Les chateaux Cathares
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Samedi 5 juin 2010

Départ de la maison à 7h00 pour arriver chez Henri et Bernadette un peu avant 8h00; le petit-déjeuner m'attendait et j'en ai profité juste ce qu'il faut... Explication: j'avais eu du mal le matin à fermer mon pantalon en cuir et, si je voulais continuer le voyage avec, il fallait que je fasse attention à ne pas prendre un gramme. Donc, malheureusement, je n'ai mangé qu'un croissant et bu qu'une seule tasse de café. J'ai d'ailleurs dû faire attention tout au long du voyage avec des salades à midi et un seul service le soir. Ce fut difficile mais j'ai pu enfiler mon pantalon en cuir chaque matin sans problème.

Avant de se mettre en route, j'ai demandé à Henri combien de kilomètres nous séparaient de Couvin car il fallait que je prenne de l'essence, étant déjà sur la réserve depuis peu. Comme il prétendait qu'il n'y en avait que 30, je suis parti en toute confiance et j'étais bien content d'arriver sans devoir pousser les 250 kg de la Breva après 60 kms sur la réserve. Je le retiens avec ses 30 kms entre Beaumont et Couvin...

Depuis Couvin, nous avons pris une route bien connue pour l'avoir empruntée à plusieurs reprises: Rocroi, Poix-Terron, Ste-Ménehould, Vitry-le-François puis Bar-sur-Seine où nous avons déjeuné dans un petit café sympa. Ravitaillement aussi pour les motos avant de reprendre la route: Chaource, Tonnerre, Saint-Père, Corbigny (pause café), Decize, Moulins puis St-Pourçain où Henri avait reservé une chambre d'hôtes avec table d'hôtes. Nous avons été très bien accueillis et avons très bien mangé (mais pas trop) avec cerises à volonté car il fallait à peine se lever pour les cueillir sur l'arbre.

J'allais oublié: nous avons eu un temps très ensoleillé et chaud pour ce premier jour. Les prévisions météo pour les jours suivants étaient plutôt pessimistes et une bonne partie de la discussion lors du repas du soir en compagnie de nos hôtes et de leur fille concernait le temps qu'il ferait demain.

Dimanche 6 juin 2010

Très bonne nuit dans une chambre confortable et juste au-dessus des motos qui dormaient à l'abri dans la grange. Le petit-déjeuner était servi avec des fraises et des cerises du jardin en plus du jus d'oranges fraichement pressées et des traditionels pains, croissants, confitures, etc. La journée s'annonçait plutôt belle malgré les nouvelles [presque] alarmantes du journal météo du matin: pluies orageuses dans le massif central. Le massif central, c'est justement ce que nous allions devoir traverser du nord au sud...

Nous avons quitté Louchy-Montfand en direction des gorges de la Sioule à quelques kilomètres au sud. Très bonne idée de Henri d'avoir mis cette vallée sur notre itinéraire car ça vaut vraiment le détour. Tout comme les gorges du Lot entre Entraygues et Espalion que nous avons sillonnées plus tard dans l'après-midi. J'avoue avoir eu quelques inquiétudes vers midi quand les nuages ont commencé à se former alors que nous entrions dans la montagne. Une combinaison qu'il vaut mieux éviter quand le temps tourne à l'orage... Mais grâce à la persévérance de Henri, nous avons continué le road-book et n'avons dû mettre nos plastiques que pour la forme. La route entre Pontaumur et Bourg-Lastic puis celle bien plus tortueuse pour rejoindre Bort-les-Orgues nous a enchantés. Nous avons ensuite fait une halte à Mauriac pour le déjeuner.

Nous avons ensuite rejoint la A75 pour passer le viaduc de Millau puis, pour des raisons pratiques (le manque de temps), nous avons continué jusqu'à Béziers pour rejoindre la N9 jusqu'à Coursan. Les Monts de l'Espinouse et les gorges de l'Orb devront attendre ! Avec ce "raccourci", nous sommes arrivés à Armissan, chez Martine et Nicolas, vers 19h00 et où Didier nous attendait. Nous avons été très bien reçus par la jeune famille qui nous avait préparé un bon repas.

