mardi 3 mai | Lire aussi le blog d'Albertinomoto ici |
Départ pour Calais vers 18h30 et arrivée à l'hotel du Beffroi de Gravelines vers 21h00; en effet, on avait décidé de passer la nuit près de Calais pour ne pas devoir se lever trop tôt le mercredi matin afin de rejoindre le terminal Seafrance à temps pour prendre le bateau de 8h30. Après un trajet sans encombre malgré la pluie, je suis arrivé bon dernier et juste à temps pour me mettre à table avec les copains: Henri et Bernadette, Didier et Alberto.
mercredi 4 mai | Lire aussi le blog d'Albertinomoto ici et là |
Réveil à 6h30
pour un départ à 7h00: nous sommes arrivés à Calais vers 7h30 pour le
rendez-vous de 7h45 où nous avons retrouvé le GO, Gaetan, qui a distribué les
fardes contenant les billets de bateau ainsi que les road-books pour les 4 jours
de voyage. Nous étions 23 inscrits pour le voyage, un tiers de francophones et
deux tiers de néerlandophones. Alain, qui voyageait seul et sans porte-carte, a
rejoint notre petit groupe et est resté avec nous jusqu'à la fin. La traversée
fut calme, sans soucis ni pour les motos solidement attachées ni pour les estomacs
solidement alourdis par le petit-déjeuner mangé sur le
bateau.
Dès le débarquement, nous sommes partis en suivant fidèlement le road-book, ce qui a d'ailleurs été le cas pendant ce voyage à l'exception de quelques erreurs mineures et involontaires ou de choix judicieux pour allonger la visite et le plaisir.
Notre premier
goût de la cuisine anglaise a eu lieu sur une restauroute ce qui, avouons-le,
n'est pas nécessairement une référence. Mais la surprise fut de taille: les
Cappuccinos commandés se sont révélés très bons d'après les copains (moi,
j'avais commandé un double Espresso qui était aussi très bon). Nous avons repris
l'autoroute pour sortir quelques kms avant Stonehenge que nous avons visité
rapidement vu (i) le temps humide et froid et (ii) le cout de la visite. Malgré
le grillage, certaines personnes ont pu prendre de bonnes
photos.
Notre deuxième goût de la cuisine anglaise a eu lieu dans un pub sur une petite route de campagne. Encore une fois la surprise fut agréable car nous avons tous bien mangé pour un prix raisonable. Les copains se sont très vite habitués à la pinte de bière ("five pints of lager please and a pint of coke") mais aucun n'a osé essayer la pinte de bière brune.
Nous avons fait notre deuxième halte culturelle de la journée à Bath où nous nous sommes arrêtés assez longtemps pour profiter de la ville.
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
La première journée s'est achevée vers
18h30 à l'hotel "Tintern Abbey" en face de l'abbaye de Tintern. La bonne
surprise du jour a été le passage gratuit sur le pont de la Severn qui sépare
l'Angleterre du Pays de Galles.
Le repas du soir a aussi été fort apprécié par sa qualité et sa quantité: nous avons mangé un dessert en entrée, suivi d'un plat de résistance accompagné par une grande quantité de légumes pour terminer par un second dessert puis un café assez léger. En ce qui concerne la route de ce premier jour, il n'y a rien d'exceptionnel à raconter et aucune difficulté particulière ce qui est peut-être mieux pour mes copains de route qui, pour certains, roulaient à gauche pour la première fois à moto.
A ce stade, je me dois d'ouvrir une petite parenthèse pour expliquer quelques faits:
jeudi 5 mai | Lire aussi le blog d'Albertinomoto ici |
![]() |
![]() |
![]() |
Ce deuxième
jour nous emmenait au nord de la côte ouest, à Harlech pour être plus précis, en
passant par les montagnes du centre du Pays de Galles. Celles-ci offrent un
spectacle impressionnant car on ne s'attend pas à trouver une nature assez rude
avec des terrains arides. On ne s'attend pas non plus à rencontrer des moutons à
chaque tournant mais ceci est une autre histoire. Heureusement, nous n'avons
percuté aucun agneau pendant notre voyage.
Les petites
routes du Pays de Galles peuvent à certains endroits être vraiment toutes
petites et tortueuses. Il n'est pas rare de prendre un dos d'ane et se retrouver
à quelques mètres d'un virage serré ! La première fois, ça surprend un peu, tout
comme les grilles à bétail (les "cattle grid") étudiées pour empecher
les animaux à quatre pattes de franchir des zones arbitraires. Ces grilles sont
composées d'une vingtaine de barres métalliques espacées de quelques
centimètres et recouvrant une fosse de 1 mètre environ traversant toute la
chaussée; un régal quand il a plu...
