La Wallançonne à retardement |
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Cela faisait plus de 2 mois que je n'avais pas roulé à moto !
Et si on remonte plus loin, je n'avais roulé que deux fois depuis septembre 2007 ce qui fait, si mes calculs sont bons, seulement 2 sorties en 6 mois. Donc, malgré les désistements des copains, j'avais décidé de participer seul à cette Wallanconne à retardement.
En plus, les copains vont sans doute s'organiser pour rouler un dimanche quand je ne serai pas disponible... Alors, pas d'hésitation, je roule ce dimanche.
Et voila-t'il pas que, peut-être à cause du changement d'heure, je me retrouve à 7h00 du matin devant le resto de l'esplanade de la citadelle de Namur. Seul !
Le resto / café est fermé. Rien de bien étonnant à cela étant donné l'heure très matinale. Je décide donc de partir seul pour cette balade d'environ 215 kms.
La sortie de Namur se fait sans problème; je ne me rapelle plus très bien de cette partie de la balade et je me retrouve sur la route menant à Marchovelette après Champion. Chose très curieuse, bien que les patelins repris sur le road-book ne me disent rien, il me semble reconnaitre les lieux sans difficulté. C'est comme si je roulais sur un circuit archi-connu, connaissant les virages par coeur et anticipant les difficultés avec une aisance surprenante. S'il est vrai que je connais bien la région pour y avoir roulé à moto depuis maintenant plus de 10 ans, je m'attendais à être emmené sur de nouvelles petites routes. Après tout, c'est bien là le but de cette Wallanconne: des itinéraires tortueux pour la re-découverte d'une région "connue" mais que Moto 80 nous fait redécouvrir.
Bref, au fur et à mesure que je roule, je force un peu l'allure et je me surprends à prendre des angles inhabituels sur un revêtement étonnement propre. Aucune trace de boue après une semaine plutôt désastreuse côté météo. Tant mieux, il faut en profiter et c'est bien ce que je fais. Tant et si bien que j'ai bouclé la boucle et me suis retrouvé à Jambes en moins de temps qu'il ne faut pour le dire.
Et là: catastrophe ! J'étais sur le point de remonter à la citadelle de Namur pour être à l'heure au rendez-vous quand Christine m'a réveillé. Elle s'inquiétait de m'entendre faire des bruits bizarres et de me voir me tortiller dans tous les sens (ca, c'est le déhanchement dans les virages les plus techniques).
Je suis donc retombé sur terre - sans me faire trop de mal - j'ai pris un bon petit-déjeuner, je me suis habillé et je suis parti pour rejoindre le lieu de rendez-vous à l'esplanade de la citadelle de Namur. Malgré l'heure tardive, je ne me suis pas pressé car je savais que les autres ne viendraient pas. En effet, quand je suis arrivé vers 10h15, les copains n'étaient pas là. J'ai attendu un peu pour la forme puis j'ai pris le chemin du retour en passant par Floreffe, Moustier-sur-Sambre, Spy, Mazy, Sombreffe, Marbais, Villers-la-ville et Court-Saint-Etienne. Quelques grosses gouttes ont tenté de me faire peur en fin de matinée mais je suis arrivé sans encombre à la maison, à temps pour le repas de midi et une petite sieste dans le fauteuil avant le départ du GP de Jerez.
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