Fête des pères (en Belgique)
Totalisateur: 16800Partiel: 500

Dimanche 13 juin

Je l'avoue tout de suite: j'ai honte !
J'ai honte d'avoir eu la flême de préparer mon pique-nique à la maison puis d'avoir accepté que Bernadette me prépare des tartines au pâté, accompagnées d'une pomme. Et que Alberto m'a ensuite offert une cannette d'Ice Tea !

Alberto devrait aussi avoir honte: non seulement on a dû repasser par chez lui pour que sa fille puisse aller voter (il avait gardé la carte d'identité de sa fille dans son porte-feuille) mais en plus il nous a fait prendre un raccourci qui nous a fait perdre 20 minutes !

Jeu: devinez le trajet que Alberto a pris pour aller de A à B...

Sinon, la balade s'est très bien passée. La première partie du road-book concocté par Henri nous a fait découvrir de nouvelles petites routes en France; des routes idéales pour les trails. Nous avons pique-niqué sur le bord du lac de Bairon (près de Le Chesne). La deuxième partie du road-book que j'avais préparé la veille s'est montré aussi très intéressant: toujours plein de petites routes qui, par moment (la D42 entre Saint-Juvin et Varennes) ressemblaient à des montagnes russes. Malheureusemnt, nous n'avons pas eu le temps de le compléter et nous avons dû court-circuiter une partie du retour.

Nous avons terminé la balade à Couvin devant un verre...

Quelques photos de la balade, dont certaines prises par Henri:

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Le Morvan
Totalisateur: 17300Partiel: 1800

Vendredi 18 juin

Tous les participants "belges" étaient à l'heure au rendez-vous à Couvin: Henri et Bernadette (Triumph Tiger), moi (Cagiva Gran Canyon), Didier (Yamaha TDM 850) et finalement Philippe (Honda Pan European) dans l'ordre d'arrivée. Il en manquait quand même un pour être au complet, et non des moindres: Alberto ne pouvait se joindre à nous cette fois-ci. Et c'est vrai que nous avons souvent pensé à lui lors des 4 jours suivants.
A Couvin, nous avons discuté brièvement avec un autre Triumph Tigeriste qui attendait un copain: aussi un Triumph Tigeriste qui est arrivé un peu plus tard.

Tout au long de ce compte-rendu, je vais faire référence à la météo et à la chance inouie dont nous avons bénéficié pendant le voyage. Une "chance de cocu" diraient certains... C'est pour ça que j'ai téléphoné régulièrement à la maison pour m'assurer que tout allait bien.

Et en parlant de chance, on peut aussi noter que nous n'avons jamais été embêtés par les schtroumfs (les petits hommes en bleu) bien que nous en ayons croisés plusieurs fois en voiture ou en camionnette.

Les routes pour descendre en Bourgogne n'avaient rien de spéciales: des départementales bien roulantes sous un ciel gris jusqu'à Vitry-le-François où nous avons acheté de quoi manger. Nous avons pique-niqué sur la berge du lac de Der sous un soleil qui commençait à sortir de derrière les nuages.

Après Bar-sur-Aube, nous avons rejoint la D996, presque aussi connue que la mythique Route 66, pour filer bon train jusqu'aux abords de Dijon que nous avons soigneusement contourné par l'ouest par des petites routes sympas (routes blanches sur la carte Michelin). La fin du trajet était un peu moins drôle car nous avons terminé sur la N81. Et là, il faut redoubler d'attention si on ne veut pas se faire radariser.

Nous sommes arrivés à Autun sous un beau soleil un peu après 18h00 et n'avons eu aucun mal à trouver notre hotel: l'hotel du Commerce et du Touring que je peux recommander pour son acceuil sympa, son côté pratique (10 minutes du centre ville à pied), son parking fermé (très sécurisant pour les motos) et son prix raisonable (46 euros la chambre double).

Les participants "méridionaux" sont arrivés un peu avant 19h00: Philippe et Olivier montaient de Bagnols pour nous rejoindre à l'occasion de ce voyage.

Après une bonne douche et une bonne bière, nous sommes allés manger en ville dans une brasserie "passable" (sans grande distinction) non loin d'un groupe de musiciens dont la fête de la musique aurait bien pu se passer. La journée s'est terminée par une promenade digestive dans la vieille ville dont nous avons pu apprécier les belles maisons, certaines datant du niènième siècle, sinon plus.

Samedi 19 juin

Après une bonne nuit de sommeil, je me suis levé en pleine forme vers 6h20, bien avant les autres. J'en ai profité pour refaire un tour en ville avant de prendre mon petit-déjeuner avec Henri et Bernadette. Les autres sont descendus au compte-goutte après 8h00. La météo ne s'annonçait pas trop bonne pour la journée avec des risques d'averses et une température plutôt basse (17 / 18 degrés).

