Dimanche 25 septembre 2005
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Deuxième spéciale du Moto Tour 2005 à Jonchéry

...ou "la ballade du prince Henri".

  Gents hommes et gentes dames,
Vous trouverez sur le site du chevalier François le gros quelques gravures pour votre délectation.
Ont contribué par leurs talents artistiques, le prince Henri et le chevalier Alberto le rigolo.

Il était une fois une jolie princesse qui s'appelait Bernadette. Elle était heureuse dans son chateau de Montignies Saint Christophe car elle vivait avec son prince charmant qui s'appelait Henri. Henri était un prince courageux et n'hésitait pas à combattre les bêtes féroces pour protéger sa princesse.

En compagnie de Bernadette, sa belle et charmante dulcinée,
Henri n'était pas à la fête malgré la belle vie qu'il menait.
Car dans les forêts du domaine, plus un seul monstre il ne restait
Les ayant tous, à perdre haleine , traqués, chassés puis terrassés.
Comme adversaire il ne restait que quelques lièvres et des faisans
Qui ne sont pas, il faut l'avouer, à la hauteur du prince vaillant.
En résumé: Henri s'ennuyait.

Alors, il demanda conseil à ses compagnons d'armes Alberto le rigolo et François le gros. Après moult palabres, Henri décida de partir en croisade pour affronter les plus grands dangers et surmonter les plus hauts obstacles. Mais quelle quête pourrait bien être à la hauteur des nouvelles ambitions du bon prince ?

C'est alors qu'un messager apporta la nouvelle d'une série d'épreuves organisée dans le royaume voisin: un tournoi de dix jours pour trouver le plus courageux de tous les chevaliers de France. Les prétendants devaient pouvoir faire preuve de dextérité pour maitriser leur monture, de persévérance pour combattre la fatigue et d'obstination pour arriver au terme du concours car la compétition serait rude. Le sacre du plus courageux chevalier était un titre méritable et prestigieux.

Quand le messager eut quitté, prince Henri prit sa décision
Sur son puissant noir destrier il irait en compétition.
Ayant nombreuses fois sillonné les chemins de la belle France
Ce cher tournoi, cette épopée, il en ferait son fer de lance.
Pour son blason et pour la gloire il partirait vaincre le monde
Par volonté et par pouvoir, il lutterait à chaque seconde.
Bref : Henri était aux anges.

Qui plus est, la belle princesse Bernadette l'encouragea à concourir lui demandant même pourquoi il ne s'était pas déjà inscrit aux éditions précédentes. Ce sera pour la prochaine fois, lui répondit-il, en déclarant que ce serait un meilleur cru.

Henri sollicita l'honneur au présent tournoi d'assister
En temps que simple spectateur pour juger des difficultés.
Il fallait pour telle aventure être soigneusement préparé.
Et même s'il ne pouvait gagner, il se devait d'y participer.
" Cornegribouille " s'écria-t-il, " je veux montrer aux Fransquillons
Que c'est des couilles et non des billes , qui se trouvent dans mon pantalon ".

C'est ainsi que, par une belle matinée d'automne, Henri se mit en selle pour assister à la deuxième épreuve de la première journée du tournoi de l'an de grâce 2005. Il avait pris la belle princesse Bernadette en croupe et était escorté par ses fidèles compagnons d'armes, Alberto le rigolo et François le gros. La route fut longue et périlleuse et le chemin parsemé d'embûches et d'embuscades. L'équipage évita à plusieurs reprises les attaques de bandits armés et menaçants. On aurait dit que même le temps essaya de décourager le prince Henri mais sa détermination était la plus forte, preuve, s'il en est, que sa place est bien parmi les plus braves.

Après de longues heures en selle, les compagnons étaient trempés.
De pouvoir s'abriter du ciel c'était tout ce qu'ils demandaient.
Sous un grand abri de fortune ils purent enfin se restaurer
Car avait pris, chacun, chacune, de quoi boire et de quoi manger.
Puis ils allèrent voir le combat. sauf la prude princesse effrayée.
Bernadette en arrière resta de peur de voir le sang couler.
Mais point de sang ne coula. La lutte fut belle et engagée, tant et si bien qu'à chaque montée
Les chevaliers furent acclamés car le spectacle le méritait.
Pour ces valeureux concurrents qui avaient dû se lever tôt
Ceci était l'accomplissement d'une dure journée sur leur moto.
Ceux qui rejoignèrent l'arrivée remettront ça le lendemain
Mais pensons aux infortunés qui durent s'arrêter en chemin.

Sur le chemin du retour vers le château de Montignies Saint Christophe, les compagnons firent une halte dans un estaminet pour se désaltérer tout en discutant des enseignements de cette journée. Le prince Henri ne fut pas avare de commentaires et c'est sans surprise qu'il nous confirma sa volonté de participer au tournoi l'année prochaine. Cette histoire n'est donc pas terminée...

Mais est-ce bien vrai ?
Ce n'est pas pour rien qu'on surnomme le prince Henri le "pince sans rire".

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