Lundi 7 juin 2010

La nuit fut bonne; j'ai même très bien dormi et c'est Henri qui a dû venir nous réveiller, Didier et moi, vers 8h00 du matin. La veille, nous avions déjà décidé de la balade du jour suite à une analyse rapide des prévisions météo. Cela fut confirmé le matin: le beau temps se trouvait sur le département de l'Hérault et c'est par là que le road-book nous amènerait. Après le petit-déjeuner. Et après avoir extrait les motos de leur enclos au fond de l'impasse Brassens, dans la petite cour de la maison de l'Ardennais où elles se trouvaient en sécurité. Nicolas, le fils d'Henri et Bernadette, nous accompagnait ce lundi car il avait une journée de congé. Bernadette quant à elle avait décidé de profiter de cette semaine pour s'occuper de ses petites-filles et resterait donc à la maison.

Nous sommes partis d'Armissan vers 9h30 en direction de Cuxac d'Aude, Saint Chinian, Roquebrun (photo) puis Olargues (photo et café). On a trouvé un petit resto-café bien sympa à l'ombre et au bord de l'eau. Le patron, qui était motard, nous a fait profiter d'une page d'histoire locale en récitant la construction du pont du diable qui, selon les croyances, aurait donc bénéficié de l'aide du diable pour être terminé. Ah si seulement je pouvais en faire autant avec mes projets qui ne veulent jamais se terminer... En plus, ce pauvre diable aurait été roulé car l'offrande promise n'aurait été qu'un vieux bouc au lieu d'être une jeune vierge. Bien fait pour lui.

Après ce petit écart du road-book, nous sommes retournés sur l'itinéraire programmé en passant par Bédarieux où nous nous sommes retrouvés dans un embouteillage monstre avant de nous perdre car Nicolas, qui roulait en tête, n'avait pas le road-book et n'en faisait qu'à sa tête. Heureusement qu'il connaissait quand même le coin car il a pu nous conduire jusqu'à un restaurant dans un petit village. Je crois que je n'ai pas fait le bon choix sur la carte avec ma crêpe au jambon fromage car elle m'a un peu rendu malade.

L'après-midi a commencé par la visite de Saint Guilhem-le-désert sous un soleil de plomb. Ensuite nous sommes partis en direction de Ganges puis de Gignac puis de Ganges (ça va durer longtemps ces aller-retours ?) et c'est là que j'ai failli abandonner la balade tellement je me sentais mal. Les autres ont dû m'attendre à plusieurs reprises (la honte !) et, une fois rendu au cirque de Navacelles, je me suis assis à table à la cafetaria et bu un litre d'eau. Je devais souffrir d'un début de déshydratation car tout est rentré dans l'ordre après ça. Avant de reprendre la route, j'ai téléphoné au Dafy de Narbonne pour prendre rendez-vous le lendemain pour faire changer mon pneu arrière. Nicolas avait eu la gentillesse de passer la semaine précédente pour réserver le Metzeler Z6 180/55 ZR17.

Le retour sur Armissan a été expédié par la A75 de Caylar jusqu'à Béziers puis la N9 jusqu'à Coursan. Je confirme que la Breva n'aime pas trop les petites routes défoncées de l'arrière-pays: ça secoue beaucoup et la roue arrière sautille si je roule trop vite. Nous sommes arrivés à Armissan à l'heure pour le repas du soir (forcément puisque que c'est Nicolas qui le préparait). Comme la veille, nous ne nous sommes pas attardés et avons été au lit avant 23h00 après avoir décortiqué les prévisions météo du mardi.

Mardi 8 juin 2010

Ce mardi commençait par un petit-déjeuner (ben tiens) avant de se rendre, à s'n'aise, au Dafy de Narbonne, rue René Panhard, où nous sommes arrivés à 9h59, au moment où les mécanos ouvraient l'atelier. Le temps d'entrer dans le magasin pour déposer les clefs et la Breva était prise en charge pour se refaire une beauté. Pendant les quelques 45 minutes d'attente, Henri en a profité pour faire le tour du sex shop voisin tandis que Didier négociait le prix d'un pneu arrière pour sa XT250. Au fait, j'ai payé 120 euros pour un pneu arrière Metzeler Z6 180/55 monté et équlibré; c'est environ 50 euros moins cher qu'en Belgique.

