Pas de superlatif, surtout pas de superlatif ! Restons sobres, restons zen !

Mais que voulez-vous ? C'est la première sortie de l'année et tous mes doutes et états d'âme se sont évaporés au fur et à mesure que la journée avançait jusqu'à ce qu'il n'en reste plus rien une fois rentré à la maison.

L'année 2008 avait mal commencé: des questions existentielles planaient au-dessus de moi, le fait de ne pas avoir l'occasion de rouler à moto ne me gênait pas plus que ca, je m'accomodais très bien des week-ends en famille, etc. Bref, la moto ne me manquait pas. C'est grave docteur ? Je crains que oui, c'est le début de la fin. Que faire, alors, que faire ?

Et puis l'envie est revenue. Tout simplement quand Henri a lancé l'invitation pour ce dimanche et à laquelle tous, sauf Jacques, ont répondu présents... avec plus ou moins de rapidité.

Nous nous sommes donc retrouvés chez Henri vers les 11h00 dimanche matin. Je serais arrivé le premier si Didier ne m'avait pas lachement doublé dans la dernière ligne droite en profitant honteusement d'une puissance supérieure combinée à un poids inférieur. Ca devrait être interdit par le règlement ! Mais qu'est-ce que je dis ? Bien sûr que c'est interdit de rouler à du 180 sous prétexte que son moteur cafouille en dessous de 6000 tours/min.

Après une demie heure de discussion arrosée d'une tasse de café, nous sommes partis en file bien ordonnée derrière Henri qui a improvisé l'itinéraire. Et tout ce que je peux dire est que c'était fabuleux. Bien sûr nous avons eu droit à des petites routes connues mais quel pied: cette D27 entre Aubenton et Launois-sur-Vence suivie de la D3 jusqu'à Charleville où nous avons déjeuné, puis la D989 jusqu'à Monthermé et longer la Meuse pour revenir en Belgique. Comme je l'ai écrit, des routes connues mais qui font tellement de bien.

Il y a 10 ans, j'écrivais sur ce site que la moto devrait être remboursée par la Sécurité Sociale pour le bien qu'elle procure à son pilote. C'est quand même mieux qu'une séance chez un psy et ca coute bien moins cher... Après 10 ans, je n'ai pas changé d'avis, pourvu qu'on fasse preuve d'un peu de sagesse sur la route.

Grand merci donc à Henri et Bernadette, Didier, Alberto et... et... Suzette.

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