Tour de France (road-book) |
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Même si, avec l'age, je m'en raproche au point de vue taille, je n'ai certes pas la mémoire d'un éléphant. Et c'est bien là le problème car j'écris ce compte-rendu avec quelques jours de retard ce qui est juste assez pour avoir presque tout oublié.
Rendez-vous à Pondrome à 9h00 pour le départ de ce voyage. "Pourquoi Pondrome ?" vous entends-je dire. Vous en connaissez beaucoup, vous, de cafés qui sont ouverts un dimanche matin à 9h00 ? Moi non. Et celui de Pondrome non plus d'ailleurs !
Bref, on n'a pas perdu de temps à boire notre première chope et nous sommes promptement partis en direction du sud à 9h05. Premier arrêt 100m plus loin pour que Didier fasse le plein d'essence puis vrai départ à 9h15 vers Bouillon, Sedan, etc.
A hauteur de Bouillon nous avons dû enfiler nos combinaisons de plongée (comme le dit Alberto) car la pluie commençait à tomber de plus en plus fort. J'avais acheté la veille en promo chez RAD (29 euros le pantalon et 39 euros la veste) une nouvelle combinaison deux pièces d'où j'avais enlevé les doublures mais j'avais oublié d'ôter les renforts aux coudes et genoux ce qui fait que j'ai eu beaucoup de mal à passer les bottes... Après plusieurs minutes de tortillements dans tous les sens, j'y suis enfin arrivé et nous avons pu repartir.
A hauteur de Doucy la route était fermée (avec renforts de police, s'il-vous-plait) et nous avons donc dû faire un petit détour par des routes de campagne sans impact sur l'horaire. Alberto nous avait réservé une table de 4 à l'auberge du Cheval Blanc à Ligny-en-Barrois et il n'était pas question d'arriver en retard. D'ailleurs, la route jusque là s'est passée sans histoire et nous sommes arrivés à midi pile dans le brouillard et sous la pluie.
L'accueil au Cheval Blanc était plutôt sympa: la mère et la fille se sont bien occupés de nous. De plus, nous étions là avant le rush et nous avons donc été servis rapidement. Henri a commandé sa potion médicinale en guise d'apéritif (une Suze), Alberto et Didier se sont rabattus sur l'apéritif maison tandis que je buvais ma bière sans alcool. C'est le moment que nous avons choisi pour offrir à Alberto ses cadeaux d'anniversaire: deux T-shirts et une casquette V-Strom. Mais le plus beau cadeau a sans doute été la bise de la patronne en fin de repas.
Alberto a fait la grimace en voyant la note - enfin, je crois que c'est pour ça qu'il a fait la grimace - car il avait promis de nous offrir ce repas. En plus le pauvre bougre devait nous quitter pour rentrer à la maison car il n'était pas du voyage. Son acte de bravoure, que dis-je, d'héroisme, pour affronter les éléments déchainés (la pluie, le vent, le brouillard, Josée, etc.) nous a beaucoup touchés. Heureusement pour lui, son retour a été moins arrosé que l'aller.
De notre côté, c'est-à-dire Henri, Didier et moi, nous continuions la route vers le sud, la chaleur et le soleil. En effet, le temps maussade de la matinée avait complètement changé et nous sommes sortis du restaurant sous un ciel très éclairci. L'itinéraire que j'avais choisi pour rallier Bourg-en-Bresse n'a pas été des plus heureux avec un peu trop de routes nationales. J'aurais mieux fait de faire confiance aux habituelles départementales sur lesquelles on roule surement aussi vite.
En arrivant sur Viriat où se trouvait notre chambre d'hôtes, je me suis arrêté à Marboz pour remercier les gens qui m'avaient en partie secouru quand j'étais tombé en panne en mai dernier. Je leur ai offert un ballotin de pralines belges ce qui m'a semblé leur faire plaisir (c'était le but recherché). Même chose à Viriat, au Moulin de Champagne, où nous avons retrouvé M. et Mme. Famy à qui j'ai offert un autre ballotin de pralines. Didier m'a d'ailleurs demandé si il n'y en aurait pas un pour lui... Comme il n'y avait pas table d'hôtes ce soir, nous sommes allés diner au restaurant en face de l'abbaye de Brou.
