Le Luxembourg
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Samedi 29 avril 2006

Le rendez-vous étant fixé à 11h00 à Bastogne, je suis parti un peu après 9h00 de la maison pour avoir le temps de flaner en route puis de prendre un petit-déjeuner sur place en attendant les autres. Dès les premiers cents mètres, j'ai senti que le moteur ne tournait pas rond et je pensais à un problème d'alimentation en essence ou de carburation, ce qui me faisait plus peur car c'est une injection électronique. Après 20 kms, il était évident que je ne pourrai pas faire le voyage avec un moteur qui ne voulait pas prendre les tours, qui cafouillait à régime constant et qui calait à bas régime. J'ai donc rebroussé chemin pour me rendre chez mon garagiste (E.G.Meccanica) à Ottignies où je suis arrivé à 9h50, un peu avant l'ouverture.

Après avoir envoyé un SMS aux copains pour leur signaler que je ne serai pas au rendez-vous à Bastogne, j'ai attendu que Etienne arrive. Il faisait froid et, même au soleil, j'ai dû garder mes gants. Heureusement, il ne pleuvait pas. Quand Etienne est arrivé, je lui ai expliqué le problème et il n'a pas mis longtemps à diagnostiquer la cause. Tout en s'occupant d'autres clients et en répondant au téléphone, il a démonté les prises d'essence sous le réservoir, a nettoyé les embouts et les O-rings, puis les a remontés. Je suis reparti faire un essai pour voir si ça allait mieux et après environ 10 kms je me suis arrêté pour signaler à Etienne que tout allait bien et que le moteur ronronnait (ou était-ce moi ?). J'en ai aussi profité pour envoyer un SMS aux copains pour les avertir de mon retour en fixant le rendez-vous au resto de Drauffelt pour le repas de midi. Sur la route, je faisais très attention au comportement du moteur mais je n'ai eu aucune mauvaise surprise, même pas un hoquet malgré le froid et la grisaille. Pour la période de l'année, je trouvais qu'il faisait un peu trop froid et j'étais bien content d'avoir enfilé mon Damart le matin.

J'ai retrouvé les copains en pleine forme, déjà attablés au restaurant chinois de Drauffelt. Nous avons parlé de tout et de rien (comme d'habitude) et Henri m'a offert une figurine Joe Bar (Jean_Raoul Ducable, alias Jeannot la Case) pour me remercier de l'avoir "chauffeurisé" le mardi 11 avril (deux jours après son accident moto). J'en profite pour le remercier à son tour pour cette attention: la figurine sera ajoutée à ma collection. Lors de la conversation, on en est arrivé à parler d'un voyage en Toscanne que Alberto se voyait bien faire avec Josée à Vespa et en jupe plissée, ce qui a fort étonné Bernadette. Dorénavant, le resto chinois de Drauffelt sera associé à l'image d'Alberto en jupe plissée fendant l'air sur sa Vespa.

L'après-midi, nous avons fait quelques tours dans le Luxembourg avant d'arriver à Vianden vers 17h00. Henri et moi aurions bien accompagné Didier et Bernadette qui étaient partis visiter le chateau mais Alberto nous a écarté (de force) du droit chemin en nous proposant une glace que notre politesse ne nous autorisait pas à refuser. Vers 18h00, nous avons parcouru les derniers mètres qui nous séparaient de l'hotel pour nous installer dans nos chambres. Après un moment de repos, nous nous sommes retrouvés au bar pour une bière avant de souper. Faute de trouver un resto sympa (nous n'avons pas vraiment chercher) nous nous sommes rabattus sur le restaurant de l'hotel qui nous a servi un très bon repas.

Dimanche 30 avril 2006

La météo avait annoncé du mauvais temps pour toute la journée et comme la journée d'hier avait été très froide, nous nous attendions au pire pour ce dimanche. Au petit matin, la température devait avoisiner le zéro mais grace à un copieux petit-déjeuner nous sommes partis plein d'entrain. La première visite culturelle se situait au Nurburgring (:->) où nous avons pu entrer sans problème car le portail était grand ouvert; apparement, des camions venaient de rentrer et n'avaient pas refermé derrière eux. C'est en voulant sortir que nous avons trouvé le portail fermé et nous avons dû faire un tour dans les paddocks pour trouver la sortie. Nous sommes ensuite allés nous garer au parking officiel. Notre intention était de visiter le musée de l'histoire du circuit mais l'entrée à 11 euros nous a refroidis et nous nous sommes contentés de visionner quelques images sur un écran de télé.

En repartant, nous avons été surpris par une averse de neige qui n'a pas duré longtemps, heureusement. A midi, nous nous sommes arrêtés à Daun pour un repas léger. Le road-book nous faisait ensuite rejoindre la Moselle à Zeltingen-Rachtig pour la remonter jusqu'à Trier. J'avoue que la beauté du paysage est passée au second plan car il commençait à pleuviner et les routes devenaient humides; j'ai donc fait plus attention à ma conduite qu'au reste. La visite de Trier s'est faite sous la pluie et dans le froid (et "le froid, c'est froid" - Bernadette); de ce fait, la visite de la basilique a été fort appréciée par tous car nous nous sommes retrouvés au chaud et au sec. La basilique a aussi d'autres mérites, bien entendu.

Le chemin du retour, quelques 60 kms, s'est fait sous la pluie et nous sommes arrivés à l'hotel complètement trempés. Nous avons juste eu le temps de nous sécher et de nous changer avant de descendre au restaurant pour le repas du soir pour terminer une belle journée qui, compte fait, était très chouette.

Lundi 1 mai 2006

La météo prévue aujourd'hui était pire qu'hier: pluie toute la journée ! Nous avions déjà envisagé un retour direct vers la Belgique mais en fait il faisait sec et beaucoup moins froid que la veille. C'est donc plein de confiance que nous avons entamé la boucle qui nous emmenait dans des endroits superbes où les constructions de l'homme essayaient de rivaliser avec la grandeur et la diversité de la nature. Malgré la taille impressionante des chateaux, tel celui de Beaufort, je crois que la nature a gagné ce duel à plate couture. Si vous ne me croyez pas, allez donc voir la Müllerthal ou Perekop et prenez la peine de faire un peu de marche à pied.

Après ça, nous avons pris la route du retour et, quand nous sommes rentrés en Belgique, il a commencé à pleuvoir. Nous avons fait halte à Houffalize dans un petit resto sympa où nous avons mangé léger avant de nous séparer. Comme la pluie ne donnait pas signe de s'arrêter, nous avons tous enfilé nos combinaisons avant de partir. J'ai suivi Didier jusqu'à la N4 puis il m'a laché. Nous sommes tous rentrés sains et saufs et, pour ma part, j'en redemande. Vivement le samedi 20 mai !

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