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Très chouette balade d'environ 500 kms en compagnie de Henri. Sans les 100 kms aller-retour pour rallier Montignies, la balade comptait environ 380 kms. Parcourus à allure raisonable, nous avons pu ménager plusieurs haltes culturelles variant de 10 minutes à 2 heures pour un retour à la maison avant 19 h. Tout était parfait: la météo, les routes, la compagnie et, bien sur, nos motos. Cela faisait 6 semaines que je n'étais pas sorti "sérieusement" et ça me manquait.

Après un solide petit déjeuner offert par Henri (jugez plutôt: jus d'oranges fraichement pressées, croissant, 2 pistolets garnis et 2 tasses de café), nous sommes partis vers 9h30 de Montignies pour rejoindre la France en passant par les toutes petites routes de l'arrière-pays Picard. En fait, Henri m'a fait visiter le terrain que Bernadette et lui ont acheté récemment à Seloignes. Nous sommes ensuite partis en direction de la Thiérache par des routes plus roulantes mais toujours trop petites pour être inquiétés par les schtroumpfs. Nous avons fait une première halte culturelle au cimetierre allemand de Sissonne, puis une deuxième halte au plateau de Californie (!), et une troisième sous la statue de Napoléon avant d'aller visiter les ruines de l'abbaye de Vauclair.

En plus d'être un lieu très paisible, il y a un jardin sur le site de l'ancienne apothicairerie où se trouvent un nombre invraisemblable de plantes médicinales. Le mois de septembre n'est sans doute pas le meilleur mois de l'année pour apprécier ce jardin et il faudra y revenir au printemps / été. Nous avons pique-niqué en face de l'abbaye, au bord d'un étang, à l'ombre d'un petit bois en prenant bien notre temps pour profiter des lieux après quoi nous avons parcouru les quelques kilomètres qui nous séparaient de la caverne du dragon, sur le chemin des dames, où nous sommes arrivés pile à l'heure pour la visite guidée. Plutôt que d'essayer de raconter la visite qui dure presque une heure et demie, je vous invite à aller sur le site par vous-même; ça vaut le déplacement.

Le chemin du retour choisi par Henri empruntait des routes un peu plus roulantes et nous avons vu les schtroumpfs à deux reprises: la première fois, un gendarme à lunettes s'était caché en haut d'une sortie d'autoroute (la N51 qui contourne Rethel) pour zapper les véhicules qui descendaient sur Reims et la deuxième fois, une R21 break toute sale à la sortie de Rouvroy-s-Audry qui roulait à 60 en ville et que Henri a allègrement dépassé. Nous sommes rentrés par Rocroi, Régniégnié, L'Escaillière, Virelles, Froidchapelle et Beaumont puis j'ai quitté Henri qui rentrait chez lui tandis que je reprenais la direction de Bousval.

La DL650 s'est très bien comportée et les D207 font merveille: la moto se penche beaucoup plus franchement et de façon plus régulière sans aucune indication de perte d'adhérence, même quand on frotte le cale-pied dans les rond-points.

Le week-end prochain, je descends en Bretagne pour raison familiale et, si la météo n'est pas trop mauvaise, je ferai le voyage à moto.

Supplément

Suite à ma visite en Bretagne ce week-end, voici un petit complément d'informations concernant le musée de la Caverne du Dragon.

Le nom de cette caverne a comme origine la "grande guerre" au cours de laquelle les allemands s'étaient barricadés dans la carrière creusée sous la colline entre l'Aisne et l'Ailette. A partir de 1917, les armées françaises et allemandes ont cohabité dans une caverne aménagée. Tous les détails sont disponibles sur le site www.chemindesdames.fr.

La visite guidée qui dure environ une heure vingt minutes est surtout axée sur cette période peu glorieuse de la guerre et pendant laquelle il y eut beaucoup de pertes des deux côtés, L'assaut de la caverne par les français fut donnée en juin 1917 et ce n'est que 3 mois et 30 000 pertes plus tard que les français purent pénétrer dans la caverne.

Pour revenir à ma visite en Bretagne, j'ai appris de mon père que son grand-père maternel, donc mon arrière grand-père, a participé très activement à cette bataille historique. A l'époque, Emile Charles avait environ 34 ans et était mitrailleur. Non seulement il a survécu à l'assaut de la caverne du dragon mais il a aussi combattu à la bataille de Verdun auquel il a aussi survécu. J'étais bien trop jeune quand je l'ai connu pour pouvoir le questionner à ce sujet et il est décédé quand j'avais environ 8 ans, donc en 1965.

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La Bretagne
road bookTotalisateur: 11 971Partiel: + 1 698 = 13 599
Samedi

Départ à 6h20 de la maison dans une nuit bien noire et un peu froide. Pour gagner du temps, j'ai pris l'autoroute jusqu'à La Louvière pour ensuite prendre la longue ligne droite qui descend jusqu'à Saint Qentin où je me suis arrêté pour prendre de l'essence et pour déjeuner au MacDo.