Ce lundi fut sans doute le jour le plus beau du voyage, autant par le temps que par les paysages.
Au départ de Bourg-en-Bresse, nous avons pris la direction plein sud sur la N75 (rien de bien marrant jusque là) puis bifurqué sur la N504 après Ambérieux (ça s'améliorait un peu). Henri nous a amené dans un petit village pour rendre une visite rapide aux propiétaires d'une chambre d'hôtes qu'il tenait à faire visiter à Didier. Nous avons été très bien reçus avec une boisson fraiche et de la bonne humeur.
C'est ensuite que les choses intéressantes ont commencé: la montée dans le massif de la Chartreuse m'a permis d'apprécier pleinement les capacités de ma fabuleuse Cagiva Gran Canyon; son anglage est à la hauteur de son plumage et avec ses nouvelles gommes (des Continental Road attack), elle se balance d'un virage à l'autre avec une facilité déconcertante... pour ceux qui essayent de me suivre ;-). La descente sur Grenoble fut tout aussi agréable.
Grenoble n'offre pas grand chose du point de vue plaisir de conduite donc je n'en dirai pas plus. Nous nous sommes arrêtés à Sassenage pour faire le plein et faire quelques courses pour le pique-nique. Didier est passé devant pour nous dénicher un petit coin tranquille (il a un certain flair pour ça) et nous avons mangé au bord de l'Engins dans les gorges du même nom.
Notre balade s'est poursuivie l'après-midi dans le Vercors en passant par les gorges de la Bourne, Saint-Jean-en-Royans où nous avons fait une halte café, puis la Combe Laval avant d'atteindre le col de Lachau puis le col du Rousset. Que des petites routes sur lesquelles la Cagiva s'est bien amusée: des montées, des descentes, des virages, des paysages superbes... Le bonheur !
La descente sur Die marquait la fin de ce paradis du motard et le début d'un passage un peu pénible en villes, surtout à Gap où la circulation est assez intense. Une fois sortis de ce goulot d'étranglement, nous avons fait les derniers kilomètres pour arriver à notre destination du jour: l'hotel des Sources que j'avais pris la peine de prévenir de notre arrivée tardive. J'avais trouvé cet établissement sur le site internet de la ville de Savines-le-lac et, pour tout dire, je ne m'attendais pas à que ce soit Byzance et cela s'est confirmé: chambre petite, papier peint délavé, lits trop mous, salle-de-bain rikiki et sans aération, douche foireuse, etc. Heureusement que la vue sur le lac et le garage fermé pour les motos ont corrigé un peu le tir.
Nous avons soupé dans la pizzeria de la ville et avons tous souffert de problèmes de digestion pendant la nuit... On peut donc dire que la ville de Savines-le-lac ne doit pas figurer très haut dans le classement au guide Michelin.
Allez ! Cette journée du mardi doit bien valoir celle du lundi d'un point de vue points de vues. Rien que de citer ces quelques noms devrait évoquer des souvenirs ou faire baver d'envie selon l'expérience de chacun: le col de la Bonnette, la vallée du Tinée, les gorges de Cians, le canyon du Verdon.
Nous avons fait fort dès le départ car à peine 10kms parcourus et nous étions dans les hauteurs pour admirer le lac de Serre-Ponçon qui vaut à lui seul le détour. Avant d'arriver à Barcelonnette, nous nous sommes arrêtés dans un garage Yamaha pour faire retendre la chaine de la TDM dont l'état, trahis par un bruit de ferraille, inquiétait Didier. Le mécanicien a bien détecté un point dur sur la chaine ce qui indique qu'elle est en fin de vie (la chaine, pas la TDM).
A Barcelonnette, nous avons fait le plein d'essence et de nourriture (baguettes, fromage, salami, tomates, pêches, boissons et chocolat) avant de prendre la route qui montait au col de la Bonnette. Environ à mi-hauteur, la Cagiva a commencé à péter en décélération (un problème de post-combustion que j'avais déjà remarqué dans les Dolomites l'an dernier) ce qui ne m'a pas empêché d'arriver en haut. Didier a été le seul de nous trois à terminer les derniers 60m à pied pour arriver en haut de la cime. A noter que malgré la hauteur respectable de 2802m (la plus haute route d'Europe), il faisait très bon et nous étions en T-shirt. Aussi, un connaisseur italien qui me demandait d'où on venait a apprécié à sa juste valeur la très belle Cagiva.
