Dimanche 28 septembre

Lendemain de fête de la communauté française ? Mieux que ça ! Première spéciale du Dark Dog Tour 2008 à Haybes en compagnie des copains. Enfin, ceux qui étaient libres ce dimanche.

Henri avait judicieusement relevé sur internet que la spéciale avait déménagé; Pévy restait au programme mais avait été décalé au soir tandis que la spéciale de la mi-journée se situait maintenant à Haybes, à seulement quelques kilomètres de la frontière belge. Si cela n'avait tenu qu'à moi, on aurait été à Pévy pour 10h00 et on aurait attendu le premier passage qui n'était prévu pas avant 21h00.... En plus, Henri avait été faire une petite reconnaissance en semaine pour chercher le meilleur endroit pour se placer (en tant que spectateur). Le hic était que la route (la D7 entre Haybes et Hargnies) serait complètement fermée de 9h00 à 16h00 et il allait être difficile pour nous d'arriver avant 10h00.

Comme on était quand même venu pour faire de la moto, Henri nous avait invités pour un départ de chez lui à 9h00 après un petit-déjeuner servi à partir de 8h15. Comme d'habitude, je suis arrivé le premier vers 8h16, ce léger retard étant dû au fait que j'étais scotché à la télé dès 6h30 pour regarder le Grand Prix du Japon. Didier est arrivé vers 8h30 et nous avons bien profité des couques, sandwichs et pistolets arrosés d'un verre de jus d'orange et de café. Merci Henri et Bernadette pour cet excellent acceuil.

Il ne nous a fallu que 80 minutes pour rallier Hargnies par les petites routes, guidé par Henri qui avait préparé le road-book et attentivement analysé par Didier qui s'est vite rendu compte d'une légère erreur en fin de parcours. Moi, je suivais - pas aveuglément mais presque - à la Alberto, c'est à dire sans trop me soucier du but à atteindre... On roulait et j'étais content !

A Hargnies, nous nous sommes garés dans le village à côté d'autres motos et avons dû continuer à pied: malgré le fait que nous avions une heure d'avance sur le premier passage, la gendarmerie avait fermé la route et ne laissait passer personne. Avec nos équipments de motard (grosses bottes, veste et pantalon renforcés), nous avons marché les 2500 mètres qui nous séparaient de la ligne d'arrivée; Henri avait eu la bonne idée de nous amener du côté de l'arrivée plutôt que du côté du départ où nous aurions dû marcher 4 ou 5 kilomètres !

Sur place, nous avons trouver sans difficulté un emplacement à l'intérieur d'un virage et d'où nous pouvions observer les furieux qui voulaient absolument gratter les quelques fractions de secondes sur le dernier 100m. Cela nous a d'ailleurs valu de voir quelques belles sorties de route sans gravité ou, encore mieux, quelques belles embardées avec récupérations en panique. Sans être vraiment spécialiste, j'ai aussi pu admirer les différents styles de pilotage.

Après 5 heures sur place (on avait amené notre pique-nique), nous sommes retournés vers nos motos qui étaient garées, souvenez-vous, à 2500 mètres de notre point de chute. Nous étions tous d'accord pour boire un verre avant de reprendre la route (ça donne soif, la marche). Henri et Bernadette sont partis de leur côté tandis que Didier et moi retournions par Doische, Gochenée, Morville, etc.

La journée fut très agréable grâce à la bonne compagnie. J'ai pris quelques photos mais rien de bien transcendant. Je vous pointe donc sur le site de Henri qui a fait l'effort d'associer les noms aux images ! Et je vous recommande sans hésitation d'y aller jeter un coup d'oeil.

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