A partir de Saint Quentin, le brouillard m'a accompagné jusqu'au pays de Bray sans toutefois être vraiment gênant; il fallait juste faire attention aux co..ards en face qui roulaient tous feux éteints. A partir de Les Andelys et passé la Seine, le brouillard a disparu et j'ai pu apprécier la chaleur du soleil. Cela n'a pas duré très longtemps car les nuages sont arrivés ce qui a fortement réduit la température.

Je me suis arrêté à l'Aigle pour un MacDo (encore !) et le soleil était enfin de la partie à ma sortie et pour le reste du voyage.

Comme d'hab, je me suis fourvoyé sur le parcours... une seule fois: à la sortie de Sées, après avoir fait le plein, je suis parti sur la D958 en direction de Argentan au lieu de la D908 en direction de Carrouges. Un petit 12 kms de supplément (pour le personel) sans gravité car je me suis vite rendu compte de mon erreur et j'ai pu rejoindre la bonne route sans perdre trop de temps.

Après 500 kms, je commençais déjà à avoir mal aux fesses et, fait nouveau, aux genoux aussi; ma position de conduite qui consiste à avoir les genoux pliés et la pointe des pieds sur les repose-pieds doit contribuer à cette gêne. Il me restait encore 280 kms et j'ai dû un peu mordre sur ma chique pour ne pas m'arrêter trop souvent. Il faut dire que les petites routes bien cabossées ont le désavantage de faire travailler les articulations (mauvais pour les genoux) mais ont l'avantage d'obliger à bouger sur sa selle (bon pour les fesses).

Je suis arrivé à destination après 11 heures sur la route et 780 kms parcourus, donc du 71 km/h de moyenne avec les arrêts.

Lundi

Les prévisions météorologiques n'étaient pas bonnes: une vague de pluie devait traverser le nord de la France dans la matinée et être suivie d'une période ensoleillée avant le passage d'une seconde vague de pluie. J'espèrais donc pouvoir éviter la pluie en me cantonnant dans la partie ensoleillée entre les deux vagues et je suis parti à 7h00 dans une nuit totalement noire mais au sec. Je venais à peine de sortir de la ville quand il a commencé à pleuvoir et je n'ai eu l'occasion de m'arrêter pour enfiler ma combinaison de pluie qu'après une trentaine de kilomètres. Autant dire que j'étais déjà bien trempé.

Après 10 kms, j'avais déjà pris la décision de ne pas suivre mon road-book mais de rejoindre l'autoroute le pluis rapidement possible car (i) la route était moins diificile et (ii) je rejoignais la côte nord de la Bretagne assez vite pour retrouver la zone ensoleillée. Pour cela, il fallait traverser la vague de pluie et, sur la A84 entre Rennes et Avranches, j'ai traversé un rideau d'eau (ridodo ?) comme je n'avais jamais vu. J'ai eu un peu peur de faire de l'aqua-planning mais cela n'a en fait duré que 500 mètres.

Vu le temps qui s'améliorait sensiblement plus je m'approchais de Caen, j'ai décidé d'essayer de rattraper mon road-book à Evreux en empruntant la N13. Privé de carte routière (j'ai la prétention de ne pas en avoir besoin...), j'aurais en fait pu prendre un raccourci en passant par Le Neubourg et Louviers pour rejoindre Les Andelys. Mais bon, personne n'est parfait. La prochaine fois, je prendrai quand même ma carte Michelin.

En sortant de la cafetaria à Les Andelys où je m'étais arrêté pour diner, le ciel bleu m'avait enfin rattrapé et j'ai repris la route après avoir rangé ma combinaison de pluie dans le top case. De là, j'ai rejoint Royé par mon itinéraire habituel et j'ai repris de l'essence avant de monter sur l'autoroute pour les 200 kms qui me séparaient de la maison. J'avais vu que la route qui filait plein est vers Saint Quentin passait sous de méchants nuages tandis que la A1 qui filait plein nord était éclairée d'un beau ciel bleu. Conformément aux prédictions météo de la veille, les vagues de pluie venaient du nord-ouest et je me trouvais en ce moment dans un creux de vague.

Sur l'autoroute, je me suis limité à un 110 / 120 ce qui était parfait pour ne pas être gêné par la circulation et devoir zigzaguer entre les voitures, changer de files ou encore accélérer et ralentir tout le temps. En fin de compte, sur 200 kms, on ne perd qu'un petit quart d'heure ce qui ne vaut vraiment pas la peine de s'énerver.

Je suis arrivé à destination après 10.5 heures sur la route et 800 kms parcourus, donc du 76 km/h de moyenne mais, encore une fois, en souffrant un peu des fesses et beaucoup des genoux.

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