La descente sur Saint Sauveur sur Tinée nous a offert un petit endroit le long de la rivière où nous avons pique-niqué. En repartant, j'ai eu un peu de mal pour trouver la route qui devait nous mener sur les hauteurs de Beuil et cela aurait été bien dommage de la louper car cette route était superbe. Nous sommes ensuite redescendus par les gorges de Cians qui frappent par la couleur de la roche et par l'étroitesse du couloir entre les parois. Je regrette un peu de ne pas m'être arrêté pour prendre des photos...
Je passe rapidement sur le parcours qui nous a amené au canyon du Verdon, non pas parce que c'était inintéressant ni même banal, mais parce que je ne me souviens plus très bien de l'ordre des évènements. Je crois qu'après Briançonnet et avant d'arriver à Saint Auban, Henri a essayé de me faire croire qu'on était perdu. A partir de Comps-sur-Artuby, j'ai laissé Henri passer devant pour qu'il nous guide vers les points stratégiques d'où on peut admirer le canyon du Verdon. C'était ma première visite sur ce site et c'est vraiment très impressionant.
Après ça, il est évident que les autres paysages souffrent de la comparaison. Nous avons terminé la journée vers 19h20 en arrivant à Pont d'Argens dont le centre d'intérêt semble être les loirs (invisibles mais audibles) qui ont libre accès à la propriété quand elle n'est pas occupée. Nous nous sommes régalés d'un boeuf bourguignon préparé par notre ami William avant d'aller dormir du sommeil du juste.
Après une bonne nuit de sommeil sous la surveillance de Saint François d'Assise (une sculpture le représentant était cloué sur le mur de la chambre qui m'était attribuée), nous sommes partis vers... 8h00 (perdu !). Il était prévu que nous nous arrêterions au premier restauroute pour le petit-déjeuner. Seulement, avec Didier comme guide pour rejoindre la A8 et un non-respect flagrant du road-book, il n'a pas fallu grand chose pour que je monte sur l'autoroute dans la mauvaise direction. Au moins, je ne suis pas parti vers Marseille... (les connaisseurs apprécieront). Il est vrai que si Didier avait daigné nous attendre après avoir passé le péage, tout se serait mieux passé. Mais, je n'avais pas encore remis mes gants que Didier disparaissait de ma vue.
35 kms aller-retour plus loin et deux euros plus tard, nous avons rejoint Didier qui nous attendait sur une aire d'autoroute où nous avons petit-déjeuné. Nous avons ensuite fait un bout d'autoroute ensemble avant que Didier continue sur Nimes pour rendre visite à sa soeur pendant que Henri et moi prenions la direction de Pont du Gard où il était prévu de retrouver Nicolas, ce qui fut fait sans problème.
Nous avons déjeuné à Uzès avant de filer sur Millau en passant au sud des Cévennes et par le canyon de la Dourbie.
Je ressentais alors une petite fatigue et j'ai un peu ralenti mon allure afin de ne pas terminer dans le décor (qui était très beau).
A la sortie de Millau, nous avons pris la direction de Saint Affrique pour passer sous le viaduc.
Comme il commençait à se faire tard, nous avons rejoint Narbonne par Lacaune, La Salvétat, Saint Pons en faisant attention au jus de raisin en arrivant sur Coursan. La famille Laudelout-fils (Nicolas et Martine) nous ont très bien reçus ce qui fait vraisemblablement la fierté de Laudelout-père. Et il a raison le bougre d'être fier de son rejeton car c'était vraiment un accueil très chaleureux. N'oublions pas la participation active de Laudelout-petite-fille (Manon) qui est très vivante.
Jeudi.... jeudi ? Qu'est-ce qu'on a bien pu faire jeudi ?