Ce matin, les prévisions météo nous avaient poussés à faire le tour des chateaux Cathares, en commençant pas Aguilar près de Tuchan. Le ciel était gris et, de Narbonne, on voyait une barrière de nuages bas au-desssus des montagnes voisines. Et de fait, une fois arrivés au chateau d'Aguilar, nous n'avons pas eu le bonheur de profiter de la vue exceptionnelle sur les Pyrénées et qui valait assurement la photo. S'en est suivie une discussion sur l'orientation pour savoir dans quelle direction pouvaient bien se trouver les Pyrénées. S'il avait fait très beau et sec la veille, la journée du mardi s'annonçait plutôt grise et humide. Un bon temps à le belge, quoi, pour qu'on ne soit pas trop dépaysés.

Notre balade nous a ensuite fait passer à côté des chateaux de Quéribus puis de Peyrepertuse avant d'entrer dans les gorges de Galamus qui sont splendides. Avant ça, nous nous étions arrêtés pour déjeuner dans un petit café à Cubières-sur-Cignoble (enfin, il me semble que c'est là) au fond d'une cour humide. Nous étions les seuls clients, peut-être bien de la semaine, mais avons été très bien servis avec des produits frais. Nous sommes ensuite entrés dans les gorges de Galamus par le nord; la D10 est interdite aux motor-homes et autres camping-cars et je pense que même les Gold Wings auraient eu du mal à passer.

Sur le retour, Henri nous a fait passer par des chemins de terre pendant exactement 6,690 kms ! Si, si, je l'ai mesuré avec le programme Road Tracer... Enfer et damnation, ne sait-il pas que la Breva n'apprécie pas trop ce genre d'exercice ? J'ai dû rouler à du 20 km/h pendant un peu plus de 20 minutes (je vous assure, faites le calcul) et je n'en suis toujours pas tout à fait remis malgré la petite séquence vidéo filmée par Henri. Il a eu la gentillesse de s'excuser après en disant qu'il n'avait pas vu que la route était indiquée "difficile" sur la carte Michelin.

Une fois sortie de cet enfer, la Breva a voulu se défouler un peu et m'a gratifié d'une petite arsouille sur la D129; je n'y étais pour rien, je vous assure monsieur le juge, c'est la moto qui m'a forcé. A cause de cela, j'ai (1) quitté le road-book après avoir raté un embranchement et (2) perdu Didier et Henri. Heureusement que le Tripy m'a signalé mon erreur et j'ai pu retrouver le road-book en court-circuitant entre Villardebelle et Caunette-sur-Lauquet (rien que les noms devraient vous indiquer que c'étaient des petites routes). Je suis passé non loin du chateau de Durfort puis du chateau de Termes avant de rejoindre la D613, un peu plus roulante.

Je n'en ai pas trop profité car j'étais déjà sur la réserve et ne voyais pas de pompe à essence avant Narbonne. J'ai donc terminé le road-book seul et calmement après m'être arrêté pour essayer de contacter les autres (pas de réseau dans les montagnes) et je suis arrivé à Armissan vers 19h00, quelques minutes après Henri qui, lui, avait suivi fidèlement le road-book.

Mercedi 9 juin 2010

Autre jour de congé pour Nicolas qui a donc pu nous accompagner pour cette balade. En contournant Narbonne par l'est, nous avons savament évité le schtrounpf à lunettes qui voulait pièger les bons citoyens que nous sommes. Puis nous avons filé plein sud sur la N9 en direction de l'Espagne. Notre premier arrêt culturel a été à la forteresse de Salses dont la visite guidée est très intéressante; on apprend pas mal de choses sur les architectes de l'époque. Une petite heure, nous avons eu droit à quelques gouttes de pluie sur le chemin du parking et avant de reprendre la route. Cela a d'ailleurs été le thème de la journée avec la sempiternelle question: faut-il enfiler les plastiques ou pas ?