Un peu plus de 250 kms étaient prévus aujourd'hui donc nous avions le temps de prendre son temps si on le voulait. C'est pourtant de bon train que nous avons commencé le road-book qui empruntait de belles routes dans la montagne: Mont Beuvray, etc. La Gran Canyon a pu montrer ce dont elle était capable avec une Ducati Monster à ses trousses et que je n'ai jamais réussi à lacher.

A part une petite erreur sans conséquence, nous avons suivi fidèlement le road-book pour arriver à Paray-le-Monial où nous avons fait nos courses après avoir visité la basilique. Sur la route, nous nous étions arrêtés à Perrecy pour visiter une vieille église romane du niènième siècle. Didier et Olivier en avaient profité pour échanger leurs montures pour les quelques 25 kms qui restaient avant Paray-le-Monial.

Après la visite culturelle, nous nous sommes concertés pour trouver un coin sympa pour pique-niquer. Henri a repérer un "point-de-vue" sur la carte et nous nous sommes donc écartés du road-book pour monter à la butte de Suin où nous avons pu admirer les beaux paysages et les grosses averses qui arrosaient la vallée que nous venions de quitter.

Puis nous sommes allés au Mont Saint Vincent où, il faut l'avouer, nous avons rencontré la marée-chaussée... Avec beaucoup d'autorité et un beau coup de sifflet, un brave gendarme nous a empêchés de monter sur le plateau à moto. De ce fait, nous sommes restés sur la place du village pour admirer le paysage. Le schtroumpf nous a tout de même renseigné sur l'endroit où on pourrait trouver de l'essence: certains d'entre nous criaient famine !

Nous avons donc fait notre deuxième écart de la journée pour rejoindre Monceaux-les-Mines où nous avons fait le plein et ensuite pris un café avant de retrouver le road-book à Montcenis (visite des ruines du chateau) d'où nous avons rejoint Autun par les très petites routes.

Arrivés à l'hotel en fin d'après-midi, nous avons eu tout le temps pour prendre un douche et une bière avant de nous installer au restaurant que nous avions pris soin de réserver la veille, ce qui s'est avéré très utile à la vue de l'activité qui régnait en ville ce soir-là. Nous avons très bien mangé dans un chouette restaurant italien dont j'ai oublié le nom mais que je n'aurai aucun mal à retrouver, avant de faire une balade en ville et terminer la soirée dans un petit bar où deux musiciens reprenaient les tubes des années 70/80.

Deux ou trois fois dans la journée, nous avons vu quelques gouttes mais jamais assez pour enfiler la combinaison. A certains endroits par contre, les routes étaient bien mouillées.

Dimanche 20 juin

Encore une bonne nuit de sommeil et encore le premier atablé pour le petit-déjeuner. On annonçait une journée humide même si le ciel se montrait un peu plus dégagé dans le direction où le road-book nous amenait. Un road-book que j'avais dû modifié pour accomoder la demande de passer par Vézelay.

Environ 350 kms étaient prévus aujourd'hui en commençant, encore une fois, par des petites routes bien sinueuses pour nous amener au barrage de La Pacenière... qui n'a rien de bien spectaculaire, il faut l'avouer. Mais la campagne environante est très belle et les routes nous réservent de beaux paysages.

Nous nous sommes arrêtés à Lormes pour acheter notre pique-nique avant de rejoindre Vézelay après un arrêt à Saint-Père. L'abbaye de Vézelay vaut vraiment le détour et la vue panoramique qui nous est offerte derrière est splendide. D'autant plus splendide quand on voit les trombes d'eau qui arrosent toute la vallée et les montagnes avoisinantes alors que nous sommes au sec !

L'après-midi a commencé par un arrêt essence à Avallon d'où nous avons rejoint Noyers par les petites routes (mouillées). Noyers est une petite ville très pittoresque qui vaut bien le détour et la visite ne devrait pas prendre plus d'une heure. Lors de cette halte, nous avons essuyé une petite averse; encore un coup de bol. Ensuite nous nous sommes dirigés vers Ancy-le-Franc pour une courte visite car nous ne sommes pas rentrés à l'intérieur malgré "la superbe cour intérieur bla bla bla"... pour 7 euros ! 7 euros qui sont bien mieux dépensés à rouler 100 kms supplémentaires à moto. La culture a des limites.