Mais tous ces détails sont insignifiants quand on considère la beauté du spectacle offert, même sous la bruine ou dans la grisaille. Heureusement, nous avons bénéficié d'un bon ensoleillement dans la vallée de Elan ("Elan valley") qui n'a aucun rapport avec l'animal mais fait référence à la rivière qui traversait la vallée et qui est maintenant devenu des lacs de retenue d'eau potable.
Nous sommes arrivés à notre hotel à Harlech sous une petite pluie fine après avoir pris un rallongi involontaire: nous devions prendre une route de montagne pour arriver à Machinleth pour ensuite continuer par la côte mais je n'ai pas trouvé l'embranchement à la sortie de Llanidloes. Au lieu de cela, nous avons continué sur la route principale qui était sans doute plus facile et, vu le temps qui s'était bien détérioré en fin d'après-midi, nous n'avons rien regretté.
L'hotel auquel nous allions rester deux nuits était d'un style assez ancien et avait besoin de pas mal de petites réparations (prises d'électricité défaillante, carrelage cassé, tapis déchiré, serrurerie abimée, etc.) mais la vue sur la baie faisait pardonner tous ces détails. Les repas étaient aussi de bonne qualité et, tout le monde le sait, the way to a man's heart is through his stomach (le chemin qui mène au coeur d'un homme passe par son ventre).
vendredi 6 mai | Lire aussi le blog d'Albertinomoto ici |
Le troisième jour indiquait 220 kms sur le road-book. Bien que nous avions déjà remarqué plusieurs libertés de la part du GO quand à l'exactitude des distances, nous avons décidé de rallonger la journée par la visite de Port Meirion (le village du prisonier) et de Beaumaris (dans l'ile d'Anglesey) le matin. Sinon, nous avons suivi le road-book, même dans les villes et ses encombrements de fin de journée.
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
Dans l'ordre,
nous avons donc visité Port Meirion (première halte),
Caernarfon et son chateau
(deuxième halte), llanfairpwllgwyngyllgogerychwyrndrobwllllantysiliogogogoch et son nom à rallonge (troisième
halte), Beaumaris et son chateau (quatrième halte), Llandudno et sa
plage (cinquième halte), Rhyl et ses embouteillage (pas de halte) avant de
prendre le chemin du retour. Nous avons profiter du beau temps pour prendre un
café en terrasse à Dolgellau (tellement bon le café que certains y sont retournés).
Avec un repas de midi dans un pub à Beaumaris, et le café à Dolgellau on peut dire que la bouffe en Grande Bretagne s'est bien améliorée depuis ma dernière visite.
Nous sommes retournés directement sur Harlech par une route de montagne où la pluie nous a rattrapé. Cette fois-ci, ce n'est pas moi qui roulait devant et, à l'entrée de Blaenau Ffestiniog, j'ai perdu les autres de vue. J'ai suivi les instructions du road-book mais ne voyant personne devant, j'ai fait demi-tour jusqu'à la ville et me suis arrêter pour consulter ma carte, croyant m'être trompé de route. C'est à ce moment que j'ai vu passer Henri et Bernadette, suivi de Alberto puis Alain: mon absence les inquiétait et ils étaient revenus me chercher (ça fait chaud au coeur). Nous avons donc repris la bonne route pour les derniers kms nous menant à Harlech... sous une petite pluie.
Le repas du soir était de même facture que la veille: bonne qualité et bonne quantité. Certaines personnes n'étaient pas sûres de manger du mouton ou du porc car la gravy (sauce de viande) cachait un peu le goût de la viande.
Déjà le retour ! Heureusement en 2 jours, mais le
retour quand même.
Après avoir longé le lac de Bala, l'itinéraire passait par la montagne et empruntait une route très typique de la région: des côtes allant jusqu'à 20%, des tournants serrés, des moutons errants et des panoramas grandioses. On a eu un peu de mal à trouver cette petite route à la sortie de Llanuwchllyn mais cela en valait la peine. De retour sur la grand route, nous avons un peu augmenté la vitesse tout en faisant attention aux excès car les locaux nous avaient prévenus que les controles de police se font le week-end, jours de sorties des motards anglais qui se pètent la gueule plus souvent que la norme.
