert Michelin.

La première halte culturelle était donc au chateau de Bunratty (entrée à demi-prix grâce aux bons de réduction de Didier) avec son parc contenant une trentaine de batiments du 19ème siècle préservés en village vivant. Nous y avons passé facilement deux heures pour la visite avant de poursuivre notre route jusqu'à Ennis, premier B&B du voyage et que nous avons trouvé facilement grâce au travail de préparation minutieux que Henri avait fait.

Si Didier s'était occupé de l'aspect culturel du voyage, Henri avait fait un travail remarquable sur les road-books: il était allé sur Google Street View pour visualiser autant que possible tous les B&B réservés et nous avait envoyé un document à imprimer répertoriant tous les itinéraires et B&B de notre voyage. Même s'il est pensionné depuis peu et n'a donc plus d'activité professionel, il a tout de même fait là un travail de bénédictin car ça a dû lui prendre des heures.

L'accueil des propriétaires était très agréable. Nous avons pu ranger nos motos à l'abri des intempéries et avons dialogué avec le patron et ses deux chiens. Après nous être rafraichis, nous avons repris les motos pour nous rendre en ville pour le repas du soir dans un pub recommandé par la patronne: le Brogan's dans O'Connell street. Nous y avons passé un bon moment car l'ambiance était chaude; il y avait ce samedi soir la finale de la coupe de football des clubs champions et la plupart des locaux auraient voulu que Manchester United batte Barcelone. Je dis bien "la plupart" car il y avait un gars légèrement éméché qui se moquait de l'équipe de Manchester et enrageait les supporters. D'ailleurs, il s'est fait viré par le patron qui ne la trouvait pas drôle. Le repas était très correct et, même si je ne me rappelle pas ce qu'il y avait dans mon assiette, je peux affirmer que la nourriture en Irlande est très convenable, un peu chère mais très convenable.

Il y a aussi une sélection de mes meilleures photos sur Google: picasaweb

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