La Toussaint en Bretagne
Totalisateur: 40 691Partiel: 2 072Cout: 69 euros d'hotel

Petit préambule

C'est pour rendre visite à mes parents que je décide de descendre en Bretagne pour la Toussaint. Pour diverses raisons, je n'ai pas invité les copains qui, de toutes façons, avaient d'autres choses à faire.

Ce n'est pas la première fois que je fais ce voyage à moto à cette époque-ci de l'année et justement, je compte bien mettre à profit mon expérience passée pour éviter les ennuis.

Donc, en partant de Belgique le samedi à 8h30, j'ai droit à 10 heures et 7 minutes de jour pour rouler. Par contre, en partant de Bretagne le mardi suivant à 8h30, je n'ai plus droit qu'à 8 heures et 48 minutes de jour, ce qui fait 1 heure et 19 minutes de moins qu'à l'allée. Vous me suivez toujours ? Non ? Ce n'est pas grave car de toute manière, je voyage seul.

Malgré tous ces savants calculs, ce qui m'inciterait à voyager à moto ou en auto serait la météo...

samedi 29 octobre 2005 [40 928 - 41 757]

Et la météo s'annonce bonne: pas de pluie pour le samedi et températures au-dessus des normales saisonnières. C'est décidé, j'y vais à moto. J'avais déjà préparé mes road-books (voir ici) et mes affaires donc pas de problème. A 8h35, j'étais sur la route en direction de l'Atlantique.

Le voyage fut sans encombre. Après avoir pris l'autoroute jusqu'à Amiens (pour avancer un peu quand même), j'ai pris des départementales et quelques nationales. Merci à Michelin pour les emplacements de radars fixes. Par contre, j'ai encore failli me faire avoir par le manque de pompe à essence, même un samedi. Il faut dire que j'emprunte des petites départementales.

Je suis vraiment content d'avoir fait la route à moto plutôt qu'en auto car les conditions étaient idéales pour ça: pas de pluie, température avoisinant les 21 degrés; je n'ai vu les Schtroumpfs que deux fois (sans radar); par contre, j'ai eu droit à la petite déviation habituelle à cause de travaux, mais sans grande conséquence. En tout, 840 kms (au compteur) en un peu moins de 10 heures, arrêts compris. Pas mal pour quelqu'un qui roule cool !

mardi 1 novembre 2005 [41 757 - 42 296]

Là, sincèrement, j'étais inquiet. A cause de la météo: un jour il fait beau, un jour il pleut... Va savoir comment ce sera aujourd'hui ? Et bien, ça a été le plus beau jour du long week-end: un peu maussade le matin en partant de Sarzeau puis grand ciel bleu le reste du trajet. J'avais prévu un itinéraire touristique pour remonter sur la Belgique en deux jours. Donc, pas de panique, j'avais tout le temps pour flâner.

Le seul problème a été le manque de pompe à essence. J'avais prévu de ravitailler à Saumur, sur la N147. Tu crois qu'il y aurait des pompes ouvertes , toi ? Des clous, oui ! En me renseignant auprès des locaux, on m'a conseillé d'aller voir sur l'autoroute... Heureusement, j'ai trouvé une âme sensible à mon désarroi et qui a bien voulu me secourir dans un supermarché avec sa carte bleue. Faut à tous prix que je me procure une carte à puce qui marche dans les distributeurs automatiques en France. Ca commence à bien faire, cette affaire.

Sinon, arrivé à mon hotel de Pithiviers vers 16h30, donc 8 heures pour parcourir 539 kms au compteur, soit du 64 km/h. Hum... Peut mieux faire. Mais il est vrai que j'ai vraiment flâner. Heureusement que les copains n'étaient pas avec moi. J'en connais plus d'un qui auraient craqué.

mercredi 2 novembre 2005 [42 296 - 42 776]

Deuxième partie du retour et seulement 444 kms de prévu. Oui mais voilà: la météo annonce de la pluie toute la journée ! Tant pis, il fallait bien que, sur un voyage de 3 jours, il y ait une journée pourrie.

Donc, en quittant mon hotel vers 8h00 sous un ciel gris, je décide d'enfiler ma combinaison de pluie une fois que j'aurai pris de l'essence (ben oui hein: le porte-feuille est caché dans la poche intérieur de la veste et c'est vraiment chiant à aller chercher quand on a la combi au -dessus).

Mais y'a un problème... Vous l'aurez deviné: trouver une pompe à essence ouverte. Même que c'est un jour de semaine, il n'est pas encore 9h00 et y'a pas grand chose d'ouvert. Tant pis ! Je roule jusqu'à épuisement... En fait, j'ai trouvé assez rapidement une station ouverte: à Puiseaux pour être précis. Avant de repartir, je regarde le ciel et constate que la direction générale dans laquelle je me dirige est assez bien dégagée. Je tente le coup et je garde la combi dans le top case.

Aujourd'hui encore, j'avais prévu de faire un peu de tourisme et, si je ne me suis pas arrêté à Provins (on ne prononce pas le 's') ou à Montmirail, j'ai quand même fait une halte à la caverne du Dragon sur le chemin des Dames. La visite d'une heure et demie sera pour une prochaine fois; le ciel commençait à s'assombrir et je devais trouver une pompe à essence (Encore ? Ben oui, encore !). Cette fois-ci, j'ai vraiment paniquer: sur le petite D18 en remontant sur Rozoy, puis sur la D978 sur laquelle j'ai été détourné, rien ! Même pas une station fermée pendant près de 80 kms. J'ai battu mon record de distance en faisant 318 kms (au compteur) avant de trouver une pompe ouverte sur la N43. Ouf ! Il me restait quand même 1,5 litres dans le réservoir mais ça, je ne le savais pas.

Ce n'est qu'en arrivant près de la maison, à Marbais pour être exact, qu'il s'est mis à pleuvoir. Je n'ai pas pris la peine de m'arrêter pour enfiler la combi et je suis arrivé vers 14h50. J'ai donc mis presque 7 heures pour 480 kms. Pas trop mal...

Petit post-scriptum

C'était vraiment le temps idéal pour faire de la moto. Je suis sûr que j'ai eu une veine de coucou étant donné que les prévisions n'étaient pas si bonnes que ça. Et pour un mois de novembre, quel plaisir ! En plus, je n'ai pas vu les Schtroumpfs (et réciproquement, j'espère).

Ah oui, j'allais oublier: mes parents vont bien... pour leur age. C'est le principal.

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