Préparation de road-book | roadbook |
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Le but de cette balade était de reconnaître l'itinéraire proposé par Alberto afin de corriger les quelques erreurs qui se glissent dans un road-book quand celui-ci est rédigé à partir d'une carte. | ![]() |
Comme les copains étaient partis tous azimuts, je me suis retrouvé seul pour la balade à moto du dimanche. De l'itinéraire proposé par Alberto, j'avais rédigé un road-book en me basant sur la carte Michelin 214. Mais je sais d'expérience qu'il se glisse toujours quelques erreurs malgré tout le soin qu'on apporte. J'en ai donc profité pour me rendre utile et préparer le road-book de la semaine prochaine en suivant le parcours et prenant note (mentalement) des erreurs ou indications incomplètes.
Sur le parcours, je ne me suis trompé que 3 fois, ce qui n'est pas mal:
Comme je n'ai pas de sac de réservoir, je me suis débrouillé avec une farde transparente et de la toile collante pour avoir le road-book sous les yeux. Ca marche très bien ! Et je pense même que c'est imperméable... mais je n'ai pas eu à le tester. Le temps était sec mais froid et le peu de soleil qu'il y avait n'a pas réussi à me réchauffer. Je me suis arrêté pour manger à Annevoie-Rouillon dans une friterie bien sympa; j'étais surtout content d'être à l'intérieur et au chaud.
Parti à 8h20 du matin, j'étais de retour à la maison à 14h20, soit exactement 6 heures pour parcourir 375 kms. Rien d'extraordinaire à faire du 62 km/h de moyenne (ou 71 km/h si on enlève la pause) qui est dû sans doute au choix des routes. Par contre je confirme la bonne santé de la moto et de son moteur enchanteur en particulier. En fin de balade, un remplissage de 18 litres pour 286 kms parcourus indiquent une consommation moyenne de 6,3 l/100.
Printanière | roadbook |
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Je n'en demande pas beaucoup pour être heureux...
La journée avait commencé tôt pour moi car j'avais rendez-vous chez alberto pour livrer des BDs et puis partir ensemble chez Henri et Bernadette.
Déjà le temps était au beau fixe malgré le froid de la matinée, normal en cette saison. En arrivant chez Henri et Bernadette, nous avons pu découvrir leur nouvelle moto: une Triumph Tiger 955i tout habillée de noir. Superbe! Après de longues minutes à admirer cet engin, nous avons profité de leur hospitalité pour manger un bon petit-déjeuner en attendant Didier et Philippe qui sont arrivés quelque temps après.
A 9h40, nous étions déjà sur la route en direction de Cerfontaine avec consigne de respecter un 100 / 110 pendant les premiers 100 kms pour cause de rodage. Arrivés sur les routes des barrages, Henri qui était devant a quand même signalé qu'on pouvait le dépasser. Didier et Philippe ne se sont pas fait prier. Alberto a un peu hésité avant de mettre les gaz. Quant à moi, je suis resté gentiment derrière car j'aime rouler pépère de temps en temps... En plus, je n'aurai eu aucune chance contre les sportives qui sont passées à 200 ou plus!
Ensuite, nous sommes vite passés en France à Regniowez pour rejoindre Rocroi et entamer les vallées de la Meuse et de la Semoy/Semois. Même si ce sont des routes archi-connues, le plaisir est toujours présent quand on emprunte ce parcours, surtout quand il fait beau. Retour en Belgique et perdre un moment la Semois puis la retrouver avant Herbeumont.
Après un arrêt pique-nique dans un sous-bois, nous sommes repartis en direction de Florenville sans Didier qui devait rentrer tôt cette fois-ci. Nous sommes passés de nouveau en France pour retrouver les petites départementales qui sont si accueillantes. Quel plaisir de retrouver ces belles routes presque désertes! Si on reste loin des grandes villes et si on évite les grands axes (nationales ou départementales), on rencontre très peu de monde et encore moins de Schtroumpfs |
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Philippe nous a quittés à Couvin pour rentrer sur Bruxelles pendant que Henri, Alberto et moi étions occupés à philosopher, assis en terrasse. Au moment de repartir, j'ai accepté l'invitation de Henri pour repasser par chez lui. Alberto a fait un bout de chemin avec nous avant de repiquer sur Charleroi et j'ai donc accompagné Henri jusqu'à chez lui où Bernadette m'a offert un bol de soupe (ça fait bizarre car on croirait que je suis à la dèche mais c'était juste ce qu'il fallait). Nous avons aussi discuté de la nouvelle moto... A ce propos, plusieurs d'entre nous - sinon tous - ont remarqué que Henri semblait plus à l'aise sur cette nouvelle moto que sur sa Bandit avec laquelle il a roulé 90 000 kms en trois ans et demi.
A la fin de la journée, j'aurais bien continuer toute la nuit si mon phare n'était pas tombé en panne. Quand je suis finalement rentré, je me suis attaqué à une réparation de fortune sur mon phare afin d'éviter que ce genre de bêtise ne m'empêche de rouler à moto. Après quelques tests de connections électriques, j'ai branché le code sur la veilleuse et vice-versa. J'espère que le circuit électrique tiendra le coup mais, au pire, ce sera un fusible qui sautera.
Mon seul regret, c'est de ne pas avoir pu remettre ça le lundi et de devoir aller au bureau...
Vivement les mois de mai, juin et aout pour les voyages organisés entre nous.
Quelques photos prise par Henri et Alberto...
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