Voyage dans les Alpes
Totalisateur: 20380Partiel: 2964

Dimanche 15 août

Pour commencer ce voyage dans de bonnes conditions, c'est à dire frais et dispos, Alberto et moi avions décidé de partir le dimanche, après une journée de repos, et de faire la descente dans les Alpes en un jour. En partant de Beauraing, un peu plus de 700 kms et 10 heures de route nous attendaient.

Le road-book que j'avais préparé avec soin (il a fallu 6 versions pour le peaufiner) a été assez bien suivi; il y a eu bien sûr de petits moments d'égarements mais rien de sérieux et, mis à part quelques difficultés de circulation après Annecy, nous avons gardé une bonne moyenne pour arriver à bon port vers 19h30. Nous avons retrouvé tous les copains: Henri et Bernadette, Eric, Didier, Benoit et Jacques. Seul manquait à l'appel Philippe qui avait planifié des vacances en famille.

La journée s'est donc terminée dans l'ordre par:

  1. une bonne douche pour nous rafraichir car la journée avait été bien ensoleillée
  2. une bouteille de "Bâton de feu" offerte par le patron pour nous souhaiter la bienvenue
  3. un repas copieux suivi par
  4. une petite promenade digestive

Lundi 16 août

De cette journée, je me rappelerai surtout de la traversée de Chamonix sous la pluie et les difficultés à se frayer un chemin entre les voitures pendant plusieurs kilomètres afin d'avancer un peu. Je me rappelerai aussi de ma première vue sur le Mont Blanc. Heureusement que les photos sont là pour prouver qu'on a quand même vu des beaux paysages et qu'on n'a pas passé toute la journée dans les embouteillages.

L'itinéraire décidé la veille nous à fait partir en direction de Moutiers puis Bourg-Saint-Maurice pour emprunter le col du Petit Saint Bernard (mon premier col alpin en moto) avant de redescendre sur La Thuile (où j'ai failli emboutir le copain devant moi, distrait que j'étais pas une belle italienne) et Courmayeur. Ensuite, Jacques nous a amené voir le Val Ferret avant de rebrousser chemin et monter à Val Veny pour le diner.

Nous sommes ensuite partis sur Aoste (où nous avons perdu Henri et Bernadette) puis le col du Grand Saint Bernard pour rentrer en Suisse et redescendre sur Martigny puis Chamonix où nous avons rencontré les problèmes de circulation.

Le retour s'est fait par Saint Gervais, Mégève et Albertville sous une pluie intermittente avec arrivée à Notre Dame de Briançon en début de soirée (vers 20h00). Heureusement qu'une bonne bière nous attendait.

Mardi 17 août

Zut, zut, zut et rezut ! Il pleut ! Et pas qu'un peu.
Après tout, nous sommes des motards et non des mauviettes alors on part quand même avec au programme le col de la Madeleine, le col du Galibier, la Bérarde, le col de la Croix de Fer, le col du Glandon et re-le col de la Madeleine.

Heureusement que la pluie a cessé au sommet du col de la Madeleine après une montée dans le brouillard et la pluie. D'en haut, la vue sur le Mont Blanc vers l'est était un peu cachée par les nuages tandis que la vue vers l'ouest était un peu meilleure. Nous avons pu nous défouler dans la descente sur la Chambre où nous avons acheter notre pique-nique avant de rejoindre la N6 et prendre la direction du sud. A Saint Michel où nous devions bifurquer à droite vers le col du Galibier, nous avons perdu Henri et Bernadette qui, pris dans leur élan, ont filé tout droit sans être vus. Ce n'est qu'une fois en haut du col (et une montée "réussie") qu'on s'est un peu inquiété de leur sort étant donné qu'on les croyait devant nous.

La descente sur le col du Lautaret a été l'occasion d'une deuxième bonne bourre avant de prendre la direction de la Grave. Un peu avant le tunnel, Jacques nous a fait quitter la N91 en direction de l'oratoire du Chazelet près duquel nous avons pique-niqué.

A noter que c'est ici que j'ai pu entendre pour la première fois le cri de la marmotte...

Ensuite, nous avons continué en direction de Bourg d'Oisans mais Jacques, encore lui, nous a guidé vers la Bérarde pour profiter de la montée, admirer le paysage, et manger une tarte aux myrtilles (arrosées de pisse de renard, disaient certains). Le retour s'est fait par Bourg d'Oisans, le col de la Croix de Fer, le col du Glandon et le col de la Madeleine avec, pour ce dernier, une dernière petite bourre entre Alberto et moi (Alberto devant pour ouvrir la route).

Mercredi 18 août

La météo avait annoncé du mauvais temps. Comme quoi il ne faut jamais leur faire confiance. S'il est vrai que le reste de la France a souffert, ici il a fait beau toute la journée.