De là, nous sommes allés à l'abbaye de Fontenay que nous n'avons pas visitée non plus. En fait, nous sommes passés devant beaucoup de chateaux et autres monuments que nous n'avons pas visités. Dans toutes activités de groupe, il faut garder un savant équilibre pour pouvoir satisfaire les uns sans ennuyer les autres. En tous cas, tout le monde était d'accord pour la pause café à Vitteaux, juste à temps pour éviter une averse.

La balade s'est terminée par la route qui serpente le long de la vallée de l'Ouche et suit par moment le canal de Bourgogne avant de rattraper la D975 à travers les collines et rejoindre Autun en début de soirée. Les préparatifs pour le voyage de retour ont alors pris le devant: graissage de chaine, tension de chaine, mise à niveau d'huile, etc.

Après la douche et la bière, nous sommes allés nous restaurer au Relais des Ursulines qui mérite sa recommendation dans le guide vert: nous avons très bien mangé pour pas trop cher.

Lundi 21 juin

Troisième bonne nuit de sommeil; je dois avouer que je dors toujours bien ! J'ai rejoint Jacques qui lisait sa revue moto à la table du petit-déjeuner. Les prévisions météo pour la journée étaient plutôt pessimistes malgré le beau ciel bleu dehors: encore des averses. Est-ce que notre chance allait tenir ?

Nous sommes partis vers 9h00 après avoir quitté Jacques et Olivier qui redescendaient sur Bagnols (pas "vers Bagnols"). Côté road-book, la journée allait se montrer catastrophique car nous nous sommes perdus plusieurs fois, par ma faute:

  1. 24 kms au nord de Autun, j'ai loupé la petite route à gauche qui devait nous amener au lac des Settons. Au lieu de ça, nous avons pris par Saulieu et la D905, moins intéressant mais plus rapide, jusqu'à Tonnerre où nous avons rattrapé le road-book.
  2. ensuite, quelques 15 kms après Chaource, nous nous sommes perdus dans la campagne et avons tourné en rond sur 15 kms et facilement 30 minutes à cause des travaux de voirie. Cela nous a permis d'admirer l'efficacité avec laquelle les cantoniers français refont les routes !
  3. une petite erreur d'aiguillage à Romilly-sur-Seine après le pique-nique mais nous en avons profité pour prendre de l'essence.
  4. une grosse erreur d'aiguillage à la sortie de Epernay; erreur que je partage généreusement avec Didier dont la fougue nous a emportés à vive allure dans la belle montée de la N51 qui part vers Reims.
  5. finalement, une double bourde à Laon où je n'ai pas pris la N2 à l'entrée de ville alors que des travaux nous ont empêchés de la rejoindre en sortie de ville, d'où un détour d'une dizaine de kms.

Autre incident technique: Philippe s'est aperçu en sortant de Fismes que sa moto ne prenait plus très bien les virages. En fait il avait ramassé un gros clou dans son pneu arrière. La réparation avec la bombe anti-crevaison n'a rempli son office que partiellement car, malgré une remise sous pression à 3kg, le pneu avait perdu 1,5 kg après une vingtaine de kms. On s'est arrêté dans une station service sur la N2 pour refaire le plein d'air et Philippe nous a quitté pour remonter sur Bruxelles pas les routes les plus sures, c'est-à-dire les routes avec des stations services.

Le reste du groupe a continué le road-book jusqu'à Chimay puis nous avons terminé le voyage devant une bonne frite belge (pendant qu'il drachait dehors) avant de rentrer chacun chez soi.

Les comptes

D'abord merci à Philippe qui s'est porté volontaire pour la cagnotte.

Le voyage aura donc couté 300 euros.

Remerciements

Merci à tous pour la compagnie et la bonne humeur qui a régné tout au long du voyage.

Merci à Henri et Bernadette pour l'apéritif du dimanche soir et pour la tournée à Mache (sur la N2).

Merci encore à Henri pour le beau porte-carte Oxford qui va si bien sur la Cagiva.

Merci aussi à la Cagiva qui s'est très bien comportée pendant ce voyage; elle sera récompensée par une tape amicale et un grand entretien au garage.

Merci à tous ceux qui proposent des arrêts touristico-culturels qui allègent la rigueur avec laquelle j'ai tendance à suivre le road-book:

Autres

Ai-je oublié quelque chose ou quelqu'un ? Quelque chose: surement; quelqu'un: je ne pense pas.

Les quelques photos ci-dessous sont un échantillon de celles qui ont été prises pendant le voyage, sans compter les photos prises par Henri et Jacques.

Le Morvan cache bien des richesses en plus des petites routes sympas qui nous ont balancés de village en village. Et la ville de Autun est très accueillante.

Plus quelques photos (légèrement plus artistiques que les miennes) prises par Henri:

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