Le nord de l'Alsace
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Les cloches sont passées et les œufs en chocolat sont apparus comme par magie dans la maison. Mais non, ce n'est plus Pâques. Pourtant, dehors, le temps n'est pas à la fête : le ciel est gris et il fait froid et, par moment, il tombe de petites gouttes.

Jeudi 13 mai 2010

Rien d'exceptionel pour cette première journée où il fallait rallier l'hotel Kleiber à Saint Jean Saverne en enpruntant le moins possible les grands axes, ce qui est parfois difficile au Luxembourg et en Allemagne. Mais on fait de notre mieux et, tant qu'à faire, on profite des limitations de vitesse qui brillent par leurs absences sur certains tronçons d'autoroute où nous avons pu confirmer que nos motos sont capables de garder le cap à vitesse élevée, même chargées pour le voyage. Après une fin de parcours sur routes mouillées mais ayant évités le gros de la pluie, nous sommes arrivés vers 19h30 à l'hotel où nous avons rejoint d'autres motards belges (un groupe d'une vingtaine de motards qui venaient de Charleroi et un autre groupe d'une douzaine de motards qui venaient de Malmédy). La soirée s'est très bien passée: l'accueil du propriétaire était joviale et nous avons bien mangé dans une ambiance agréable, même si le menu n'avait rien d'extraordinaire. Les chambres était par contre très confortables.

Pendant la soirée, le propriétaire de l'hotel nous a refilé les road-books promis lors de la réservation. Comme les prévisions météo n'annonçaient rien de bon, nous avons décidé de faire le nord des Vosges le vendredi et de voir venir pour le samedi. Si j'ai le temps, je transcrirai les road-books papier sur Tripy pour être sûr de garder une trace de ce voyage.

Vendredi 14 mai 2010

Le circuit des "Vosges du Nord" long (ou plutôt court) de 188,5 kms nous invite à y aller doucement. On devrait avoir le temps de flaner un peu et visiter le pays. Premier arrêt donc après à peine 16 kms pour visiter les maisons troglodytes de Graufthal suivi d'un deuxième arrêt 15 kms plus loin pour visiter le charmant village médiéval de La Petite Pierre. Il est déjà 13h00 quand nous arrivons à Wissembourg que nous prenons le temps de visiter aussi après le repas au restaurant La Vignette où nous avons eu beaucoup de mal à trouver de la place; notre groupe a dû se diviser en trois pour se mettre à table. Après la visite de la ville, nous avons pris le chemin du retour en faisant un arrêt dans une boulangerie/patisserie à Hunspach, petit village typique réputé pour ses maisons à colombages, symbole de l'architecture alsacienne (dixit le road-book). Toujours pas de pluie ce vendredi et le trajet jusqu'à l'hotel aurait été parfait si Didier n'avait pas eu la mauvaise idée de pimenter le séjour avec un petit accident à l'entrée de Bouxwiller. Rien de bien grave, je vous rassure, car cela est arrivé presque à l'arrêt, après un gros freinage pour éviter la voiture qui tournait à gauche sans prévenir. Mais quand même, nous avons failli arriver en retard pour la dégustation de vins d'Alsace prévue pour 18h30 ce soir-là. De retour à l'hotel, Jacques a essayé de redresser le support de tête de fourche de la TDM qui avait un peu souffert du choc avec la voiture ou avec le sol.

Autre accident, avec du sang cette fois-ci, dont Solange a fait les frais: elle s'est cogné la tête sur le support de télévision dans sa chambre et s'est ouvert le haut du crane sur 3 ou 4 cms. J'ai trouvé que son mari, Jacques, manquait un peu de compassion quand elle est venue raconter sa mésaventure et il a continué le travail de réparation sur la TDM de Didier.

Le repas du soir était assez ordinaire mais la dégustation de vins a été bien accueillie, même par moi qui n'en boit d'habitude pas.

Samedi 15 mai 2010

Nous avons donc un circuit de 258,5 kms devant nous avec des routes très prometteuses: plein de virages en perspective. Premier arrêt après une vingtaine de kms au plan incliné entre Lutzelbourg et Haselbourg sur la D98c où nous avons retrouvé un rallye d'ancêtres en balade (voir les photos ici). J'avais ensuite envisagé un petit détour par le musée de la 2CV entre Schirmeck et Wackenbach mais n'étant ni certain de le retrouver ni sûr qu'il éxistait toujours, et vu le timing difficile (heure de midi), j'ai préféré continuer le road-book. Nous sommes arrivés au Champ du Feu vers 12h30 alors qu'il faisait un froid de canard et nous avons pris la sage décision de nous arrêter au seul restaurant du coin pour nou sréchauffer et nous sustenter. Il y avait là une douzaine de Fiat 124 spider mais je n'ai pas pris de photo.

Après un bon repas, nous avons repris la route vers le Haut Koenigsbourg, site très touristique, où nous avons encore croisé un rallye d'ancêtres. Plutôt que visiter ce chateau que tous connaissaient déjà, nous avons pris la route d'Obernai où nous nous sommes arrêtés pour le café. De là, nous sommes rentrés à l'hotel par des routes asez roulantes. Je regrette de ne pas être passé par le centre de Molsheim pour essayer de trouver les anciennes usines Bugatti. Mais pour une fois, nous étions les premiers arrivés à l'hotel et nous avons pu nous préparer à notre aise pour le repas du soir et... le karaoké ! Les Carolos avaient apporté un PC portable avec un choix de musique et, avec l'équipment trouvé sur place, nous ont offert une soirée mémorable.

Dimanche 16 mai 2010

Et que serait un voyage avec Alberto sans qu'on ne le perde ? Après la visite très brève de Saint Avold et son abbatiale Saint-Nabor datant du XVIIIe siècle (l'église était bondée à cause de la messe), nous avons pris la direction de Hombourg Haut pour un pèlerinage et prendre des photos de l'église où mes parents s'étaient mariés en 1953. Encore une fois, nous n'avons pas pu visiter à cause d'une messe et des communions. Nous n'étions pas loin de l'autoroute E29 qui contourne Sarr Louis et c'est là que, après une petite pointe de vitesse autorisée, nous avons perdu Alberto. Après l'avoir attendu quelque minutes, on a déduit qu'il avait dû prendre la sortie suivante et comme on s'était mis d'accord pour manger à Remich, on s'y est donné rendez-vous par GSM. De fait, on s'est retrouvé là et nous avons mangé en terrasse pour la première fois du voyage. Tout cela ne faisait pas avancer le schmilblick et, après une pause café à Echternach, nous nous sommes quittés à Bastogne.

Ce voyage fut très agréable malgré la température extérieure un peu basse. Alberto a montré que, quand il voulait, il pouvait ! Il ne lui reste plus qu'à confirmer. Merci à tous et grand merci à Alberto pour l'organisation de ce voyage réussi... même si ce n'était pas Reims.

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