Samedi 1 mai

Aujourd'hui je ne tenais plus en place. Il faisait beau et chaud, ç'aurait été dommage de loupé ça. Alors je suis sorti 2 bonnes heures pour en profiter. J'ai tournicoté dans le Brabant Wallon, entre Nivelles, Ecaussinnes, Villers-la-ville, Court St.Etienne en essayant d'éviter les quelques fêtes locales qui se dressaient sur ma route ou les troupeaux de motards qui se déplaçaient avec escorte de police. Bon courage les mecs !

Quelques photos de la plus belle...

retour à l'index

Dimanche 9 mai

Pas le grand beau temps mais le besoin de sortir à moto... La veille, il avait fait dégueulasse et la balade avec Henri et Alberto avait dû être annulée. Aujourd'hui, il faisait sec mais Alberto ne pouvait pas venir. Heureusement que Henri a répondu présent, comme toujours d'ailleurs.

La balade conduite par Henri nous a promenés sur les petites routes entre Beaumont et Hirson. Le temps est resté sec et il faisait même bon quand nous nous sommes assis en terrasse pour manger à Couvin.

Quelques photos de la balade...

retour à l'index

Dimanche 16 mai

Viendra ? Viendra pas ? Communion par ci, apéro par là, personne n'était sûr de son coup ce week-end et c'est avec grande difficulté qu'on s'est retrouvé à trois chez Henri, Didier et moi, pour la tarte et le café. Comme but de balade, nous avons décidé d'aller voir si le relais du motard serait ouvert le jeudi matin pour nous accueillir vers 9h00 en prévision de notre voyage dans le Jura.

Pour nous rendre à Beauraing, nous avons emprunté la route qui longe la Meuse puis la Semois: ultra-classique mais on ne s'en lasse pas. Ensuite, nous avons pris la route de Bousval pour un Spaghetti maison. Didier devait rentrer chez lui pour ensuite sortir le soir tandis que Alberto nous rejoignait, ayant siroté l'apéro toute l'après-midi (pas très sérieux, ça).

Quelques photos de la balade...

retour à l'index

Jeudi 20 mai

Rendez-vous à Beauraing au "Relais du Motard" à partir de 9h00 pour un départ à 9h30. Henri qui ne pouvait pas nous accompagner dans le Jura nous avait proposé d'apporter les croissants, offre que nous avions tout de suite acceptée. Et en effet, Henri était le premier sur place et nous attendait avec un assortiment de couques. Alberto puis Didier et finalement Philippe m'ont suivi et nous avons tous eu droit à un solide petit-déjeuner. Merci Henri !

Le brouillard du matin s'était dissipé quand nous avons pris la route vers 9h45. Henri nous a suivi quelques kilomètres avant de bifurquer pour rentrer chez lui tandis que nous suivions la Meuse pendant de longs kilomètres en Belgique et puis en France. Le soleil tapait fort quand nous nous sommes arrêtés à Vaucouleurs pour le déjeuner.

A partir de Contrexéville, l'itinéraire nous a fait emprunter des routes moins importantes, traversant des petits villages déserts et avec moins de circulation... et c'est à ce moment que la Cagiva a décidé de me jouer un tour: mon embrayage disparaissait au fil des kilomètres. Alors que je ralentissais pour analyser le problème, Alberto s'est rendu compte de mes difficultés et, lors du prochain arrêt, j'ai demandé à rallier un garage le plus vite possible afin de faire le plein de liquide de frein (DOT4) pour ma commande d'embrayage (hydraulique, bien entendu). C'est de justesse que je suis arrivé à Vesoul où un garage était ouvert sur la N19. Il n'en a pas fallu beaucoup pour que je reste bloqué en route et il n'a pas fallu beaucoup d'huile non plus pour me dépanner.

Le reste de la journée s'est passée sans incident. Nous avons même pu faire un peu de tourisme avant d'arriver à l'hotel à Arbois sous un soleil bien chaud. La petite bière offerte par Philippe et la bonne douche nous ont fait très grand bien. Et le repas du soir a été très apprécié aussi dans une ambiance chaude.

Vendredi 21 mai

Petit-déjeuner à 8h00: c'est la pleine forme après une bonne nuit de sommeil. Par contre le temps est un peu gris et, après l'orage de la veille, la tendance serait plutôt à la pluie.

Au départ, Didier prend la tête et ne la quittera plus de la journée. Je lui dois d'ailleurs un grand merci pour avoir pu garder un rythme élevé ce qui a rendu la balade fort intéressante... même sous la pluie qui nous est tombée dessus en fin de journée. Les petits décrochements de roues arrières subies par Philippe, Alberto et moi n'étaient pas assez sérieux pour nous inquiéter. Quoique...

