Faut toujours faire confiance à Henri car il a toujours de bonnes idées.
Pour ce dimanche, il avait proposé d'aller rendre hommage à Bruno Bonhuil à l'occasion de l'inauguration d'une plaque commémorant son record de vitesse sur une moto électrique sur le circuit de Gueux en 1996.
Gueux se situe à l'ouest de Reims sur la D27 / N31 et est non loin de Jonchéry où a lieu la première spéciale du Moto Tour dont Bruno avait fait sa spécialité.
Comme nous avions déjà assisté en temps que spectateurs aux éditions 2004 et 2005 de la spéciale de Jonchéry, la route pour rejoindre Gueux était connue mais c'est toujours un plaisir de rouler sur les départementales françaises qui sont si peu encombrées (je l'ai déjà dit ? Ah bon...).
En partant tôt le matin de Montignies, nous sommes arrivés un peu après midi à Pévy malgré un arrêt pour enfiler la combinaison de pluie à quelques kilomètres du but. Nous avons pique-niqué dans la descente sur Jonchéry avant de rejoindre Gueux et son circuit vers 13h45.
Nous n'étions pas les premiers mais presque: deux motards étaient déjà là ainsi que les organisateurs de l'évènement. C'est à ce moment-ci d'ailleurs que le soleil a fait son apparition et que nous avons eu droit à un temps sec jusqu'à la fin de notre balade.
On a eu le temps de faire un tour (à pied) de l'infrastructure du circuit qui est en piteux état car laissé à l'abandon pendant plusieurs années. Heureusement, un groupe de volontaires s'est formé en association pour donner une nouvelle vie au circuit et, en attendant que la lenteur administrative autorise les travaux nécessaires, des ravalements de façade ont d'ors et déjà amélioré le décor.
| |
La cérémonie d'inauguration de la plaque a eu lieu vers 15h00 sous le soleil et devant une petite foule de motards. La moto électrique sur laquelle Bruno Bonhuil avait battu le record de vitesse avait été mise en évidence devant le stand. Je n'ai pas entendu le discours mais ce n'est pas très grave; nous avons eu l'occasion de discuter avec quelques locaux ce qui était bien plus intéressant.
Nous sommes repartis alors que les autres allaient se désaltérer. Nous avons choisi à l'unanimité (c'est plus facile quand on est que deux) de faire la route en sens inverse plutôt que de rentrer directement par les grandes routes et nous avons bien fait car nous n'avons pas été douchés. C'était la grosse crainte après les prévisions météo entendues la veille. On a trouvé une pompe à essence ouverte sur la N31 (entre le croisement de la D27 et Jonchéry) ce qui nous a permis de rentrer sans soucis jusqu'en Belgique en empruntant les mêmes petites départementales qu'à l'allée.
Après un dernier verre à Lompret, j'ai quitté Henri à Cerfontaine pour rentrer directement à la maison, toujours au sec. J'ai bien remarqué quelques évidences du passage d'orages ici et là mais pas de pluie sur le trajet. Cette petite virée dominicale m'a bien plu (non, non ! Il n'a pas plu sur le retour, je le jure) grâce à la compagnie de Henri, aux petites départementales françaises et à la bonne tenue de la Cagiva qui a l'air d'appécier ses nouvelles gommes (des Continental Road Attack). La prochaine sortie risque d'être dans 4 semaines à moins que je ne puisse me libérer dimanche prochain.
|