Malgré cela, nous avons à un moment perdu Didier qui
roulait en queue de peloton (Qui a dit qu'il n'arrivait pas à suivre ?) pour ne
le retrouver que 4 heures plus tard à Monmouth. Entre temps et après l'avoir un
peu cherché et attendu, nous avons continué le road-book en ouvrant l'oeil dans
chaque patelin traversé au cas où il serait passé devant nous et nous attendrait. Nous nous sommes
arrêtés à Builth Wells pour manger, sans toucher à la cagnotte puisque Didier
n'était pas avec nous, avant de continuer sur Monmouth où nous l'avons
retrouvé. Je ne vous raconterai pas les cris de joie, les larmes, les
embrassades, etc... car il n'y en a pas eus.
Nous sommes restés à Monmouth pour visiter le pont sur
la Wye et l'ancienne porte d'enceinte avant de déguster un café au pub en face
des motos. Comme nous n'étions qu'à quelques kms de Tintern et qu'il nétait que
16h00, Didier a suggéré de rallonger la balade par Ross on Wye et le chateau de
Goodrich , ce que nous avons fait. Il aurait même voulu s'arrêter à Symonds Yat mais j'ai
estimé qu'on n'avait pas le temps si il fallait faire le plein d'essence comme
je l'avais prévu. On a réussi à re-perdre Didier à la sortie de Ross-on-Wye: au
moment de repartir après notre courte visite, il a foutu le camp comme si il
avait le feu au c.. et nous l'avons perdu de vue. De notre côté, nous sommes
partis dans la bonne direction en pensant que Didier était devant mais comme il
s'était trompé de chemin, il nous a rejoint au chateau de Goodrich après 20
minutes. La prochaine fois sera la bonne.
Avant de rentrer à l'hotel, nous avons fait un détour par Chepstow pour faire le plein, craignant (à tort) que les pompes à essence seraient fermées le dimanche. Il me semble que nous avons eu droit à un peu de pluie dans la journée mais je ne me rappelle plus où. Comme quoi, cela n'a pas dû être trop grave. A l'hotel, chacun a retrouvé sa chambre du mercredi soir avant de passer à table et profiter une dernière fois de la bonne cuisine anglaise (ou galloise).
Dernier jour du voyage et retour au bercail... ou
presque.
L'itinéraire de la journée, long de 400 kms quand même, empruntait beaucoup de grandes routes, donc rien de bien marrant. Surtout un dimanche qui, traditionnellement, voit tous les anglais sortir de leurs cachettes. En plus, sur ces grands axes, nous avons vu énormément de boites à coucou ce qui nous a incité à rouler cool.
Nous avons fait une longue halte à Oxford pour visiter
la ville universitaire avant de nous arrêter pour manger à la sortie de
Aylesbury (seul Didier et moi avons pris un "fish and chips", les
autres n'ont pas osé... A noter que Didier avait déjà apprécié la veille). Après
une halte essence juste avant Dartford (pour passer la Tamise), nous avons
rejoint la M2 en direction de Canterbury où nous nous sommes arrêtés après
quelques hésitations dûes à une grosse pluie passagère. Cette visite nous a un
peu frustrés car nous n'avons pas pu rentrer dans la cathédrale, alors nous nous
sommes consolés autour d'un bon café bien chaud.
Nous avons ensuite repris la direction de Douvres où nous sommes arrivés avec 2 heures d'avance sur l'horaire. Heureusement car cela nous a permis de prendre un bateau plus tôt et qui avait du retard; le bateau de 20h30 sur lequel nous étions enregistrés aurait aussi eu ce même retard de 1h00 ce qui nous aurait fait débarquer à calais vers minuit. Au lieu de ça, nous avons débarqué vers 22h30 ce qui a permis à Henri et Bernadette, Alberto et Alain de prendre la route et rentrer chez eux directement. Didier et moi avions prévu de passer la nuit à Gravelines, au même hotel qu'à l'aller.
Les aurevoirs ont été un peu perturbés par le fait que Didier a été distrait par son casque qui menaçait de tomber en morceau et a oublié de s'arrêter à la sortie du bateau. Nous avons quand même faits de grands signes sur l'autoroute et klaxonné généreusement avant de nous séparer.
La dernière étape fut sans histoire: quelques 100 kms avant de monter sur l'autoroute pour parcourir les derniers 150 kms. Juste un petit soucis de vibrations dans le guidon et qui doivent être dûes à mon pneu avant qui est usé en escalier (ou en écailles).
|
![]() |
![]() |
![]() |
This page belongs to the web site of François Coulombeau where much more is available... |