Ah si, je me souviens ! Nous avons "fait" Andorre et l'Espagne en partant de Narbonne. J'ai même pris quelques photos pour le prouver:
La journée a commencé sous la grisaille avec un peu d'humidité dans l'air par endroit. Comme un orage était annoncé en fin de journée, Henri a "raccourci" le road-book en prenant des routes plus roulantes que prévues ce qui nous a fait arriver à Andorre vers midi. La route pour y arriver est très belle et on peut s'amuser à slalomer entre les voitures, les cars et les camions avant d'entrer dans la principauté.
Nous avons fait quelques achats au Pas de la Case avant de manger un morceau puis de continuer en direction de l'Espagne. Pour cela, il faut malheureusement traverser la vieille Andorre, une ville qui n'en finit pas ! Heureusement que les routes de l'autre côté, une fois passé en Espagne, sont de nature à faire sourire le motard.
Nous avons pris quelques heures à rallier notre chambre d'hôtes à Montauban-de-Luchon. Dans la descente,
on a vu un petit orage qui se préparait et j'ai vite enfilé ma combinaison de plongée alors que Henri et Didier
prétendaient qu'on éviterait la pluie... et ils ont eu raison.
Nous sommes arrivés à Montauban-de-Luchon vers 18h00 et au sec (sauf moi qui transpirait sous ma combi).
Une charmante jeune femme nous a très bien accueillis avec un sourire et une joie de vivre sincères.
Elle nous a servi sur la terrasse un repas simple mais très bon et nous avons un peu discuté avant de rentrer
à cause de la pluie qui commençait à tomber.
A peine au lit, nous avons eu droit à un fabuleux spectacle son et lumière; les éclairs et le tonnerre s'en donnaient
à coeur joie. C'était superbe.
C'est ce jour que commençait la remontée diabolique. Car il avait été décidé de rentrer en Belgique, soit 1300 kilomètres, en seulement deux jours. Et le vendredi, il y avait 629 kms pour arriver à Saint Pourçain-sur-Sioule où nous rejoindrait Jacques et sa KLE.
La route, vous l'aurez deviné, se devait d'être assez roulante et le programme de la journée était simple: rouler, rouler, rouler.
Seulement voilà, notre chef élu à l'unanimité n'a jamais aimé "rouler idiot". A hauteur de Villefranche-sur-Rouergue, il
nous piqua une petite crise dont il a le secret et décida à l'unanimité de visiter la bastide royale, ou au moins d'y jeter un coup d'oeil.
Pas que ce soit une mauvaise idée mais il aurait pu prévenir car, de mon côté, je m'exitais sur le klaxon pour
indiquer qu'il s'était trompé de direction.
Brève, la visite ne le fut pas car nous avons mangé à la brasserie sur la grand' place (service plutôt lent) au lieu d'avaler un jambon-beurre qui était au programme.
Après le spécial du jour, nous avons repris la route avec aucune chance de respecter l'horaire.
Il a suffit d'un coup de fil à l'hotel pour annoncer notre retard ce qui nous a permis de flaner un peu à Maurs après avoir
perdu notre chemin à Decazeville où un employé de la DDE nous a gentiment conduits sur la bonne route puis de serpenter le long de la Sioule entre
Chateauneuf et Ebreuil après avoir piqué un sprint sur 45 kms de la A89.
J'ai eu un peu peur de tomber en panne d'essence avant d'arriver à Saint Pourçain et j'ai fait le plein à Gannat avec l'assistance de la carte bleue de Henri.
Nous sommes arrivés à Saint Pourçain vers 19h40 avec tout le temps pour prendre sa douche et se désaltérer en attendant Jacques pour passer à table.
Nous avons mangé à l'Irish Corner après avoir gouté à la bière locale: une Leffe blonde qui avait un sérieux gout de Stella Artois.
Le repas a été suivi d'une petite balade digestive dans la ville appréciée de tous.
Le dernier jour du voyage, ce qui signifie qu'on rentre à la maison et qu'il y a beaucoup de kilomètres à parcourir.
Par contre, je n'avais pas de contrainte en ce qui concerne l'heure d'arrivée donc je pouvais trainer en route.
