Moto Tour 2006 |
|
Les amis, on ne peut même plus se fier aux professionels de l'information pour planifier ses sorties !
Voila-t-y pas que, en ce dimanche 24 septembre 2006, les météorologues de la plus haute renomée (TF1, France2, etc.) nous avaient tous prédit un dimanche pourri sur tout le territoire: rafales de vents, pluie, orages, etc. Non seulement j'ai failli ne pas partir mais en plus je serais presque rester au lit toute la journée. Heureusement que le temps était au beau fixe le matin quand je suis sorti acheter les croissants. Cela m'a convaincu qu'il fallait quand même enfiler le cuir et rejoindre Montignies Saint Christophe pour y retrouver Henri et Alberto.
Je suis donc arrivé un peu avant 9h00, le temps d'avaler 3 ou 4 tasses de café avant l'arrivée d'Alberto quelques minutes plus tard. Son retard était dû au fait qu'il avait regardait les résultats du Moto GP du Japon mais vous croyez qu'il nous a dit qui avait gagné ? Rien du tout. Nous avons appris bien plus tard que Rossi, bien que deuxième derrière Capirossi, avait encore grapillé quelques points sur Hayden: plus que 12 points de retard et deux GP à courir. Ca s'annonce chaud !
Nous sommes partis de chez Henri vers 9h20 et avons zigzagué pour rejoindre Jonchéry. J'avais annoncé au départ que je n'avais pas besoin de road-book car j'affirmais bien connaitre la route mais je crois que Henri a fait exprès de brouiller les pistes en rallongeant le parcours. Si moi j'étais pommé, je ne vous dis pas pour Alberto. Mais comme nous sommes restés groupés, nous sommes arrivés sans problème sur le lieu de la spéciale du Moto Tour 2006 un peu avant 12h00. Les tous premiers participants étaient déjà passés (merde ! la prochaine fois, faudra partir encore plus tôt) et nous nous sommes installés à ce qui est maintenant notre place habituelle, à la sortie d'un méchant virage à gauche un peu en hauteur juste en plein milieu des vignes.
C'est la troisième fois que nous venons assister en qualité de spectateur à cette première spéciale du Moto Tour. Grâce à Henri qui nous avait déniché cette sortie en 2003, nous sommes devenus de vieux habitués et faisons presque parties du décor que les compétiteurs n'ont pas vraiment le temps d'admirer, même si certains s'en rapprochent dangeureusement. La plupart d'entre eux mettent toute leur ardeur dans cette montée de 1,8 km et certains dépassent leurs limites avec comme résultat des petites frayeurs qui ne font qu'augmenter le taux d'adénaline. Nous, nous sommes ici pour passer du bon temps et pour prendre des photos. D'autres qui étaient venus pour s'amuser étaient les gendarmes à moto qui prenaient un méchant plaisir à suivre les compétiteurs dans la montée tout en faisant racler leurs BMWs dans les virages.
Pour la version 2006, nous avons eu de la chance car il a fait sec et chaud. Alberto a voulu nous faire croire à un moment donné qu'il pleuvait des cordes en sortant son parapluie mais on ne s'y est pas laissé prendre. D'ailleurs les photos montrent bien qu'il a fait beau tout le temps. Pendant les quelques temps morts, nous avons discuté de politique sociale (le rôle de la gendarmerie), des affaires étrangères en cours (GP du Japon), de percées dans le domaine technologique (nouveaux modèles 2007) et autres sujets "chauds" du moment. Mais quand les motards passaient devant nous, nous pouvions admirer les différences de style ainsi que les aptitudes des motos. Ce que je retiens tout particulièrement, c'est (1) la facilité et la vitesse avec lesquelles les scooters enchainent les virages (y'a même un scooter qui est cinquième au classement, dans la même seconde que le plus rapide) et (2) la sérénité et l'aisance des BMW, surtout les GS, dans les courbes: là où les autres motos se dandinent et sautillent, les GS passent tranquillement et tout aussi vite.
Après presque 4 heures à regarder passer les motos, nous avons levé le siège en direction du parking de fortune où nous avions laissé les nôtres. Sur le chemin, nous nous sommes arrêtés à la tente de contrôle où Henri et Alberto ont taillé une bavette avec les locaux. Comme c'était aussi le moment où passaient les ancêtres, nous avons pris quelques photos de plus sous les acclamations d'un féru de vieille Kawa qui n'était pas avare de commentaires bien personnels. J'ai été plus impressionné par le chronométreur qui pouvait reconnaitre au son, non seulement la marque de moto, mais aussi la cylindrée.
Nous avons quitté le parking vers 16h30 pour faire la route en sens inverse. A Rozoy-sur-Serre, Henri a eu la très très bonne idée de passer par Rocroi et puis Couvin où nous nous sommes arrêtés pour boire un verre et manger une frite. J'ai pu prendre quelques photos de belles 2CV qui passaient par là (le Brussels Deuche club était de sortie) puis je suis rentré à la maison en passant par Mettet, Ligny, Sombreffe, Marbais et Villers-la-ville.
Merci aux copains pour cette belle balade: Henri nous a bien guidés toute la journée et Alberto a eu l'heureuse initiative de payer le verre à Couvin. Moi, je n'ai rien fait.
Merci aussi de m'avoir prévenu que mon phare n'éclairait plus. Après vérification, il s'agit bien du relais qui a de nouveau rendu l'âme.
Rendez-vous est pris pour l'année prochaine, si le Moto Tour passe toujours par là.
Un premier lot de photos est disponible ici: Album photo.
This page belongs to the web site of François Coulombeau where much more is available... |