Nous avons rejoint la route de corniche entre Collioure et Cerbère avant la frontière espagnole après un parcours oubliable sur la D81 qui passe à l'est de Perpignan entre la ville et la côte. Même s'il n'y avait pas beaucoup de circulation en ce début de juin, la traversée presque en continu de villes et de villages n'est pas très marrante. Nous avons mangé à Cerbère avant d'entrer en Espagne l'après-midi et nous rendre au cap de Creus qui n'est pas sur le road-book, enfin je crois. C'est pour ça, et ce sera mon excuse, que j'ai perdu les autres à l'entrée de Cadaquès. Quelques mots sur le cap de Creus ? Il faisait gris et il y avait du vent. On n'a pas vu grand chose.

J'ai donc parcouru le chemin du retour, environ 180 kms, tout seul et en suivant le road-book (une fois que je l'avais rejoint) qui passait par les chateaux Cathares après avoir soigneusement evité Perpigan et ses alentours en empruntant la A9. Si je me suis bien amusé sur les D12, D611 et D613 pour arriver à Armissan vers 18h45, les autres, c'est à dire Henri, Didier et Nicolas, n'ont rien trouvé de mieux que de simuler une panne juste devant le QG d'une péripathéticienne... Je n'y étais pas donc je ne peux pas vraiment raconter l'histoire mais il semblerait que quelqu'un ait mis, soit-disant par erreur, du diesel dans son réservoir d'essence et que le moteur aurait ensuite cafouillé juste à l'endroit où se trouvait une charmante demoiselle. J'attends le compte-rendu de Henri avec impatience pour connaitre enfin la vérité. Toujours est-il que les trois compères sont arrivés vers 19h30 avec des mines plus ou moins réjouies.

Jeudi 10 juin 2010

Jeudi, veille du départ; je ne dis pas ça pour casser l'ambiance mais juste pour souligner que nous avons passé à Armissan quatre jours très agréables et que nous avons été très bien reçus par Nicolas et Martine qui ont deux petites filles charmantes. Le road-book du jour nous amenait à Carcassonne par un chemin détourné. Encore une fois, le temps était gris et humide bien que la température fut agréable dès le matin.

Ce n'est que vers la mi-journée qu'on a pu apercevoir un coin de ciel bleu mais le passage au pic de Nore s'est fait dans le brouillard après une montée difficile par des petites routes cahoteuses et encombrées de branches d'arbres cassées. J'ai cru un instant que Henri allait encore une fois emprunter des chemins de terre mais cela n'a finalement pas été le cas. Quand nous sommes redescendus dans la plaine, le ciel bleu a ré-apparu et nous nous sommes arrêtés pour manger à Villeneuve-Minervois dans un troquet fréquenté par des supporters de l'équipe locale de rugby à XIII (sans doute Carcassonne).

En début d'après-midi, Didier a insisté pour que nous visitions le chateau de Lastours que nous avons pu admirer du flanc de la montagne voisine pour la modique somme de 2 euros. Nous nous sommes ensuite rendus à Carcassonne où nous avons tourné en rond une bonne demie-heure avant de trouver le parking juste devant la vieille cité. J'aurais bien voulu visiter un peu mais j'avais attrapé une ampoule au pied, sur le petit orteil gauche pour être précis, qui me faisait un mal de chien. Je suis donc retourné près des motos pour tenir compagnie à Henri qui montait la garde en attendant le retour de Didier.

Sur le chemin du retour, nous sommes passés par la côte pour voir la Méditérranée au moins une fois; le vent soufflait de la mer et envoyait du sable sur la route et les nuages étaient revenus. J'ai demandé à Henri ce qu'on verrait en face... si on avait eu une bonne visibilité. D'après lui, ce serait la Tunisie alors que je croyais qu'on verrait plutôt l'Italie. N'étant pas convaincu de sa réponse, surtout après l'incident d'Aguilar, je suis allé voir sur Google Maps et, en fait, ce serait plutôt la Sardaigne ou peut-être la Corse qu'on devrait voir. Nous ne nous sommes pas arrêtés bien longtemps avant de rentrer par la Clape.