La journée a commencé par une halte à Chatel de Nevre pour admirer la petite église romane et la vue sur la vallée de l'Allier.
Ensuite nous avons pris la direction de la Belgique en empruntant une ligne presque droite qui nous faisait passer par Moulins, Decize, Corbigny, Saint Père et Tonnerre.
Nous nous sommes arrêtés à Villemolin pour admirer le chateau puis, malgré les détours forcés, nous avons rejoint rapidement Chaource où nous avons déjeuné.
Nous n'étions pas encore à mi-parcours et la journée était bien avancée. Par soucis de sécurité (certains membres du groupe avaient prévenu qu'une sieste s'imposait), j'ai fait une halte à Vitry-le-François pour un dernier verre car nous allions bientôt devoir nous séparer: Henri avait prévu de nous quitter à Le Chene tandis que Jacques bifurquait sur Vielsalm à hauteur de Bouillon. Il ne restait que Didier et moi pour rallier Beauraing où nous ne nous sommes même pas arrêtés. Nous avons continué notre route et ce n'est qu'à Sombreffe que nous nous sommes séparés, Didier filant vers la N5 tandis que je rentrais par Villers-la-ville.
Je suis arrivé à la maison un peu après 20h00.
Merci à Henri et Didier pour leurs générosités et la bonne humeur qui a régné tout au long de ce voyage, même quand j'étais parfois bien fatigué et que ma patience était testée. Merci aussi à Nicolas et Martine qui nous ont si gentiment accueillis le mercredi soir. Et merci à Alberto qui nous a offert le repas de midi le dimanche à Ligny-en-Barrois.
Pour ce voyage, nous avons fait beaucoup de kilomètres; 3800 kms en 7 jours, ça fait 540 kms en moyenne par jour. J'avoue que c'est un peu trop car il y a des jours où je me sentais très fatigué à l'arrivée. D'habitude, nous préférons rester deux nuits ou plus au même endroit afin de faire du tourisme dans la région mais pour ce voyage nous changions chaque jour de lieu pour passer la nuit (je n'ai pas dit "hotel" car nous avons fait usage de maisons privées par deux fois). Je pense que la première approche est meilleure car elle permet de rouler tout en prenant le temps de visiter et de pouvoir raccourcir le parcours si nécessaire et même de pouvoir adapter l'itinéraire selon la météo (ce n'était pas nécessaire pour notre voyage mais cela peut arriver). Si c'était à refaire (Alberto, tu viendrais cette fois ?) je me prendrais une chambre d'hôtes près de Die ce qui permettrait de descendre rapidement en un jour, faire un tour dans le Vercors, un autre tour dans le Tarn, encore un tour en Lozère, un quatrième tour dans les Cévennes, un dernier tour dans les Hautes Alpes pour terminer par une remontée éclair en Belgique.
Quoi d'autre ? Je ne sais pas si je vais changer de moto. Tout compte fait, cette Cagiva Gran Canyon chaussée de Continental Road Attack est très à l'aise dans les virages rapides. A aucun moment je n'ai eu l'impression qu'elle ne supportait pas le rythme et je n'ai ressenti aucune hésitation de sa part. Si Cagiva continue à la vendre, je veux bien en acheter une neuve.
Cette fois-ci, je me suis amusé à enregistrer ma consommation. Voici ce que ça donne:
Lieu | Kilométrage | Essence (litres) |
---|---|---|
Bousval | 50660 | |
Pondrome | 50754 | 13.52 |
Neufchateau | 51021 | 16.51 |
Bourg-en-Bresse | 51233 | 19.52 |
Grenoble | 51538 | 10.00 |
Barcelonnette | 51832 | 15.63 |
Aups | 52115 | 14.78 |
Arles | 52351 | 14.79 |
Nant | 52543 | 10.21 |
Narbonne | 52769 | 13.02 |
Andorre | 10.02 | |
Montréjeau | 53211 | 13.37 |
Decazeville | 53492 | 14.75 |
Gannat | 53787 | 16.66 |
Bar-sur-Seine | 54092 | 17.95 |
Bouillon | 54334 | 13.87 |
TOTAL | 3674 | 214.60 |
Résultat: 5,84 l/100. Pas mal...
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