Avec le reste de la troupe, nous avons programmé une journée plus courte pour mieux profiter des paysages. Suivant les conseils de Jacques (qui nous avait quitté tôt le matin pour rejoindre Bagnols où il travaille) nous nous sommes dirigés vers le col du Joly. C'est un coin superbe qui mérite vraiment le détour. On a une vue magistrale sur toutes les montagnes environantes avec bien entendu le Mont Blanc qui les domine toutes.

Nous sommes ensuite redescendus à Beaufort pour acheter notre pique-nique que nous avons mangé près du barrage de Roselend. Il était prévu que l'on pique-nique en hauteur, là où nous avions une vue superbe sur le lac, mais une légère mésentente (c'est la faute à Alberto) a fait que nous nous sommes contentés des bords du lac.

L'après-midi, nous sommes repassés par Beaufort pour nous diriger vers le col des Saisies et continuer par les gorges de l'Arondine, le col des Aravis, la Clusaz (où se trouvait un gendarme en carton au milieu d'un rond-point , avec de fausses jumelles), Thônes puis la vallée du Chamfroid pour arriver à Faverges. C'est ici que j'ai commencé à m'inquiéter de l'état de ma chaine qui avait besoin d'être retendue. J'ai donc quitté le groupe et suis parti à la recherche d'un garage... mais j'ai fait chou blanc.

Une petite parenthèse s'impose pour expliquer pourquoi je cherchais un garage:
  1. ma chaine, bien que vieille de 3000 kms seulement, n'était pas assez tendue
  2. mes plaquettes de frein avant me semblaeint fort usées
  3. mon témoin de béquille latérale restait allumé et il m'était possible de rouler sans relever la béquille

Jeudi 19 août

La météo avait annoncé du très mauvais temps. Ca a presque été la plus belle journée de la semaine... presque.

C'était au tour de Eric de nous quitter le matin pour redescendre dans le sud, imité par Didier quelques heures plus tard. Il ne restait donc plus que Henri et Bernadette, Benoit, Alberto et moi.

Dès 9h00 le matin, je suis allé en ville à la recherche d'un garage moto pour faire retendre ma chaine et inspecter les plaquettes de frein. Encore une fois, je n'ai pas trouvé mon bonheur. J'ai donc gazé pour rejoindre les autres qui étaient partis dans la direction opposée. Je les ai retrouvé en haut du col de la Madeleine et j'en ai même profité pour pourrir Alberto dans la montée (hi hi hi). Allez, je suis honnête: j'ai profité du fait qu'il s'était arrêté pour faire pipi pour le passer.

Avant de prendre la route qui mène au col du Mont Cenis, nous nous sommes arrêtés à un très bel endroit dont j'ai oublié le nom (honte à moi) puis nous avons pique-niqué au bord du lac du Mont Cenis qui était partiellement dans les nuages. Ensuite nous sommes redescendus pour prendre la direction du col de l'Iseran en bous arrêtant à Bonneval pour un café. C'est dans la montée vers le col de l'Iseran que j'ai vu ma première marmotte ! Mais la petite peste n'a pas voulu me la laisser prendre en photo.

Arrivé en haut du col (j'avais déjà vu ma deuxième marmotte), nous sommes redescendus sur Bourg Saint Maurice et dans la circulation en passant par Val d'Isère et son salon du 4x4.

Sur le chemin du retour, je me suis arrêté au garage "Moto Loisirs" à Moutiers, sur le bord de la N90, où j'ai trouvé un patron très accueillant et qui a accepté de retendre la chaine de ma moto tout de suite.

Vendredi 20 août

La journée de vendredi sentait déjà le retour car nous quittions les Alpes. Un peu après Albertville, nous avons fait une halte chez une cousine pour lui rendre une visite surprise et pour acheter quelques bons fromages de chèvre. Ensuite nous nous sommes dirigés en zig-zag vers Aix-les-Bains en passant par Miolans, Le Chatelard, le col de Plainpalais et le Revard.

Nous sommes ensuite passé de l'autre côté du lac du Bourget pour grimper le Mont du Chat (où nous avons pique-niquer) et continuer vers le nord en direction de Bourg en Bresse. C'est à Viriat que Henri nous avait réservé une chambre d'hôtes et nous sommes arrivés tranquillement vers 17h20 après quelques détours bucoliques.

Samedi 21 août

La journée de samedi consistait en une longue étape de retour:

Nous n'avons pas rencontrés de difficultés majeures: quelques gouttes de pluie et un froid de canard n'ont pas vraiment gênés. Seule ombre au tableau: la chute de Benoit à l'arrêt au carrefour de la N3 en arrivant sur Sainte Ménehould. Les dégats qui paraissaient minimes à première vue ont été re-évalués à l'arrivée à Couvin. Le carter avait dû taper un caillou car il était fendu et laissait pisser de l'huile de manière impressionante: tout le côté droit de sa Fazer 600 avait reçu une bonne couche. Nous avons fait une réparation de fortune avec de la super glue et en rajoutant un litre d'huile, Benoit a pu rejoindre ses pénates sans problème. Cela ne lui aura couté que quelques euros pout faire réparer...

retour à l'index


This page belongs to the web site of François Coulombeau where much more is available...