En début de journée, le temps était sec et nous avons pu apprécier les beaux paysages qui nous ont conduits au chateau de Joux où nous avons pu admirer quelques ancêtres (voitures), bien que ce n'était pas le but, au défilé d'Entreportes jusqu'à Villers-le-lac en frolant la Suisse. Après le repas, nous avons continué jusqu'au Saut du Doubs qui nous a bien crevé - enfin ceux qui ont eu le courage de descendre puis de remonter à pied.

Vers 16h00, il nous restait encore 200 kms à parcourir et le ciel commençait à devenir menaçant. Nous avons donc écourté la balade en prenant quelques raccourcis tout en respectant quelques sites touristiques, tels que le cirque de la Consolation où Alberto nous a offert à boire et le rocher du Prêtre.

Ensuite, le retour jusqu'à Arbois s'est fait assez vite malgré la pluie et les routes "savonnées". Il a été nécessaire de graisser la chaine en arrivant mais tous ces efforts ont été récompensés par une excellente pizza le soir.

Samedi 22 mai

Ce matin, le temps était entre gris et beau. J'ai pris le relais pour passer devant et j'ai roulé en tête une bonne partie de la journée... quand les autres me laissaient faire. Il ya a eu des moments où Didier est repassé devant ainsi que Philippe et Alberto.

La balade commençait pas les cascades du Hérisson qui sont plus impressionnantes que le Saut du Doubs et plus facile d'accès aussi. Après un café à Clairvaux offert par Didier, nous avons pris la route des hautes montagnes en n'oubliant pas de nous arrêter pour manger (à Saint Claude). Pendant la montée vers le col de la Faucille, il a commencé à faire de plus en plus froid et de plus en plus humide. Arrivé en haut du col, il ne faisait plus que 7 degrés (merci la Pan) et l'autre côté, la descente vers la Suisse, était dans les nuages. Nous avons donc décidé de ne pas faire la route jusqu'à Gex (tant pis !) et de continuer le road-book de là.

C'est ici que j'ai incité Philippe à passer devant pour qu'il puisse mettre les gaz: 40 kms sur la N5 avec comme consigne d'éviter les radars. Heureusement qu'il n'y a pas eu de mauvaise rencontre car il me semble qu'il a roulé un tantinet au-dessus de la vitesse limite...

Le chemin du retour a été marqué par une erreur de direction de la part de Philippe que nous avons dû attendre, le temps qu'il réalise qu'il s'était trompé puis nous avons prolongé la balade jusqu'à Arc et Senans pour faire un semblant de visite aux salines royales.

Nous sommes arrivés à Arbois vers 17h00 avec du temps à perdre donc j'ai pu acheter un kilo de Comté et une bouteille de Poulsard pour ramener à la maison. Ensuite, nous avons bu deux chopes en terrasse, payées par Alberto et moi-même, avant de retourner au restaurant "la Finette" qui nous avait bien plu le premier jour. Nous avons bien terminé la soirée par une promenade digestive puis devant une bière locale pour fêter dignement notre adieu au Jura.

Dimanche 23 mai

Le rendez-vous programmé avec Henri à Verdun nous a poussé à prendre un petit-déjeuner plus tôt que d'habitude. Un peu après 8h30, nous étions prêts à partir avec de belles routes bien roulantes en perspective. De fait, nous avons roulé à une moyenne de 85 km/h jusqu'à Neufchateau. Nous avons croisé Henri sur la route un peu avant Mihiel et sommes allés manger au Buffalo Grille de Verdun où le service est rapide et la bouffe honnête.

Henri nous a proposé de rentrer par chez lui ce qui imposait une petite modification du road-book. Malheureusement pour moi, je n'ai pas apprécié le rythme soutenu, surtout dans les portions de lignes droite, et j'ai préféré décrocher plutôt que de risquer de perdre mon permis.

Nous avons tout de même terminé le voyage chez Henri, à part Philippe qui était rentré directement chez lui ainsi que Alberto qui a préféré rentré voir sa dulcinée pour se faire pardonner de son absence. Il n'y avait donc que Didier et moi pour faire la bise à Bernadette quand nous sommes arrivés chez Henri qui venait de terminer de laver sa moto ! Nous avons eu droit à du café et quelques pralines (merci Bernadette) avant de rentrer à la maison.

Quelques photos de la balade...

retour à l'index