Vendredi 11 juin 2010

Premier jour du retour, avec Didier cette fois puisqu'il ne se rendait pas directement en Provence mais remontait en Belgique pour aller chercher sa dulcinée. J'avais composé un road-book alléchant mais les déviations en début de journée puis en milieu d'après-midi ont un peu gaché mon plaisir. Si nous avons préféré rejoindre la A75 rapidement le matin plutôt que d'essayer de rattraper le road-book, nous avons tout de même suivi la partie du road-book qui nous menait par les gorges du Tarn. Nous avons déjeuné à Saint Chély du Tarn dans un très bon restaurant. En début d'après-midi, et après une petite déviation à Mende, nous avons fait une brève halte à Serverette pour laisser un message chez Eric et Agnès.

Le temps jusque là était correct, sans plus et sans pluie, mais après avoir repris la route, nous avons eu droit à une seconde déviation de 40 kms à Sauges ! Si si, je vous assure, une déviation de 40 Kms dans une région très peu habitée. C'est celle-là qui m'a fait pester sous mon casque avec l'envie d'aller donner un coup de pied aux fesses du responsable des travaux. Surtout que nous avons dû rouler sur la N102 pendant plus de 60 kms au lieu de s'éclater sur la belle D585 entre Langeac et Brioude. Seule consolation, la Breva a roulé à l'économie, faisant une moyenne de 4,5 l/100.

Dès que possible, nous avons repris le road-book pour contourner Clermont-Ferrand par l'est en empruntant des toutes petites routes. Nous avons failli dû mettre les plastiques mais on a échappé de justesse aux grosses averses qu'on apercevait par-ci par-là. Nous sommes arrivés à Saint Pourçain un peu avant 20h00 (Henri avait téléphoné pour prévenir de notre retard) et nous nous sommes retrouvés pour manger au pub irlandais dans une ambiance de supporters de foot: le match France - Uruguay était en cours et les vuvuzelas bourdonnaient sans cesse.

Samedi 12 juin 2010

Dernier jour du voyage avec un bon 650 kms à parcourir... et tout ça sans road-book ! En fait, Henri connaissait bien la route pour l'avoir empruntée plusieurs fois pas an depuis quelques années et je commençais aussi à connaitre l'itinéraire habituel pour revenir d'Auvergne ou du Morvan. Ce samedi, nous avons rencontré les schtroumpfs 3 ou 4 fois dont une aurait pu être payante... Quelque part entre Ste-Ménehould et Vouziers, nous avons été "vu" par un schtroumpf à lunettes qui, je crois après réflection, devait essayer de pièger des citoyens qui roulaient dans l'autre sens. Car, bien qu'il nous ait vu, nous n'avons pas été arrêtés soit parce que les jumelles ne sont pas fiables avec les motos, soit parce que le comité de réception se trouvait de l'autre côté.

Sinon, la journée s'est bien passée. Nous avons contourné Nevers, traversé Auxerre, déjeuné à Chaource, enfilé nos plastiques sur la D396, tout ça dans la bonne humeur. Après un dernier verre à Le Chene, nous nous sommes séparés à Rocroi où Henri et Bernadette nous ont quittés, puis à Villers-la-ville où Didier m'a quitté. Comme d'habitude, nous n'avons pas fait de tourisme le dernier jour mais nous avons pris notre temps et nous ne nous sommes pas perdus, ce qui n'est déjà pas si mal.

Ce fut un beau voyage. Il manquait juste quelques participants à l'appel, bien que s'ils étaient tous venus, nous n'aurions pas pu loger chez Henri-et-Bernadette-leurs-fils-et-belle-fille. Pour conclure, je confirme que la Breva n'aime pas trop les petites routes cahoteuses et qui m'obligent à ralentir le rythme. Et je me rends compte que j'ai tendance à rouler un peu plus doucement qu'avec la DL650, ce qui est paradoxale vu que la Breva a facilement 30 chevaux de plus. Bien sur, les accélérations sont plus vives et la vitesse de pointe est plus élévée mais la moyenne sur routes tortueuses est en baisse. Ce qui ne veut pas dire que je vais changer de moto avant l'automne; la Moto Guzzi est une très bonne moto est je compte bien la garder quelques années.

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