Enfin le printemps
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Dimanche 9 avril 2006

L'hiver s'est finalement terminé. On n'y croyait plus (ou presque) mais cette fois, c'est fait. A voir toutes les motos dehors, la saison est bien repartie. Pour l'occasion, Alberto nous a proposé une petite sortie dans la région de Maastricht en ré-utilisant un road-book du siècle dernier, comme quoi il ne faut jamais rien jeter.

Le rendez-vous était fixé devant le lion de Waterloo (d'où l'image en fond d'écran) à 10h00 avec Henri, Philippe et Alberto. Comme ce dernier marquait peu d'enthusiasme pour faire la route en tête, je me suis porté volontaire pour faire le guide, vu que je connais assez bien la région. Après 25 kms assez pénible en zone urbaine, nous nous sommes retrouvés sur des routes rectilignes sur lesquelles l'envie d'ouvrir les gaz a dû être controllée; ces routes sont bien droites mais assez dangereuses à cause du nombre de croisement avec des petites routes tout aussi droites.

Bref, ce n'est qu'arrivés dans le pays liègeois que nous avons pu nous amuser un peu. Après un petit café offert par Alberto à Berwien, nous avons traversé les Fourons pour entrer aux Pays Bas et rouler sur des petites routes charmantes en slalomant entre les marcheurs du dimanche. Suite aux recommendations du GO du jour, nous nous sommes arrêtés pour manger à Aubel dans une chouette petite pizzeria où, malgré le grand nombre de clients, nous avons été vite et bien servis.

Cet arrêt se situait à mi parcours de la balade donc il a fallu entamer le chemin du retour, toujours en suivant le road-book qui nous emmenait dans une région un peu plus connue: La Gileppe, Jalhay, Theux, Esneux, et Hout-Si-Plout. Nous nous sommes arrêtés pour un dernier verre à Huy (deux verres en fait: un offert par Henri et l'autre par moi) où nous sommes restés un bon moment à discuter. Puis nous sommes partis chacun de son côté et même si je prenais la même route que Philippe, il m'a vite distancé car je voulais rentrer à mon aise et en admirant les paysages.

J'ai bien aimé cette balade qui nous a réunis, pas encore le club au complet mais ça viendra: Didier doit se trouver en Provence et Jacques est sans doute à Bagnols (pas en bagnole, hein, à Bagnols). La seule ombre au tableau est l'accident de Henri sur la route du retour. Je ne l'ai pas encore vu depuis mais il écrit qu'il s'en est sorti avec deux dents cassés, une cheville foulée et quelques bleus dont un à la tête. Les dégats sur la Tiger ne sont pas encore connus mais le casque est foutu: fendu ! Je suis sûr qu'il va rédiger un petit texte sur son site à ce sujet.

Quelques photos de la balade:

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En panne d'idée
Totalisateur: 44 054Partiel: 200

Dimanche 23 avril 2006

Voici le courrier que j'adressais aux copains après ma sortie.

J'ai testé pour vous la panne d'essence.

Etant décidé ce matin à profiter d'une belle journée printanière, je me suis résigné
à faire une balade en solitaire. J'ai sorti un road-book des archives et suis parti 
vers 9h15 de la maison . Comme le road-book partait de Beaumont, j'en ai profité pour
aller dire bonjour à Henri et Bernadette. J'ai attrapé Bernadette de justesse (elle 
partait faire des courses) mais Henri restait à la maison et m'a offert trois cafés 
pendant que nous discutions des anciens et futurs voyages.

Je l'ai quitté vers 10h45 pour commencer ma balade qui devait m'amener en Argonne. 
Arrivé près de Chimay, j'ai préféré rentrer à la maison car le petit mal de tête qui 
s'était déclaré au réveil ne faisait qu'empirer. C'est sur la N5, à hauteur de Neuville,
que je suis tombé en panne sèche. Je surveillais bien pourtant mon témoin de passage 
en réserve vu que j'en étais à 320 kms sur mon plein (nouveau record). Apparement, 
la loupiote du témoin doit être fatiguée car je ne l'ai pas vu s'allumer. Et ce qui 
devait arriver arriva: le moteur commence à cafouiller puis reprend un peu avant de 
cafouiller à nouveau et puis plus rien. Roue libre (dans une montée) jusquà un garage 
Toyota devant lequel je me suis arrêté pour de bon.

J'ai rangé mon casque dans le top case et je suis parti à pied en direction de 
Philippeville où j'étais sûr de pouvoir trouver un garage et surtout un bidon. 
Deux cents mètres plus loin, je passe devant le garage Ford (Ets. Coppin) de Neuville 
où un vendeur est en train de déballer des publicités. Renseignements pris, le garage 
fait une journée "portes ouvertes" et, après un court échange de propos aimables, le 
patron propose d'envoyer le vendeur mettre 5 litres dans la Fiesta diesel au cas où 
un client voudrait l'essayer et, en même temps, me passe un bidon de 10 litres pour 
me dépanner.

Cela a donc pris une dizaine de minutes pour aller à la pompe à essence puis revenir 
à la moto et remettre cinq litres dans mon réservoir. La Cagiva a redémarré sans 
problème sous l'oeil attentif de mon chauffeur de fortune. En passant devant le garage 
après être reparti, j'ai salué mes deux sauveurs que je remercie pour leurs générosités 
et amabilités. Ce petit contre-temps ne m'a pas été trop pénible mais n'a pas arrangé 
mon mal de tête non plus. Je suis rentré tranquillement à la maison après m'être arrêté 
à Philippeville pour faire un gros plein. Je constate ainsi que mon réservoir d'essence 
contient effectivement 20 litres, comme indiqué sur le manuel technique.

J'aurai au moins appris à me fier plus au kilométrage parcouru qu'au témoin de passage 
en réserve. 320 kms avec 20 litres, ça ne fait que du 6,25 litres aux cents mais c'est 
bien la consommation de la Cagiva. J'aurai aussi appris que pousser une moto de 200 kilos 
en montée, c'est fatigant, même si ce n'est que sur 50 mètres.

J'aurais pu tester pour vous l'entraide entre motards (j'y ai pensé quelques secondes) en 
m'asseyant au bord de la route et en attendant qu'un motard s'arrête mais comme il faisait 
beau, je n'avais aucune appréhension à faire quelques kilomètres à pied.

Tout compte fait, cette mini aventure s'est bien terminée et j'ai appris ma leçon !

En réfléchissant un peu, je me suis rendu compte que mon record de distance n'a été battu que de peu: en revenant de Bretagne l'an dernier, j'avais réussi à faire 318 kms avec 18,5 litres (il restait alors 1,5 litres dans le réservoir).

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