Dimanche 5 juin 2005

Henri et Alberto avaient accepté de m'accompagner pour aller voir les vieilles voitures au départ du Rallye des Légendes à Ville 2, Charleroi.

Afin de se retrouver, Alberto nous avait invité pour le petit-déjeuner à 8h30 suivi d'un départ prévu à 9h15 pour arriver à Ville 2 vers 9h30, où nous sommes arrivés sans problème grâce à Alberto qui connait bien les lieux.

Les participants inscrits roulaient en grande majorité dans des automobiles des années 60 / 70 mais il y avait quelques exceptions (voir liste ici), la plus jeune étant une 2CV rouge de 1985 et les deux plus vieilles une MG TD suivie de 2 ans par une Renault 4CV superbement équipée. Tous ces véhicules me rappellent mon enfance quand, à l'age de 10 ans (en 1967), j'étais capable de reconnaitre une voiture la nuit de par ses phares. Il faut dire qu'à l'époque, il n'y avait pas la diversité qu'on trouve aujourd'hui, surtout en France.

Vers 11h00, une fois que tous les participants avaient franchi la ligne de départ, nous sommes aussi partis, mais sans road-book ! Nous avions déjà charrié Alberto le matin en lui faisant comprendre que celui qui invitait au petit-déjeuner devait aussi préparer la balade du jour et nous en avons rajouté une couche en ralant sur le fait que nous n'avions pas de road-book. Il a donc été décidé de partir en direction de la Meuse, et c'est Alberto qui est passé devant pour nous extirper de Charleroi et des ses villes satellites, ce qu'il a très bien fait.

Une fois arrivé à Profondeville, nous avons longé la rive gauche de la Meuse en remontant vers Givet. Nous nous sommes arrêtés dans un restau-frite à Heer pour midi (adresse à retenir car c'était copieux et rapide). Henri en a profité pour faire rapidement un road-book qu'il a noté sur un bout de papier. Pendant notre halte, nous avons vu passer un gros troupeau de motards escorté par les gendarmes (sans doute la balade Télévie) ce qui a valu quelques reflections sur l'avantage de rouler "libre".

Nous sommes repartis vers 13h30 avec Henri en tête. Il nous a amenés sur des petites routes superbes, un peu traitres par endroit à cause du manque de signalisation, mais très bucoliques et où nous avons pu faire du 180 km/h sans problème. Pour Alberto et pour moi, c'était des nouvelles routes, ce qui est toujours très agréable. Nous avons retrouvé la Semois à Hautes Rivières pour la remonter jusqu'à Bohan où nous avons repiqué vers le nord. Henri, dans un moment d'illumination, s'est arrêté à un bistrot à Paliseul pour prendre un café et le patron a allumé sa télé pour qu'on puisse regarder la fin du GP de Mugello et admirer la façon dont Valentino s'y est pris pour se défaire de Max.

Le retour par Redu, Daverdisse, Wellin, Beauraing, Hastière, Anthée a été marqué par un arrêt forcé sous un marronnier pour nous abriter d'un soleil accablant qui menaçait de nous bruler. Ce petit interlude nous a permis d'échanger nos appréciations de la balade qui touchait à sa fin. A Anthée, nous sommes repartis chacun de son côté avec, pour moi, un petite heure de route qui s'est très bien passée. Je suis arrivé à la maison juste à temps pour aider ma fille avec ses exercices de maths et pour regarder la fin du match Nadal - Puerta.

Avec plus ou moins 350 kms parcourus depuis mon départ à 7h40 jusqu'à mon retour à 17h20, la compagnie des copains, des petites routes fort agréables sans trop de circulation (bizarre pour le premier dimanche de juin), la visite gratuite d'un musée d'ancêtres, et un bon repas, sans oublier le petit-déjeuner, je me suis remis en forme pour la semaine. Le week-end prochain, c'est moi qui invite pour le petit-déjeuner (merde, faudra que je prépare un road-book) avant d'aller voir les motos qui participent à la concentre de Court-Saint-Etienne.

Remarques:

• là où il est écrit "180 km/h", il faut en fait lire "110 km/h"
• là où il est écrit "soleil accablant qui menaçait de nous bruler", il serait plus honnête de lire "grosse drache qui nous aurait trempé jusqu'aux os"

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